Alexis-Timothée Bouly

Alexis-Timothée Bouly ( à Condette à Condette) dit l'abbé Bouly est un prêtre et radiesthésiste français, connu avoir pratiqué la sourcellerie et l'herboristerie.

Biographie

Alexis-Timothée Bouly est le fils du charron François-Alexis Bouly (mort en 1909), et d’Euphrasine Fauquembergue.

Carrière ecclésiastique

Bouly a étudié au petit séminaire de Boulogne-sur-Mer (1879-1886) puis au grand séminaire d’Arras. Il est ordonné prêtre le , et enseigne quatre ans à Béthune, avant d'étudier à la Sorbonne, où il apprend l’anglais et l’allemand. Il enseigne pendant ses études parisiennes au collège Saint-Stanislas de Boulogne-sur-Mer, et en devient le supérieur en 1900. En , il est curé de Wirwignes ; le , enfin, il se voit confier la paroisse nouvellement créée d’Hardelot-Plage, bénéficiant du soutien de John Whitley, le fondateur de cette station balnéaire de la Côte d'Opale, et il en restera le curé jusqu'à sa mort.

En 1934, il achète le château d'Hardelot. Ce château est ensuite occupé par une congrégation de religieuses. Une salle du château lui rend hommage en reconstituant son bureau.

Radiesthésiste

Être le curé d'une station balnéaire laisse de longues périodes inoccupées pendant la morte saison. L'abbé a beaucoup de temps pour l'étude. En 1913, l'abbé s'investit dans la sourcellerie, et invente par suite d’échanges avec l’abbé Louis Bayard le mot « radiesthésie ». Il devient également une sorte de guérisseur qui dit chercher les microbes par la radiesthésie. Il acquiert une renommée, donnant des conférences sur sa pratique à travers toute la France, et commerçant des potions sous sa marque.

Il crée l'Association des Amis de la Radiesthésie à Lille le et en devient le président-fondateur.

Il est décoré de la Légion d'honneur par Jules Catoire.

Il meurt le à Condette, à l'âge de 92 ans.

Dans un ouvrage consacré au professeur Tournesol, Albert Algoud présente l'abbé Mermet et l'abbé Bouly comme les inspirateurs des expériences radiesthésiques menées par le personnage inventé par Hergé[1].

Notes et références

  1. Albert Algoud, Le Tournesol illustré, Tournai, Casterman, 1994, p. 91.

Liens externes

  • Portail de la spiritualité
  • Portail du catholicisme
  • Portail de la France
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.