Alexandre Arnoux

Alexandre Arnoux ( à Digne-les-Bains - à Boulogne-Billancourt[1]) est un romancier et un dramaturge français, membre de l’académie Goncourt (1947).

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Il a obtenu le prix Maurice-Renard pour son œuvre de science-fiction en 1924[2] et le grand prix national des Lettres 1956 avec le roman Roi d'un jour.

Biographie

Plaque au n°3 rue Debrousse (16e arrondissement de Paris), où il vit de 1913 à 1973.

Alexandre Arnoux est le fils d'un professeur de lycée devenu ensuite inspecteur d'académie.

Son œuvre, très variée, comporte des poèmes (trois recueils de vers, 1906-1909), des récits inspirés de la guerre, des romans fantastiques fortement marqués de science et de musique, du théâtre et des essais.

Sa pièce de théâtre La Belle et la Bête (1913), éditée hors commerce en Belgique en petit nombre, aurait en partie inspiré[réf. souhaitée] le film homonyme réalisé en 1946 par Jean Cocteau. Le mathématicien Évariste Galois lui inspire Algorithme (1948).

Avec sa femme, Amalia-Isabel Enet (née à Caracas, décédée en 1938), il traduit en français le Second Faust de Goethe et La vie est un songe de Calderon. En 1958, il adapte la pièce L'Alcade de Zalamea de Calderon pour le téléfilm de Marcel Bluwal.

Œuvres

Recueil de poésies

Romans et nouvelles

  • Didier Flaboche, Ollendorff (1912)
  • Abisag ou l'Église transportée par la foi, Albin Michel (1918)
  • Le Cabaret, recueil de nouvelles de guerre, Fayard (1919) ; réédité avec des illustrations de Renefer chez Lapina en 1922, puis avec des illustrations de Richard Maguet par Les Œuvres Représentatives en 1931
  • Indice 33, Arthème Fayard (1920), premier Prix de La Renaissance 1921 (créé par Henry Lapauze)
  • La Nuit de Saint-Barnabé, Albin Michel (1921)
  • Écoute s'il pleut, Arthème Fayard (1923)
  • Le Règne du bonheur, Arthème Fayard (1924)
  • Suite variée, Bernard Grasset (1925)
  • Le Chiffre, Bernard Grasset (1926)
  • Les Gentilshommes de ceinture, Bernard Grasset (1928)
  • Carnet de route du juif errant, Bernard Grasset (1930)
  • Merlin l'enchanteur, Plon (1931)
  • Poésie du hasard, Bernard Grasset (1934)
  • Ki-Pro-Ko, Gallimard (1935)
  • Le Rossignol napolitain, Bernard Grasset (1937)
  • À l'autre bout de l'arc-en-ciel (1940)
  • La Nuit de Saint Avertin (1942)
  • Rêveries d'un policier amateur, Lugdunum (1945) ; réédité chez Albin Michel en 1951.
  • Hélène et les guerres, Bernard Grasset (1945)
  • Calendrier de Flore (1946)
  • Algorithme, Bernard Grasset (1948)
  • L'enchantement de Grenade, Gallimard (1951)
  • Les crimes innocents, Albin Michel (1952)
  • Royaume des ombres, Albin Michel (1954)
  • Bilan provisoire, Albin Michel (1955)
  • Le Seigneur de l’heure, Gallimard (1955)
  • Le chemin de l'étoile, Bernard Grasset (1956)
  • Roi d’un jour, Albin Michel (1956)
  • Pour solde de tout compte (1958)
  • Double chance, Albin Michel (1959)
  • Zulma l'infidèle, Albin Michel (1960)
  • Visite à Mathusalem, Albin Michel (1961)
  • Le siège de Syracuse, Albin Michel (1962)

Théâtre[3]

  • La Mort de Pan (1909)
  • La Belle et la Bête (1913)
  • Huon de Bordeaux (1922)
  • Petite lumière et l'ourse (1923)
  • Les Taureaux (1947)
  • L’Amour des trois oranges, Bernard Grasset (1947)
  • Une aventure de Don Juan (1956)
  • Flamenca (1965)

Essais

  • Romancero moresque, éditions d'art H. Piazza (1921)
  • La Légende du Cid campeador, éditions d'art H. Piazza (1922)
  • Haute Provence, Emile-Paul Frères (1926)
  • Rencontres avec Richard Wagner, Bernard Grasset (1927)
  • Cinéma, G. Crès (1929)
  • Une âme et pas de violon… Tristan Corbière, Bernard Grasset (1929)
  • Paris-sur-Seine, Bernard Grasset (1939)
  • Journal d'exil , H. Lardanchet (1944)
  • Rhône mon fleuve, Bernard Grasset (1944)
  • Paris ma grand'ville, Flammarion (1949)
  • Contacts allemands - Journal d'un demi-siècle, Albin Michel (1950)

Scénarios et dialogues de cinéma

Notes et références

  1. Archives en ligne de l’état civil des Alpes de Haute-Provence, commune de Digne-les-Bains, acte de naissance no 24 avec mention marginale de décès, année 1884 (page 51/407).
  2. Fleur Hopkins, « L'histoire du prix Maurice Renard (1922-1932) », Rocambole, no 85, , p. 141.
  3. Alexandre Arnoux, Quatre à Lyon, Lugdunum, , 183 p.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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