Alain Maury (astronome)

Il passe sa jeunesse à Frouard et fréquente le lycée Henri-Poincaré de Nancy, dans les années 1970. Il est ancien élève de l'école Louis-Lumière.

Il est membre de l'Union astronomique internationale, il découvre la comète périodique 115P/Maury, la comète non périodique C/1988 C1 (Maury-Phinney) et co-découvre la comète 198P/ODAS.

Photographe scientifique travaillant sur le Palomar Sky Survey II à l'observatoire Palomar. Bien connu comme un découvreur de comètes et de planètes mineures qui s'approchent de la Terre, Maury commence sa carrière professionnelle en France au télescope de Schmidt du CERGA. Il rejoint l'équipe du Mont Palomar de 1984 à 1988.

Lassé de devoir écrire « astéroïdes passant à proximité de la Terre » ou NEO (Near Earth Objects), ou NEA (Near Earth Asteroids), il invente le mot géocroiseur en 1993.

Il découvre plusieurs astéroïdes géocroiseurs dont l'astéroïde Apollo (3838) Épona et les astéroïdes Amor (5370) Taranis et (11284) Belenos.

Il participe au programme OCA-DLR Asteroid Survey (ODAS), qui découvre un grand nombre d'astéroïdes durant les 30 mois de son déroulement, entre 1996 et 1999. Ainsi, il baptise un astéroïde de la ceinture principale : (17777) Ornicar, découvert le 24 mars 1998 à Caussols.

Depuis 2003, Maury et son épouse Alejandra disposent de leur propre observatoire près de San Pedro de Atacama dans le nord du Chili. Ils y organisent des soirées pour faire découvrir le ciel nocturne aux visiteurs, afin de financer leurs recherches personnelles et intéresser le public à l'astronomie.

En mai 2021, Alain Maury et Georges Attard co-découvrent la comète C/2021 J1 (Maury-Attard)[1] dans le cadre du programme d'observation MAP (Maury/Attard/Parrott) utilisant la technique du suivi synthétique[2].

L'astéroïde (3780) Maury porte son nom, la citation de nommage est fournie par David H. Levy à la demande du découvreur[3].

Il est nommé au prix du centenaire de la Société astronomique de France ainsi qu'au prix Julien Saget en 1997.