Rainette aux yeux rouges

Agalychnis callidryas

Agalychnis callidryas
Rainette aux yeux rouges.
Classification selon ASW
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Amphibia
Sous-classe Lissamphibia
Super-ordre Salientia
Ordre Anura
Sous-ordre Neobatrachia
Famille Phyllomedusidae
Genre Agalychnis

Espèce

Agalychnis callidryas
(Cope, 1862)

Synonymes

  • Hyla callidryas Cope, 1862
  • Agalychnis helenae Cope, 1885
  • Agalychnis callidryas taylori Funkhouser, 1957

Statut de conservation UICN


LC  : Préoccupation mineure

Statut CITES

Annexe II , Rév. du 23 juin 2010

Agalychnis callidryas, la Rainette aux yeux rouges, est une espèce d'amphibiens de la famille des Phyllomedusidae[1].

Description

Agalychnis callidryas[2] mesure jusqu'à 59 mm pour les mâles et jusqu'à 77 mm pour les femelles. Sa face dorsale varie du vert feuille au vert foncé. Ses flancs sont bleu foncé, violet ou brun et sont marquées de barres obliques verticales jaunes ou crème. Ses membres sont teintés de bleu ou d'orange. Sa face ventrale est blanche. Ses yeux, globuleux, sont rouges et ont des pupilles verticales. La peau de son dos comme de son ventre est lisse. Les juvéniles sont capables de changer de couleur passant du vert le jour à violacé ou brun rougeâtre la nuit. Leurs yeux sont davantage jaunes que rouges et leurs flancs sont dépourvus de marques claires.

Ses yeux rouges aux pupilles verticales sont à l'origine de son nom. Ses mœurs sont nocturnes. Ses prédateurs sont des oiseaux nocturnes, des chauves-souris et des serpents qui la consomment malgré la présence de substances toxiques dans sa peau.

Répartition

Aire de répartition de l'espèce Agalychnis callidryas selon l'UICN (consulté le ).

Cette espèce se rencontre du niveau de la mer jusqu'à 1 325 m d'altitude dans les forêts des basses-terres[1] :

Elle est surtout présente le long de la côte de la mer des Caraïbes.

Reproduction

Les têtards mesurent jusqu'à 48 mm et sont gris olivâtre.

Plasticité phénotypique

Les embryons de la rainette aux yeux rouges ont démontré une plasticité phénotypique, leur permettant d'éclore de manière précoce en réponse à un danger pour se protéger. Des expériences ont montré qu'en cas d'attaque de la part de serpents (Leptodeira), les œufs avaient éclos rapidement, permettant aux têtards de leur échapper et de rejoindre l'eau, où leurs chances de survie sont plus élevées[3].

Publication originale

  • (en) Cope, 1862 : Catalogues of the Reptiles Obtained during the Explorations of the Parana, Paraguay, Vermejo and Uraguay Rivers, by Capt. Thos. J. Page, U. S. N.; And of Those Procured by Lieut. N. Michler, U. S. Top. Eng., Commander of the Expedition Conducting the Survey of the Atrato River. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, vol. 14, p. 346-359 (texte intégral).

Liens externes

Notes et références

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