Adrexo

En 1979, le groupe Spir Communication crée la Société de Distribution et de Promotion (SDP), une filiale spécialisée dans la distribution de journaux gratuits. La société se développe avec la distribution d’imprimés publicitaires en boites à lettres^{[réf. nécessaire]}. En 2000, SDP est rebaptisée Adrexo^{[réf. souhaitée]}.

En 2006, Adrexo devient le premier opérateur privé à livrer des colis à domicile[3] à la suite d'un rapprochement avec la société Distrihome[4]. En 2008, la société Distrihome est finalement rachetée auprès du groupe Yves Rocher, Adrexo Colis est créé^{[réf. souhaitée]}.

En février 2012, Frédéric Pons, est condamné en tant que dirigeant d'Adrexo et d'Adrexo Sud-Ouest pour travail dissimulé par la cour d'appel de Mont-de-Marsan[5].

En mars 2012, Adrexo cède sa filiale Adrexo Colis au directeur général d’Adrexo Frédéric Pons et au directeur de sa filiale Éric Paumier, avec l'appui du fondateur de Voyage Privé, Denis Philippon. Cette filiale, devenue indépendante, est rebaptisée Colis Privé.

En 2014, Adrexo lance ses offres numériques qui restent néanmoins marginales dans l'activité de l'entreprise^{[réf. souhaitée]}.

Le 3 janvier 2017, la société Adrexo est acquise par un trio d’entrepreneurs composé d’Eric Paumier, Frédéric Pons et Guillaume Salabert[6]. Adrexo et ses filiales - AD Services et AD Productions - rejoignent la holding Hopps Group.

En juillet 2019, encouragé par le Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), trois opérateur bancaires participent à son refinancement.[7].

Le groupe estime son effectif en 2019 à 18 000 salariés[8].

En février 2020 à la veille de son probable placement en redressement judiciaire, boucle in-extremis son plan de financement de 31,5 millions d'euros. Sur une dette de 61 millions d'euros, l'État consent alors à geler la dette fiscale de 6 millions d'euros. L'entreprise compte alors sur les prospectus publicitaire des grandes enseignes comme levier de croissance[7].

En 2021, la société est mise en cause par la classe politique française pour de grandes défaillances dans la distributions des documents officiels de propagande électorale lors de la campagne des élections régionales. La presse et des particuliers font écho de plis électoraux déposés au pied de poubelles[9], à même le sol dans les immeubles[10], en pleine nature[11], ou tout simplement jamais livrés[12]. La société est accusée par Gérald Darmanin, alors ministre de l'Intérieur, d’avoir « particulièrement mal distribué une partie de la propagande électorale », le contraignant à présenter les « excuses » du gouvernement, quand Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, évoque la « distribution délirante par Adrexo »[13]. Christian Jacob, président des Républicains, et le député de La France insoumise, Adrien Quatennens, pointeront également du doigt le problème[14]. L'Association des maires de France et l'Assemblée des départements de France et Régions de France publieront à cette occasion un communiqué pointant « la défaillance » de l'opération, « malgré les nombreuses alertes » remontées au ministère de l'Intérieur. Le 23 juin, La Poste annonce qu'elle est en charge de reprendre 5 millions de plis confiés à Adrexo pour la distribution du second tour des élections[15]. Le 13 août, en raison de ces dysfonctionnements, le ministère de l'Intérieur résilie le contrat qui le liait à la société[16].

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