Adélaïde Valentin

Adélaïde Valentin, parfois seulement nommée colonelle Valentin, est une ouvrière communarde française. Elle est, durant le dernier mois de la Commune de Paris, colonelle de la légion des Fédérées.

Pour les articles homonymes, voir Valentin.

Adélaïde Valentin
colonelle Valentin

La Colonelle par Bertall dans Les Communeux : Types, caractères, costumes en 1871.

Origine France
Allégeance  Commune de Paris
Unité XIIe légion
Grade Colonelle
Années de service mai 1871
Commandement Légion des Fédérées
Conflits Commune de Paris
Autres fonctions Ouvrière
Clubiste

Adélaïde Valentin participe en à la fondation de l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés dont elle devient déléguée au Comité central provisoire. Présente au sein des clubs, en particulier celui de l'église Saint-Éloi du 12e arrondissement, elle dirige à partir du la légion des Fédérées, une organisation militaire exclusivement féminine au sein de laquelle elle participe à la chasse des réfractaires. Elle se fait remarquer par ses paroles virulentes dans les clubs, où elle exhorte les femmes à participer à la défense de la Commune.

Sa vie postérieure à la Commune n'est pas connue.

Biographie

Très peu d'éléments de la vie d'Adélaïde Valentin sont connus, en particulier rien en-dehors de son parcours durant la Commune de Paris[1]. Elle est ouvrière et est domiciliée cour des Petites-Écuries, dans le 10e arrondissement de Paris[2].

Engagement communard dans le 12e arrondissement

L'insurrection de la Commune de Paris débute par le soulèvement du et la nouvelle organisation politique est proclamée le . La vie politique s'organise autour d'un Conseil élu (doté d'une commission exécutive) et de réunions publiques dans des clubs  déjà présents avant le soulèvement , qui réunissent « citoyens » et « citoyennes » d'un même quartier ou aux opinions similaires[3].

Les premières mentions d'Adélaïde Valentin remontent au mois d'. Elle est une communarde active qui fréquente plusieurs clubs[2]. Sa participation est attestée au club du Comité de vigilance du IVe arrondissement à l'église Saint-Paul, au club des Prolétaires, établi à l'église Saint-Ambroise (11e arrondissement), et au club Éloi, qui occupe l'église Saint-Éloi (12e arrondissement)[2]. Au sein de ce dernier, la participation des femmes est importante[4] ; élus de la Commune, de l'arrondissement et officiers de la Garde nationale s'y rendent aussi, ce qui en fait le centre de l'action révolutionnaire du 12e arrondissement[5].

À la fin du mois d', un Comité de républicaines est mis sur pied dans l'arrondissement, soutenu par le maire Jean Fenouillas, dit Philippe, afin de participer à l'organisation de l'assistance publique[1]. Il peut s'agir de la branche locale de l'Union des femmes[5]. L'historien britannique Martin Philip Johnson avance qu'Adélaïde Valentin a pu en être membre. Il se base sur l'accusation portée par une autre membre, Julie Magot, devant le conseil de guerre après la Commune. Elle accuse Valentin d'avoir aidé à expulser des religieuses d'une institution caritative locale, ce qui correspond aux types d'actions pratiquées par le Comité de républicaines[1].

Déléguée de l'Union des femmes

Adélaïde Valentin participe à la fondation de l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés, mouvement féministe dirigé par Élisabeth Dmitrieff[6],[7]. Elle est l'une des sept déléguées  toutes ouvrières[6],[8]  au Comité central provisoire le [1]. L'organisation, la plus importante des différents organismes indépendants du gouvernement de la Commune, est constituée de comités présents dans chaque arrondissement qui sont réunis au sein d'un Comité central[9].

Le , elle figure en tête des huit signataires  les sept déléguées et Dmitrieff[8]  d'une adresse à la Commission exécutive de la Commune[alpha 1] publiée au Journal officiel[2],[1] puis dans Le Cri du peuple[10], dans laquelle l'Union des femmes demande une assistance organisationnelle et déclare ses intentions : restructurer le travail féminin et prendre part activement à la défense de la ville[2],[11]. Le , avec Blanche Lefebvre et la citoyenne Girard[12], elle est signataire de l'avis de la troisième réunion publique organisée le par l'Union des femmes à l'église Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant[2],[13], où sont désignées des déléguées supplémentaires pour les comités d'arrondissement[12]. Adélaïde Valentin n'est pas membre du nouveau Comité central mis en place après la quatrième réunion publique, qui est composée par des déléguées de chacune des branches de l'Union par arrondissement[9].

Colonelle de la légion des Fédérées

Proclamation de la « 1re compagnie des citoyennes volontaires » dans le 12e arrondissement, signée par Jules Montels (issu des Murailles politiques françaises, 1874[14]).

Adélaïde Valentin devient au cours du mois de colonelle de la légion des Fédérées. Cette unité, exclusivement féminine, est fondée le par le colonel Jules Montels, sur l'ordre du maire du 12e arrondissement Philippe[15]. La légion a pour mission d'organiser la chasse aux réfractaires, une activité déjà pratiquée par les femmes. Elle est armée et organisée militairement[4], rattachée à la XIIe légion (Garde nationale du 12e arrondissement)[16] et ses membres sont compris entre une vingtaine et une centaine selon les témoignages. Cependant, les femmes sont cantonnées à un rôle d'exemple. Elles ne s'en prennent pas directement aux réfractaires, et doivent faire appel aux hommes de la Garde nationale[4]. La légion reçoit la participation des femmes du club Éloi[15],[17]. Adélaïde Valentin, faite colonelle, est choisie pour diriger la légion[2],[17], aux côtés de la capitaine Louise Neckbecker[4] (née Keinerknecht, passementière âgée de 28 ans, ambulancière de la rue de Charenton[18]) et de la porte-drapeau Marie Rogissart[17].

Dès le , les femmes marchent aux côtés de la XIIe légion, d'après Benoît Malon, membre du Conseil de la Commune[15]. Leurs défilés sont attestés par différents témoignages[4] ; Louise Neckbecker est vue durant le mois de mai « ornée d'un brassard rouge, recevant devant la mairie du 12e arrondissement des mains de la femme Valentin, un drapeau rouge qu'elle a porté a l'Hôtel-de-ville, escorté d'environ cent autres femmes »[19].

Il ne subsiste pas de traces directes des actions d'Adélaïde Valentin mais des témoignages concordent sur son rôle. Plusieurs hommes ont témoigné avoir été arrêtés par des gardes nationaux sur dénonciation des femmes de la légion[4]. Sont en revanche connues plusieurs de ses prises de paroles aux clubs, dans lesquelles elle exhorte les femmes à rejoindre les rangs armés de la Commune, et qui sont remarquées pour leur virulence par les témoins[4]. Les fédérées sont en effet très présentes au club Éloi[4], où elles organisent un total de neuf réunions[2].

Semaine sanglante et disparition

Le dernier discours d'Adélaïde Valentin qui nous est parvenu s'est tenu au club des Prolétaires le , à la veille de l'entrée des Versaillais dans Paris, qui marque le début de la Semaine sanglante et la chute de la Commune. D'après le procès-verbal de la réunion[alpha 2], Valentin engage les femmes à rejoindre la légion des Fédérées : elle appelle « toutes les citoyennes à se rendre utiles à la cause que nous défendons aujourd'hui ; elle dit de garder les postes dans Paris pendant que les hommes iront au combat ». Elle termine son discours martial en demandant à ce que « les fleurs qui se trouvent aux autels, chapelles et partout auprès des madones, qu'on les donne dans les écoles comme récompense aux enfants pour orner les mansardes des pauvres gens »[21],[22]  mai est le mois de la Vierge Marie[21]  et « la distribution de défroques confisquées des religieuses [...] aux enfants »[2],[22]. Sa proposition est adoptée à l'unanimité[22]. Un membre du club la remercie et l'invite à revenir, une reconnaissance peu habituelle  que l'historien Martin Philip Johnson interprète comme une appréciation de son statut de colonelle[21].

Après le , aucune trace ne subsiste d'Adélaïde Valentin. On ne sait pas ce qu'elle fit pendant la Semaine sanglante[4], on ignore tout de sa vie postérieure à la Commune, et même si elle a survécu à la répression[2]. Les combattantes de la légion subirent de lourdes condamnations et Marie Rogissart est déportée en Nouvelle-Calédonie[17],[23].

Représentation

Portrait hystérique et discours rapportés

Une séance du Club des femmes dans l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, gravure de Frédéric Lix pour Le Monde illustré du .

L'abbé Paul Fontoulieu, observateur anti-communard mais généralement fiable, lui dresse dans son ouvrage Les Églises de Paris sous la Commune un portrait hystérique. Il décrit une femme « petite, grasse, à cheveux rouges ; une énergumène de la pire espèce que l'on voit à l'ouverture de tous les clubs »[alpha 3], « fille publique »[alpha 4] et « maîtresse de Philippe »[alpha 5],[1]. Il la cite à plusieurs reprises mais ne reprend que des paroles virulentes, voir violentes, telle que : « J'engage toutes les femmes a dénoncer leurs maris et a leur faire prendre les armes. S'ils refusent, fusillez-les ! » à la séance du du club Éloi. Elles sont pourtant contrastées par le seul autre discours connu d'elle dans un club qui n'est pas rapporté par Fontoulieu mais par le procès-verbal de la séance. Le au club des Prolétaires, elle porte à une attention envers la Sainte Vierge et les enfants les plus pauvres[24].

La citation du est confirmée par un témoin oculaire, qui affirme lors d'un conseil de guerre avoir assisté à la déclaration d'une femme au club Éloi qui appelaient les citoyennes à s'en prendre à leurs maris s'ils refusaient de rejoindre l'armée, sans préciser toutefois l'identité de l'oratrice[1]. Un autre témoin du club Éloi : « J'ai vu [...] une femme monter dans la chaire avec un revolver à la main. Elle disait qu'elle brûlerait la cervelle a son mari s'il ne voulait pas marcher et que toutes les femmes devaient en faire autant. » Fontoulieu attribue des propos similaires à Valentin[alpha 6],[25]. Après la chute de la Commune, lorsque sa camarade Julie Magot tente de se disculper devant le conseil de guerre, elle accuse Valentin d'être une clubiste très violente et d'avoir menacé son propre époux, qui serait un employé de la mairie[1].

Paul Fontoulieu rapporte également qu'« elle était toujours armée » d'un sabre[26],[alpha 5]. Il cite la séance du club des Prolétaires du , où, brandissant un sabre, elle aurait dénoncé : « Citoyens, il y a encore dans le quartier ces canailles de prêtres. C'est une honte. En sortant d'ici, il faut aller les égorger et les hacher comme de la viande de cochon[26],[alpha 5]. » Adélaïde Valentin n'est pas la seule femme à montrer son arme à la tribune pour intimider ou renforcer ses propos, Julie Magot en a été accusée et Louise Michel écrit dans ses Souvenirs en 1898[alpha 7] : « Je déposais d'ordinaire près de moi sur le bureau un petit pistolet sans chien, qui habilement placé et saisi au bon moment arrêta souvent les gens de l'ordre »[27].

Illustration de Bertall

La Barricade par Bertall, 1871.

Au sein de la série de portraits Les Communeux : Types, caractères, costumes de Bertall publiée en 1871[alpha 8], figure une illustration intitulée La Colonelle que le dictionnaire Le Maitron rapproche de la « colonelle Valentin »[2]. Une femme est représentée à mi-chemin entre les rôles de genre féminin et masculin[28]. Elle est vêtue d'un costume d'officier (avec épaulettes et képi), d'un pantalon moulant, tient ses cheveux enroulés et est armée d'un sabre. Elle est située entre deux hommes et une femme en habits genrés qui sont esquissés à l'arrière-plan[29],[28]. Sa posture, à la fois masculine et féminine[28], fière[30],[29], diffère d'une autre illustration de femme, La Barricade. Sur celle-ci, une combattante en action possède cette fois-ci une figure clairement féminine  mais à l'apparence hirsute et rude, voir disgracieuse, proche de la caricature des « pétroleuses »[30],[28]  mais est isolée[28]. La posture masculine est aussi présente dans l'illustration d'une clubiste, Club à l'église, debout dans la chaire d'une église devant une assemblée armée[29]. Ces mises en scènes illustrent le point de vue anti-communard[30],[29] du chaos social qu'est censé être la Commune, en particulier des mœurs basses attribuées aux femmes révolutionnaires[29].

Annexes

Articles connexes

Notices biographiques

  • « Valentin Adélaïde, dite « la colonelle » », dans Michel Cordillot (coord.), La Commune de Paris 1871 : Les acteurs, les évènements, les lieux, Éditions de l'Atelier, coll. « Maitron », , 1437 p. (ISBN 978-2-7082-4596-9), p. 1304.
  • « Valentin Adélaïde », dans Claudine Rey, Annie Limoge-Gayat et Sylvie Pépino, Petit dictionnaire des femmes de la Commune de Paris, 1871 : Les Oubliées de l'histoire, Limoges, Le bruit des autres, , 301 p. (ISBN 978-2-35652-085-2).

Source primaire

Ouvrages et articles généraux

  • Édith Thomas, Les « Pétroleuses », Éditions Gallimard, coll. « La suite des temps », , 295 p..
    Édition utilisée pour cet article, enrichie d'une préface et de notes : Édith Thomas (préf. Chloé Leprince), Les « Pétroleuses », Éditions Gallimar, coll. « Folio histoire », , 394 p. (ISBN 978-2-07-287973-9).
  • (en) Martin Philip Johnson, « Citizenship and gender: the légion des Fédérées in the Paris Commune of 1871 », French History, vol. 8, no 3, , p. 276-295 (lire en ligne).
  • (en) Carolyn J. Eichner, Surmounting the Barricades: Women in the Paris Commune, Indiana University Press, , 279 p. (ISBN 978-0-2533-4442-7, lire en ligne).
    Traduit en français par Bastien Craipin, Franchir les barricades : Les femmes dans la Commune de Paris, Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles », , 312 p. (ISBN 979-10-351-0522-8).

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Citoyennes déléguées membre du Comité central des citoyennes, « Adresse des citoyennes à la commission exécutive de la Commune de Paris », Journal officiel, no 104, , p. 1 (lire en ligne [PDF]).
  2. À la différence des autres clubs, les procès-verbaux des séances du club des Prolétaires nous sont parvenues et sont conservés au service historique de la Défense ; il est donc l'un des mieux documentés[20].
  3. Fontoulieu 1873, p. 317-318.
  4. Fontoulieu 1873, p. 63.
  5. Fontoulieu 1873, p. 198.
  6. Fontoulieu 1873, p. 63 : « La citoyenne Valentin, fille publique, qui, le , brûla la cervelle à son souteneur, parce qu'il ne voulait pas aller aux barricades ».
  7. Louise Michel, La Commune. Histoire et souvenirs, Paris, P.-V. Stock, , 427 p. (notice BnF no FRBNF30942477, lire sur Wikisource), p. 34.
  8. Bertall, Les Communeux, 1871. Types, caractères, costumes, Paris, Gotschalk, , 34 p. (notice BnF no FRBNF31805298)
    Réédition disponible sur Gallica : Bertall, Les Communeux, 1871 : Types, caractères, costumes, Paris, E. Plon, (1re éd. 1871), 40 p. (notice BnF no FRBNF30094380, lire en ligne).

Références

  1. Philip Johnson 1994, p. 287.
  2. Le Maitron 2021, p. 1304.
  3. Michel Cordillot, « Les clubs sous la Commune », dans Michel Cordillot (coord.), La Commune de Paris 1871 : Les acteurs, les évènements, les lieux, Éditions de l'Atelier, coll. « Maitron », , 1437 p. (ISBN 978-2-7082-4596-9).
  4. Quentin Deluermoz, « Des communardes sur les barricades », dans Coline Cardi et Geneviève Pruvost (dir.), Penser la violence des femmes, La Découverte, , 448 p. (lire en ligne), p. 106-111.
  5. Martin Phillip Johnson, The Paradise of Association : Political Culture and Popular Organizations in the Paris Commune of 1871, Ithaca, New York, University of Michigan Press, , 321 p. (ISBN 978-0-4721-0724-7, lire en ligne), p. 249-254.
  6. Eichner 2004, p. 70.
  7. Christine Fauré (dir.), Encyclopédie politique et historique des femmes (Europe, Amérique du Nord), Presses universitaires de France, , 885 p. (ISBN 978-2-1304-8316-8), p. 429.
  8. Thomas 2021, p. 121.
  9. Florence Braka, « L'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés », dans Michel Cordillot (coord.), La Commune de Paris 1871 : Les acteurs, les évènements, les lieux, Éditions de l'Atelier, coll. « Maitron », , 1437 p. (ISBN 978-2-7082-4596-9), p. 721-725.
  10. Michèle Audin, « Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés », sur La Commune de Paris, (consulté le ).
  11. Eichner 2004, p. 73.
  12. « Lefèbvre (ou Lefèvre) Blanche », dans Michel Cordillot (coord.), La Commune de Paris 1871 : Les acteurs, les évènements, les lieux, Éditions de l'Atelier, coll. « Maitron », , 1437 p. (ISBN 978-2-7082-4596-9), p. 792-793.
  13. Eichner 2004, p. 80.
  14. Les Murailles politiques françaises, t. II : La Commune, Paris - Versailles - La Province, 18 mars - 27 mai 1871, Paris, L. Le Chevalier Éditeur, , 676 p. (lire en ligne), p. 505.
  15. Philip Johnson 1994, p. 286.
  16. Thomas 1963.
  17. Jacques Rougerie, « La Révolution avec ou sans la femme ? La Commune de 1871 », dans Christine Fauré (dir.), Encyclopédie politique et historique des Femmes : Europe, Amérique du Nord, Paris, Presses universitaires de France, , 885 p. (ISBN 2-13-048316-X, lire en ligne).
  18. « Neibecker Louise, Élisa (veuve), née Keinerknecht. [aussi Neckbecker] », sur Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  19. Philip Johnson 1994, p. 288-289.
  20. Thomas 2021, p. 150.
  21. Philip Johnson 1994, p. 288.
  22. Thomas 2021, p. 151.
  23. Quentin Deluermoz, « Ambigüe criminalité : le traitement judiciaire des femmes de la Commune ou le retour à l'ordre sexuel et politique », dans Frédéric Chauvaud et Gilles Malandain (dir.), Impossibles victimes, impossibles coupables : Les femmes devant la justice (XIXe – XXe siècles), Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 316 p. (lire en ligne), p. 133-145.
  24. Philip Johnson 1994, p. 287-288.
  25. Philip Johnson 1994, p. 290.
  26. Eichner 2004, p. 139.
  27. Philip Johnson 1994, p. 290-291.
  28. (en) Gay L. Gullickson, Unruly Women of Paris: Images of the Commune, Cornell University Press, , 304 p. (ISBN 978-1-5017-2529-6, lire en ligne), p. 105-109.
  29. (en) Michaeal Dorsch, French Sculpture Following the Franco-Prussian War, 1870-80 : Realist Allegories and the Commemoration of Defeat, Routledge, , 220 p. (ISBN 978-1-3515-6640-7, lire en ligne), p. 68-70.
  30. Fabrice Masanès, « Réalisme et propagande anticommunarde : Le fichier de Bertall », Gavroche, no 109, , p. 13-17 (lire en ligne [PDF]).
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