Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts

L'Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, autrement connue sous le nom de Beït El Hikma, est une fondation tunisienne fondée en 1983[1].

Vue du palais Zarrouk, siège de l'académie.

De nos jours, elle accueille les plus fameux écrivains et intellectuels de Tunisie, comme Mohamed Talbi[2] et Mnaouar Smadah[3]. En outre, l'organisation est le plus grand éditeur de recherches scientifiques et de thèses du pays.

Son siège, offert par l'État, est le palais Zarrouk[1] situé au numéro 25 de l'avenue de la République à Carthage[4].

Historique

Le but initial de la création de l'académie est de commémorer l'époque des maisons de la sagesse ainsi que de faire revivre l'institution fondée au IXe siècle à Kairouan[5].

La fondation est élevée par une loi de 1996 au statut d'entreprise publique à caractère non administratif, dotée de la personnalité civile et de l'indépendance financière, et dénommée Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts « Beït al-Hikma »[1].

Composition

Direction

L'institution a été successivement présidée par les personnalités suivantes[6] :

Conseil académique

Mohamed Talbi est nommé président du Conseil académique pour l'année 2011[11].

Conseil scientifique

Le Conseil scientifique est créé en 2011[12]. Les candidatures sont à déposer pour , l'élection étant prévue en octobre de la même année ; les candidats doivent être des professeurs d'université[4].

En février 2020, la composition du conseil est la suivante[13],[14].

Membres actifs résidents en Tunisie

  • Mohamed Salah Abbassi : microbiologie
  • Chedly Abdelly : biologie végétale
  • Mokdad Arfa-Mensia : philosophie islamique
  • Kahéna Attia : cinéma
  • Jelloul Azzouna : roman
  • Alia Baccar Bournaz : littérature française
  • Jalila Baccar : théâtre
  • Raja Bahri Yassine : langue et littérature espagnole
  • Ali Baklouti : mathématiques
  • Samir Becha : musique
  • Faïka Béjaoui : architecture
  • Sadok Belaïd : droit constitutionnel
  • Emna Belhadj Yahia : roman
  • Amor Belhedi : géographie
  • Moncef Ben Abdeljelil : études arabo-islamiques
  • Yadh Ben Achour : droit constitutionnel
  • Hichem Ben Ammar : cinéma
  • Taoufik Ben Ameur : civilisation arabo-islamique
  • Hamadi Ben Jaballah : philosophie
  • Zohra Ben Lakhdar Akrout : physique
  • Mahmoud Ben Romdhane : sciences économiques
  • Béchir Ben Slama : roman
  • Mustapha Besbes : hydrologie
  • Azedine Beschaouch : épigraphie
  • Habib Bida : arts plastiques
  • Férid Boughedir : cinéma
  • Habiba Bouhamed Chaabouni : génétique humaine
  • Mohamed Bouhlel : théologie
  • Rafik Boukhris : endocrinologie
  • Mongi Bourgou : géographie
  • Mounira Chapoutot : histoire médiévale
  • Faouzia Charfi : physique et sciences humaines
  • Mohamed Slaheddine Cherif : langue et littérature arabe
  • Mohamed Chtioui : civilisation arabo-islamique
  • Sihem Debbabi Missaoui : civilisation arabo-islamique
  • Mehdi Mahmoud Dellagi : architecture
  • Kalthoum Meziou-Douraï : droit
  • Hichem Djaït : histoire de l'islam
  • Mohamed El Ayeb : immunologie
  • Rafik El Kamel : arts plastiques
  • Amel Ben Ammar Elgaaïed : immunologie
  • Hmida Ennaifer : islamologie
  • Mounir Fendri : langue et littérature allemande
  • Mohamed Kameleddine Gaha : littérature et civilisation française
  • Khaled Ghedira : informatique et mathématiques appliquées
  • Mahmoud Guettat : musique
  • Abdelhamid Hassairi : mathématiques
  • Mohamed Hassen : histoire
  • Abdelhamid Hénia : histoire contemporaine
  • Fadhel Jaïbi : théâtre
  • Anouar Jarraya : biochimie
  • Bassem Jmal : civilisation arabo-islamique
  • Souad Kamoun Chouk : gestion des systèmes d'information
  • Mohamed Kerrou : anthropologie
  • Mounir Khélifa : langue et littérature anglaise
  • Ali Louati : littérature et écriture dramatique
  • Mehdi Mabrouk : sciences sociales
  • Ezzedine Madani : écriture théâtrale
  • Faouzi Mahfoudh : histoire et archéologie
  • Mohamed Mahjoub : philosophie
  • Ammar Mahjoubi : histoire
  • Mabrouk Manaï : poésie et littérature arabe
  • Ahmed Marrakchi : ingénierie électronique
  • Mohamed Habib Marzouki : philosophie islamique
  • Samir Marzouki : littérature et civilisation française
  • Anis Meddeb : histoire de la musique
  • Moez Mrabet : théâtre
  • Abdessalem Mseddi : linguistique
  • Mustapha Kamel Nabli : sciences économiques
  • Mélika Ouelbani : philosophie
  • Moncef Ouhaïbi : poésie et littérature arabe
  • Nejia Ourimi : civilisation arabo-islamique
  • Jaleleddine Saïd : philosophie
  • Abdeljalil Ben Salem : théologie
  • Hammadi Sammoud : langue et littérature arabe
  • Mahmoud Tarchouna : littérature comparée
  • Abdeljelil Temimi : histoire
  • Fathi Triki : philosophie
  • Rachida Triki : philosophie et esthétique
  • Samir Triki : arts plastiques

Membres associés

Membres associés de nationalités étrangères

Membres honorifiques de nationalité tunisienne

Membres correspondants

  • Ahmed Abbes : mathématiques
  • Mehdi Abdeljaoued : mathématiques et histoire des mathématiques
  • Jellal Abdelkafi : architecture, paysagisme et urbanisme
  • Hafedh Abdelmlak : vétérinaire et nanosciences
  • Habib Ammari : mathématiques appliquées
  • Hassen Amri : chimie et physique
  • Akissa Bahri : agriculture et eau
  • Kamel Barkaoui : informatique fondamentale
  • Ridha Béhi : cinéma
  • Ibrahim Ben Mrad : lexicologie et linguistique
  • Kamel Ben Ouanès : critique de cinéma
  • Francisco Carrillo-Montesinos : sciences sociales
  • Amel Hamza Chaffaï : biologie marine
  • Faten Chouba : arts plastiques
  • Essedik Jeddi : psychiatrie et psychologie clinique
  • Mohamed Jmaiel : informatique
  • Elyès Jouini : économie et mathématiques
  • Ali Mili : informatique
  • Leïla Sebaï : chorégraphie et archéologie
  • Khalifa Trimèche : mathématiques

Missions

La mission[1] de l'académie porte surtout sur l'organisation de colloques et réunions entre intellectuels dans les différents domaines relevant de ses attributions, l'encouragement de la recherche scientifique et des échanges culturels et scientifiques, le développement de l'esprit scientifique de la population et l'enrichissement de la langue arabe, le regroupement du potentiel scientifique de la Tunisie, le bon service et usage des sciences et des arts, ainsi que d'autres rôles comme la contribution à la sauvegarde du patrimoine dans les domaines de la recherche et de l'édition, l'élaboration de dictionnaires et d'encyclopédies, la traduction d'ouvrages, l'encouragement à la création et à la diffusion d'« œuvres de l'esprit et de l'art », la présentation d'avis sur les questions relevant de ses attributions et dont elle serait saisie par l'autorité de tutelle, les autres départements ministériels ou toute autre institution.

Références

Lien externe

  • Portail de la Tunisie
  • Portail de la culture
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.