Abus sexuels sur les femmes dans l'Église catholique

Les abus sexuels sur les femmes dans l'Église catholique, désignent des agressions sexuelles de femmes, principalement des religieuses, commises au sein de l'Église catholique par certains de ses clercs et agents pastoraux.

Dans les années 1990, cinq rapports dont ceux de Maura O’Donohue et Marie MacDonald, sont adressés au Vatican concernant des agressions sexuelles de religieuses par des prêtres. Ceux-ci sont rendus publics en 2001. Joaquín Navarro-Valls, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, indique en 2001 connaitre ce problème mais qu'il se limite à une zone géographique bien précise. Le 5 avril 2001, le Parlement européen vote un texte pour condamner les violences sexuelles à l'égard des femmes, et cite en particulier les abus à l'égard des religieuses catholiques.

En février 2019, le pape François évoque le dossier des religieuses abusées et victimes d'agressions sexuelles allant jusqu'à employer les termes d'« esclavage des femmes ». En 2020, le cardinal João Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, indique qu'il existe bien des prêtres abusant de religieuses mais « il commence à apparaître des cas d’abus sexuels entre sœurs ».

Contexte et analyses

En 2020, on compte approximativement 660 000 religieuses au sein de l'Église catholique[1].

Positionnements du Vatican

En mars 2001, après la publication de rapports[alpha 1] évoquant des abus sexuels à l'égard de religieuses essentiellement en Afrique, le porte parole du Vatican Joaquín Navarro-Valls indique : « Le problème est connu et concerne une zone géographique limitée »[2]. Le 5 avril 2001, le Parlement européen vote un texte pour condamner les violences sexuelles à l'égard des femmes, et cite en particulier les religieuses catholiques. Le texte demande de rétablir dans leurs fonctions les religieuses démises de leurs fonctions à la suite des révélations qu'elles ont faites. Le Vatican ne réagit pas. Pour Lousewies van der Laan (en), une des députées européennes à l'origine du texte : « Comme d'habitude, l'histoire se répète. Des hommes au pouvoir n'écoutent pas des femmes victimes et rien ne bouge »[3].

En mars 2018, Lucetta Scaraffia éditorialiste de L'Osservatore Romano signe un texte dans le mensuel, Femmes, Église, Monde dénonçant le travail pratiquement gratuit des religieuses au service des cardinaux. Puis en février 2019, elle traite le scandale des religieuses abusées sexuellement et violées par des membres du clergé[4] et le fait que celles-ci soient forcées à avorter secrètement ou à avoir des enfants non reconnus par leur père[5].

Dans sa Lettre au peuple de Dieu d'août 2018, le pape François dénonce les « abus sexuels, abus de pouvoir et abus de conscience ». Il considère que ces abus ont pour origine une « manière déviante de concevoir l'autorité de l'Église »[6]. Le 5 février 2019, il évoque directement le dossier des religieuses abusées et victimes d'agressions sexuelles : « Le pape Benoît XVI a eu le courage de dissoudre une congrégation féminine qui avait un certain niveau de problème parce que cet esclavage des femmes s’était installé, esclavage des femmes de la part des clercs et du fondateur. Parfois le fondateur prend la liberté, vide cette liberté à des sœurs et peut alors se produire ce genre de choses ». La congrégation évoquée par le pape est l’Institut des sœurs de Saint Jean et Saint Dominique[7].

En 2020, le cardinal João Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, indique qu'il existe bien des prêtres abusant de religieuses mais « il commence à apparaître des cas d’abus sexuels entre sœurs ». Il mentionne aussi des religieuses obligées de se prostituer pour survivre[8].

Analyses

La théologienne belge Karlijn Demasure (en).

En 2001, Marie Mc Donald, auteure d'un rapport sur des abus de religieuses notamment en Afrique considère :« On leur a appris à s'estimer inférieures, à être soumises et à obéir. Il est compréhensible, alors, qu'une religieuse trouve impossible de résister à un membre du clergé qui lui demande des faveurs sexuelles. Ces hommes sont vus comme des figures d'autorité à qui l'on doit obéir ». Par ailleurs ces clercs ont reçu, en général, une formation supérieure à celle des religieuses, ce qui leur permet de justifier leurs actes avec des raisonnements théologiques[2].

La théologienne belge Karlijn Demasure (en) indique que lors d'un accompagnement spirituel le prêtre a un « pouvoir sur la religieuse ». Elle se confie à lui, il connait ses aspirations, ses inquiétudes, parfois ses désirs. Par contre la religieuse ne connait rien de personnel de son guide spirituel. Quand une religieuse, subit un abus spirituel ou sexuel, elle hésite à le faire savoir, par peur d'être exclue du groupe. Par ailleurs pour Karjlin Demasure, il faut modifier la théologie qui concerne les prêtres, les remettre dans le monde des « pécheurs ». Elle soutient le pape François dans sa volonté de remettre en cause le cléricalisme[9].

Lors de son audition auprès de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église, en février 2020, la docteur Isabelle Chartier-Siben, présidente de l'association « C'est à dire », classe en trois catégories les conditions d'abus d'une religieuse. La première concerne la victime qui ne peut pas refuser une relation sexuelle, celle-ci est dans l'ordre des choses. Elle doit obéissance aux prêtres et ne peut que se soumettre. Les deux autres cas relèvent de la manipulation mentale. La communauté qui accueille la religieuse a élaboré un concept qui justifie et permet les abus. Par exemple l'« amour d'amitié » au sein de la communauté Saint-Jean est à l'origine de multiples agressions. La dernière catégorie concerne une relation personnelle entre la victime et le clerc. Dans les trois cas la victime ne peut pas refuser, elle n'est pas libre[10].

Stéphane Joulain, prêtre et psychothérapeute, explique qu'il existe une évolution de la culture cléricale, qui place les clercs au dessus des autres fidèles, il agit alors in persona Christi[alpha 2]. Ainsi certains clercs se considèrent comme supérieur ce qui justifie, à leurs yeux, les abus commis[11].

Solutions avancées

En 2019, l’union internationale des supérieures générales (UISG) qui regroupe 450 000 religieuses insiste sur la formation des religieuses. Ainsi la notion d'obéissance[alpha 3] peut être détournée et conduire à des abus. L'association appelle à supprimer la « culture du secret » et à libérer la parole[12].

En 2019, le pape François rend obligatoire aux clercs qui ont connaissance d'abus sexuels de le signaler à leur hiérarchie ecclésiastique. Par ailleurs, il décide de lever le secret pontifical concernant les agressions sexuelles, ainsi que la teneur des procès et verdicts dans ce domaine[13].

En 2020, la religieuse Maryanne Lounghry, psychologue australienne, publie dans Femmes, Église, Monde (seul média féminin du Vatican) les conditions nécessaires aux religieuses pour vivre dignement. Il s'agit de leurs donner un salaire fixe, un logement, des congés et un accès internet. Elle indique : « Ne pas pouvoir contrôler sa vie, ne rien pouvoir planifier porte atteinte à la santé mentale. Travailler dans l'ambiguïté, sans règle précise peut contribuer à intimider, à abuser, à harceler »[14].

Histoire récente

Afrique

Robert J. Vitillo (en).

À la fin des années 1980, la religieuse et médecin Maura O’Donohue vient travailler en afrique dans le domaine de la prévention du SIDA pour Caritas Internationalis. En 1994, elle remet un rapport concernant l'exploitation sexuelle de religieuses catholiques. Certaines indiquent : « qu'elles ont été abusées sexuellement par des prêtres parce qu'eux aussi en étaient venus à craindre la contamination du virus en fréquentant les prostituées ». Les religieuses qui tombent enceintes sont exclues de leurs communautés. Sans ressources elles peuvent être conduites à se prostituer ou deviennent la deuxième ou la troisième épouse d'un homme[2],[15]. Après sa propre enquête, le prêtre Robert J. Vitillo (en), directeur de programme à Caritas en 1994, confirme son rapport : « Les tentatives fréquentes de soulever ces questions avec l'Église locale et universelle n'ont rencontré que des oreilles de sourds »[2].

En 1998, la religieuse Marie MacDonald, supérieure des Sœurs missionnaires de Notre-Dame d'Afrique révèle les viols de religieuses, celles qui sont enceintes doivent avorter[15].

Côte d'Ivoire

En 2018, le prêtre Anderson Sylvain Kouamé Abé, dans l'archidiocèse d'Abidjan, est arrêté pour des faits de viol sur une jeune femme. Le cardinal Jean-Pierre Kutwa suspend le prêtre de ses fonctions[16].

Malawi

À partir de 1988, un évêque du Malawi est informé par la supérieure d'un ordre que 29 religieuses ont été « mises enceintes » par des prêtres. Le cardinal Eduardo Martínez Somalo, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, au Vatican, ne réagit pas à ces informations[15].

Argentine

Valeria Zarza dénonce des abus sexuels du prêtre Rosa Torino, fondateur en 1986 de la communauté Hermanos Discípulos de Jesús de San Juan Bautista[17].

États-Unis

À la suite de la reconnaissance par le pape d'abus sexuels et de viol de religieuses par des prêtres et des évêques, en février 2019, l'association Leadership Conference of Women Religious (en)[alpha 4] demande une refonte de l'organisation de l'Église, dirigée uniquement par des hommes, en permettant l'implication de laïcs et en supprimant un pouvoir exclusivement détenu par le clergé[18], [19].

Canada

En 1996, l'évêque Hubert Patrick O'Connor est condamné à deux ans et demi de prison, par le juge Wally Oppal, pour avoir violé deux jeunes femmes autochtones durant les années 1960 alors qu'il était prêtre. Il est libéré après avoir purgé six mois et payé une caution de 1 000 $ en attente d'appel. La même année, il fait face à deux autres accusations : le viol d'une secrétaire et celui d'une élève du pensionnat qu'il administrait. Les deux cas sont abandonnés faute de preuve mais un nouveau procès est requis[20],[21]. Ces poursuites sont finalement abandonnées après que Hubert O'Connor eut participé à un cercle de guérison à Alkali Lake, un petit village autochtone situé près de Williams Lake[20].

Chili

En 2018, plusieurs religieuses de la congrégation des Sœurs du Bon Samaritain (Hermanas del Buen Samaritano), dans le diocèse de Talca, dénoncent des abus sexuels commis par des prêtres. Elles témoignent dans un documentaire diffusée par la télévision chilienne : « La fin du silence : nous ne sommes pas esclaves, nous sommes des femmes. » Après avoir été abusées sexuellement, 23 religieuses ont été renvoyées de la communauté. Selon les membres de celle-ci, l'évêque du diocèse Horacio Valenzuela n'a pas réagi bien qu'informé des faits. Il présente sa démission au pape François, celle-ci est acceptée le 28 juin 2018. Une enquête est ouverte par le Vatican[22],[23],[24].

Inde

Le cardinal Franco Mulakkal (en) est jugé par le tribunal de Kottayam dans l'Etat de Kerala, en novembre 2019. Il est accusé d'avoir violé à plusieurs reprises une religieuse à entre 2014 et 2016[25].

France

Trois femmes, majeures aux moments des faits, accusent un prêtre de l'Institut du Prado d'agressions sexuelles. La date des faits allégués concerne les années 1980 et 1990 dans le diocèse de Lyon. Les supérieurs du prêtre, informés par une des victimes, l'envoient en Guinée. Le cardinal Philippe Barbarin a connaissance des accusations en 2016, il n'informe pas la justice. En 2017 l'Institut du Prado retire au prêtre le droit d'exercer, l'enquête canonique est alors transmise à la justice[26].

De nombreux abus se déroulent dans des communautés religieuses dirigées par des théologiens c'est le cas par exemple des frères Thomas Philippe et Marie-Dominique Philippe, du prêtre Jean Vanier[27]. Concernant les Foyers de charité , André Marie Van Der Borght (fondateur du Foyer de Charité de Tressaint), Michel Tierny (fondateur du Foyer de charité de Courset) et Georges Finet (cofondateur des Foyers de Charité) sont mis en cause pour des abus sexuels sur certaines femmes de leur communauté[28],[29].

Cécile Lemaire est agressée sexuellement par son accompagnatrice spirituelle à partir de 2002 quand elle intègre sa congrégation religieuse en Normandie. Elle réussit à s'échapper de l'emprise de la religieuse, mais celle-ci la poursuit dans un autre couvent pour le noviciat où elle a trouvé refuge. Cécile Lemaire sollicite la hiérarchie catholique pour obtenir la fin de ce harcèlement. Sans réponse, elle se résout à quitter sa congrégation en 2006. Après moult démarches en particulier auprès du Vatican, elle finit par venir témoigner à la télévision. Puis, soutenue au fil des années, notamment par le prêtre Pierre Vignon et les évêques Dominique Lebrun et Jacques Blaquart, elle élabore un dossier pour une procédure canonique. Elle est reconnue comme victime par l'Église, 12 ans après les faits[30].

Suisse

Le documentaire Female Pleasure, sorti en 2018, de la Suissesse Barbara Miller présente 5 femmes qui ont subi des violences sexuelles. Parmi elles, l'Allemande Doris Wagner. En 2003, elle rejoint, à l'âge de 19 ans , la communauté de l'Œuvre où elle indique avoir été violée après avoir subi une manipulation mentale. Puis un autre responsable de la communauté, le prêtre Hermann Geissler, la harcelle sexuellement lors de ses confessions. Elle quitte la communauté en 2010 et porte plainte en 2012 auprès de la congrégation pour la doctrine de la foi. Le prêtre, par ailleurs membre d'une branche de la congrégation pour la doctrine de la foi, est jugé par le tribunal suprême de la Signature apostolique qui le disculpe le 15 mai 2019 :« la configuration du délit grave allégué n’ayant pas été prouvée avec la certitude morale due, après un examen attentif de l’affaire »[31],[32].

Nouvelle-Zélande

L'évêque Charles Drennan du diocèse de Palmerston North en Nouvelle-Zélande, démissionne, en octobre 2019, après la plainte d'une femme pour « comportement de nature sexuelle »[33].

Médias

Les médias mettent dans la lumière les dossiers d'abus spirituels ou sexuels au sein de l'Église catholique. Ces dossiers sont ainsi plus rapidement traités[34].

Documentaires

Plusieurs documentaires traitent du dossier de femmes abusées à travers le monde : La fin du silence: nous ne sommes pas esclaves, nous sommes des femmes est diffusé par la Televisión Nacional de Chile en 2018[23], Female Pleasure, sorti également en 2018 en Suisse, traite notamment du cas de l'Allemande Doris Wagner, Religieuses abusées, l'autre scandale de l'Église est diffusé en 2019 sur la chaîne de télévision franco-allemande Arte[35].

Témoignages

À 16 ans, en 1989, Sophie Ducrey rencontre la communauté Saint-Jean. Ayant de fortes aspirations spirituelles, elle se confie à un prêtre de Saint-Jean qui va devenir son accompagnateur. Elle témoigne[36] dans son livre publié en 2019, Étouffée-Récit d’un abus spirituel et sexuel, de l’emprise psychologique dans laquelle elle est tombée, ainsi que des abus sexuels subis à partir de sa majorité[37].

En juin 2016, une ancienne religieuse carmélite affirme avoir été abusée sexuellement dans les années 1970 par le père Marie-Dominique Philippe[38].

Fictions

La Religieuse est un roman-mémoires de Denis Diderot publié à titre posthume en 1796, le personnage principal, Suzanne Simonin subit le harcèlement sexuel de la supérieure d'un couvent. Une adaptation sortie au cinéma en 1967, Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot, réalisée par Jacques Rivette, fait l'objet d'une censure[39].

Notes et références

Notes

  1. Il s'agit en particulier des rapports de deux religieuses Maura O’Donohue et Marie McDonald (supérieure des Sœurs missionnaires de Notre-Dame d'Afrique), transmis au Vatican respectivement en 1994 et 1998.
  2. Le concept In persona Christi signifie que le clerc agit dans le cadre de la messe non seulement à la place mais en tant que Jésus-Christ, en identification à lui.
  3. Les religieuses prononcent trois vœux : la pauvreté, la chasteté et l'obéissance à Dieu.
  4. L'association Leadership Conference of Women Religious (en) regroupe 80% des 49 000 religieuses catholiques aux États-Unis (2020).

Références

  1. Vilanova 2020, p. 12
  2. « Prêtres violeurs: des religieuses accusent », sur L'Express, (consulté le )
  3. Vilanova 2020, p. 42 et 43
  4. Vilanova 2020, p. 61 à 64
  5. (en) Rose Gamble, « Vatican women's magazine condemns sexual abuse of nuns by priests », The Tablet, (consulté le ).
  6. Hoyeau 2021, p. 126
  7. « La communauté Saint-Jean réaffirme son engagement contre les abus », sur Vantican News, (consulté le )
  8. « L'Osservatore Romano: abus sexuels dans les congrégations féminines », Cath.ch, (consulté le ).
  9. Vilanova 2020, p. 57 à 60
  10. « Compte rendu de l’audition du docteur Isabelle Chartier-Siben, Présidente de l’association « C’est à dire » », sur Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église, (consulté le )
  11. « Audition du P. Stéphane Joulian, psychothérapeute et prêtre membre de la Société des Missionnaires d’Afrique », sur Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église, (consulté le )
  12. « L’Union internationale des supérieures veut mieux former les religieuses sur les abus », sur La Croix, (consulté le )
  13. « Le pape François lève le secret pontifical sur les abus sexuels au sein de l’Eglise catholique », sur Le Monde, (consulté le )
  14. Vilanova 2020, p. 64
  15. « Des agressions contre des religieuses passées sous silence », sur Le Devoir, (consulté le )
  16. « En Côte d’Ivoire, un prêtre arrêté pour viol et déféré au parquet », sur La Croix Africa, (consulté le )
  17. (es) « La exmonja Valeria Zarza dijo que Rosa Torino es un psicópata », sur El Tribuno (Salta), (consulté le )
  18. (en) « Pope Acknowledges Nuns Were Sexually Abused by Priests and Bishops », sur The New York Times, (consulté le )
  19. (en) « U.S. nuns call on Catholic Church to change its male-dominated leadership », sur CBC News, (consulté le )
  20. (en) Tom Hawthorn, « Disgraced B.C. bishop dead of heart attack », The Globe and Mail, (lire en ligne)
  21. (en) Tom Hawthorn, « Disgraced priest left legacy of pain », The Globe and Mail, (lire en ligne)
  22. « Religieuses victimes d'abus sexuels au Chili: commission d'enquête du Vatican », sur Cath-Info, (consulté le )
  23. (es) « Hermanas del Buen Samaritano en Chile se pronuncian ante denuncias de abusos », sur ACI Prensa, (consulté le )
  24. Vilanova 2020, p. 22 et 23
  25. Céline Hoyeau, « Inde: un évêque jugé pour avoir violé une religieuse », sur Le Point, (consulté le ).
  26. Daphné Gastaldi, Mathieu Martinière et Mathieu Périsse.2017, p. 370 et 371
  27. Céline Hoyeau, « Enquête sur les frères Philippe : des années d’abus en toute impunité », sur La Croix, (consulté le ).
  28. « Série d’abus au sein des Foyers de Charité », sur Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu, (consulté le ).
  29. Hoyeau 2021, p. 27 à 30
  30. Vilanova 2020, p. 191 à 199
  31. « Vatican: le père Geissler blanchi des accusations de harcèlement », Vatican News, (consulté le ).
  32. Vilanova 2020, p. 29 et 30
  33. « Un évêque néo-zélandais démissionne pour abus sexuel », Cath-Info, (consulté le ).
  34. Hoyeau 2021, p. 346
  35. Aude Mazoue, « Viols de religieuses par des prêtres catholiques, un documentaire inédit lève le tabou », sur France24, .
  36. « Étouffée », sur Éditions Tallandier (consulté le ).
  37. Xavier Léger, « Livre témoignage de Sophie Ducrey », sur L'envers du décor (consulté le ).
  38. Témoignage de Anne-Claire Fournier (lire en ligne).
  39. « Lettre ouverte à André Malraux », sur Le Monde, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article..

Essais

  • Céline Hoyeau, La Trahison des pères. Emprise et abus des fondateurs de communautés nouvelles., Groupe Bayard, , 352 p. (ISBN 978-2-2274-9870-9)
  • Constance Vilanova, Religieuses abusées, le grand silence., Artège, , 216 p. (ISBN 978-2-8968-8897-9)
  • Daphné Gastaldi, Mathieu Martinière et Mathieu Périsse, Église, la mécanique du silence, Lattès, , 374 p. (ISBN 978-2-7096-5938-3)

Témoignages

  • Sophie Ducrey, Étouffée : Récit d'un abus spirituel et sexuel., Tallandier, , 224 p.
  • Claire Maximova, La Tyrannie du silence - J'étais carmélite, et un prêtre m'a violée., Le Cherche Midi, , 352 p.
  • Marie-Laure Janssens, Le Silence de la vierge. Abus spirituels, dérives sectaires : une ancienne religieuse témoigne., Bayard, , 260 p.

Articles connexes

Lien externe

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