Abitain

Abitain (en béarnais Avitenh ou Abitégn) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Abitain

L'église.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Béarn des Gaves
Maire
Mandat
Marc Seguin
2020-2026
Code postal 64390
Code commune 64004
Démographie
Gentilé Abitainois, Abitainoises
Population
municipale
106 hab. (2018 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 17″ nord, 0° 59′ 17″ ouest
Altitude Min. 28 m
Max. 136 m
Superficie 6,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Abitain
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Abitain
Géolocalisation sur la carte : France
Abitain
Géolocalisation sur la carte : France
Abitain

    Le gentilé est Abitainois[1].

    Géographie

    La commune d'Abitain se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe à 82 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 45 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture, et à 34 km d'Orthez[5], bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Sauveterre-de-Béarn[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Athos-Aspis (1,5 km), Oraàs (2,0 km), Escos (3,0 km), Autevielle-Saint-Martin-Bideren (3,6 km), Castagnède (3,8 km), Labastide-Villefranche (4,4 km), Sauveterre-de-Béarn (4,6 km), Auterrive (5,2 km).

    Lieux-dits et hameaux

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier d'Abitain.

    La commune est drainée par le gave d'Oloron, l'Arrioutèque, le Crabé et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[9].

    Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune de Laruns et s'écoule vers le nord. Il longe la commune sur son flanc est et en constitue la limite séparative avec les communes d'Oraàs et d'Athos-Aspis, puis se jette dans le gave de Pau à Sorde-l'Abbaye, après avoir traversé 64 communes[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 302 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Gladie », sur la commune de Saint-Gladie-Arrive-Munein, mise en service en 1986[16]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 1 293,3 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à 43 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[20], à 14,3 °C pour 1981-2010[21], puis à 14,6 °C pour 1991-2020[22].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[24],[Carte 1] :

    • « la Bidouze (cours d'eau) », d'une superficie de 2 570 ha, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[25] ;
    • « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches[26].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 6],[27],[Carte 2] est recensée sur la commune : le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[28].

    Urbanisme

    Typologie

    Abitain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[29],[30],[31]. La commune est en outre hors attraction des villes[32],[33].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50,5 %), forêts (23,7 %), terres arables (18,4 %), eaux continentales[Note 8] (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), prairies (0,2 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Abitain apparaît sous les formes Bitengs (XIIIe siècle[8], cartulaire de Bayonne[35]), Bitenh[8], Vitenh[36] et Abitenh[36] (1385 pour les trois formes, censier de Béarn[37]), Abithen et Sent-Pee d'Abitehn (respectivement 1439[8] et 1472[8], notaires de Labastide-Villefranche[38]), Havitenh et Avitenh (respectivement 1538[8] et 1546[8], réformation de Béarn[39]), Aviteing (1608[8], insinuations du diocèse d'Oloron[40]), Avitein (1786[8], règlement des États de Béarn[41]) et Abitain (XVIIIe siècle[36], carte de Cassini).
    Michel Grosclaude[36] propose l'étymologie latine Avitus (nom d'homme 'Avit') augmentée du suffixe gascon enh.

    Autres toponymes

    Aunès est mentionné par Paul Raymond comme un fief d’Abitain, qui apparaît sous les formes l’ostau d’Ones (1385[8], censier de Béarn[37]), la maison noble de Donez (1666[8], réformation de Béarn[39]), Oneix (1783[8], dénombrement) et Aunez (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[8]). Ce fief devient une baronnie en , vassale de la vicomté de Béarn[8].
    Bonnefont est un fief d’Abitain, relevant du marquisat de Gassion, qui est mentionné sous les formes Bonehont (1385[8], censier de Béarn[37]) et Bonafont (1538[8], réformation de Béarn[39]).
    Lafite, fief relevant de la vicomté de Béarn, apparaît en 1538[8] dans la réformation de Béarn[39], sous la graphie L’ostau de Lafiite d’Abitenh.
    Parlarriu ou Partarriu est une ferme et un fief vassal de la vicomté de Béarn, dépendant du bailliage de Sauveterre, mentionné sous les graphies l’ostau de Part-l’Arriu d’Abitenh (1385, censier de Béarn[37]), Partarriu (1546, réformation de Béarn[39]) et Pallarieu (1778, terrier d'Abitain[42]).
    La Peyre est un écart mentionné en 1863, par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[8].
    Pouey était un fief d’Abitain, vassal de la vicomté de Béarn, cité sous la forme Poey (1755[8], dénombrement et 1863[8], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
    La Tuilerie est un fief d’Abitain qui apparaît en 1537[8] sous la graphie La Teulère (titres de Béarn[43]).

    Graphie béarnaise

    Son nom en béarnais est Avitenh[44] ou Abitégn[45].

    Histoire

    Le village d'Abitain s'est formé sur la rive gauche du gave d'Oloron autour de son abbaye laïque, vassale[8] de la vicomté de Béarn, dont il reste un bâtiment. Les familles de Belloc puis de Claverie ont été les abbés patrons de la paroisse. La tombe du dernier abbé laïque d'Abitain, décédé en 1785, se trouve dans l'église Saint-Pierre.
    Paul Raymond[8] note qu'en 1385, la commune comptait quinze feux et dépendait du bailliage de Sauveterre.
    En 1648[8], la baronnie de Lons devient un marquisat, qui inclut Abitain, Anoye, Baleix, Castillon, Juillacq, le Leu (hameau d'Oraàs), Lion, Lons, Maspie, Oraàs, Peyrède (fief d'Oraàs), Sauvagnon et Viellepinte.
    Le village avait deux moulins: celui du Leü (qui dépendait en fait d'Oraàs), et celui de Séguabache, aujourd'hui transformé en scierie.
    En 1856, Ferdinand Carrère, héritier du dernier abbé laïque, démolit l'ancien château abbatial pour construire le château Carrère à Escos.
    En , le village est occupé par les troupes du général Morillo et par les Anglais, faisant face aux Français retranchés à Oraàs.
    Un bac célèbre - où il y a eu un accident dramatique en 1845 - est resté longtemps en service au lieu-dit Moliède d'Athos.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1935 1940 Pierre de Chevigné    
             
    1945 1965 Pierre de Chevigné MRP Député (1945-1958)
             
    1983 2001 Denise Saint-Pé UDF Conseillère générale
    2001 2008 Victor Masero DVD  
    2008 2014 Didier Lasserre    
    2014 En cours Marc Seguin[46] SE Cadre (secteur privé)

    Intercommunalité

    La commune fait partie de sept structures intercommunales[47] :

    • l’agence publique de gestion locale, dont le siège est à Pau ;
    • le centre intercommunal d'action sociale de Sauveterre-de-Béarn ;
    • la communauté de communes de Sauveterre-de-Béarn ;
    • le syndicat intercommunal des gaves d'Oloron et de Mauléon (SIGOM) ;
    • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable du Saleys et des Gaves ;
    • le syndicat intercommunal des Gaves et du Saleys.

    Tendances politiques et résultats

    Lors des élections européennes de 2019, le taux de participation d’Abitain est supérieur à la moyenne (74,74% contre 50,12% au niveau national). La liste du Rassemblement National arrive en tête avec 20,31% des suffrages, contre 23,31% au niveau national. La liste des Républicains obtient 17,19% des voix, contre 8,48% au niveau national. La liste de Debout La France réalise un score de 10,94% des votes contre 3,51% au niveau national. La liste de La République en Marche et celle d’Europe-Ecologie-Les Verts arrivent ex-aequo, avec 9,38% des suffrages, contre respectivement 22,41% et 13,48% au niveau national. La liste du Parti Communiste Français obtient 6,25%, contre 2,49% des voix au niveau national. Les autres listes obtiennent des scores inférieurs à 5% des voix[48].

    Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[49] :

    Candidat Premier tour Second tour
    Voix % Voix %
    Eva Joly (EÉLV)00,00
    Marine Le Pen (FN)1518,52
    Nicolas Sarkozy (UMP)78,64 2837,84
    Jean-Luc Mélenchon (FG)67,41
    Philippe Poutou (NPA)44,94
    Nathalie Arthaud (LO)11,23
    Jacques Cheminade (SP)00,00
    François Bayrou (MoDem)2125,93
    Nicolas Dupont-Aignan (DLR)44,94
    François Hollande (PS)2328,40 4662,16
    Inscrits 91 100,00 91 100,00
    Abstentions 8 8,79 10 10,99
    Votants 83 91,21 81 89,01
    Blancs et nuls 2 2,41 7 8,64
    Exprimés 81 97,59 74 91,36

    Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[50] :

    Candidat Premier tour Deuxième tour
    % Voix % Voix
    Nicolas Dupont-Aignan (DLF)6,175
    Marine Le Pen (FN)28,402344,8735
    Emmanuel Macron (EM)13,581155,1343
    Benoît Hamon (PS)3,703
    Nathalie Arthaud (LO)0,000
    Philippe Poutou (NPA)1,231
    Jacques Cheminade (SP)0,000
    Jean Lassalle (R)23,4619
    Jean-Luc Mélenchon (LFI)14,8112
    François Asselineau (UPR)0,000
    François Fillon (LR)8,647
    Inscrits 97 100,00 97 100,00
    Abstentions 11 11,34 10 10,31
    Votants 86 88,66 87 89,69
    Blancs 1 1,16 0 0,00
    Nuls 4 4,65 9 10,34
    Exprimés 81 94,19 78 89,66

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[52].

    En 2018, la commune comptait 106 habitants[Note 9], en augmentation de 10,42 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,37 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    315312332344355383336325300
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    290280300307305337323304301
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    296285292262252253264230202
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    172158143138126107102102101
    2013 2018 - - - - - - -
    96106-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'activité de la commune est principalement agricole. Une scierie y est en activité.

    La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture et patrimoine

    Patrimoine civil

    Il ne reste que des ruines du moulin du Leü qui fut l'objet de nombreux procès. Un autre moulin, dit de Séguabache, actuelle scierie, est également visible sur la commune.

    Patrimoine religieux

    Lors de la construction du clocher en 1926 on détruisit ce qu'il restait de l'ancienne abbaye laïque où le seigneur avait une pièce particulière donnant sur le chœur de l'église d'où il pouvait suivre la messe sans être mêlé à la foule. On devine encore l'enclos abbatial.

    La litre funéraire du dernier seigneur d'Abitain a été découverte lors des travaux de restauration de l'église. Elle a été matérialisée sur le mur de l'église afin d'en conserver le souvenir.

    L'église Saint-Pierre[55], d'origine romane, garde encore les armoiries des abbés d'Abitain (d'azur à deux étoiles d'or en chef), la sépulture du dernier abbé et un vitrail du XVIe siècle, d'origine germanique. On trouve aussi dans l'église (dans le grenier) un reste de retable du XVIIe siècle.

    Le cimetière abrite la tombe des curés et celle de l'abbé Joffre, capucin missionnaire au Canada qui décéda à Abitain en 1909, ainsi que la sépulture du colonel comte Pierre de Chevigné, Compagnon de la Libération, personnage incontournable de la vie politique béarnaise, grand résistant et fidèle du général de Gaulle. Les armoiries des Chevigné sont gravées sur son tombeau avec la devise "Quod decet". Il fit don de terrains et d'équipements aux communes d'Abitain et d'Escos.[réf. nécessaire]

    Personnalités liées à la commune

    Pierre de Chevigné, né à Toulon en 1909 et mort à Biarritz en 2004 fut un colonel et homme politique français, ministre de la IVe République et compagnon de la Libération. Il fut maire d'Abitain de 1935 à 1940 et de 1945 à 1965. Il est inhumé dans le cimetière de la commune.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. « Sites Natura2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Abitain », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    2. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Abitain », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. « Métadonnées de la commune d'Abitain », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Abitain et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Abitain et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Abitain et Orthez », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches d'Abitain », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
    8. Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (notice BnF no FRBNF31182570, lire en ligne)..
    9. « Fiche communale d'Abitain », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    10. Sandre, « le gave d'Oloron ».
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    12. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    13. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    15. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Saint-Gladie - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Abitain et Saint-Gladie-Arrive-Munein », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station Météo-France Saint-Gladie - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    19. « Orthodromie entre Abitain et Anglet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    21. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    22. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
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    Pour approfondir

    Bibliographie

    Alexis Ichas, Historial des Gaves, Éditions Atlantica, .

    Alexis Ichas - Dictionnaire historique du gave d'Oloron - Éditions Gascogne - 2020.

    Articles connexes

    Liens externes

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