Abdelaziz Rahabi

Abdelaziz Rahabi, né le à Maouna (Guelma), est un diplomate et homme politique algérien.

Biographie

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Abdelaziz Rahabi est né le à Maouna (Guelma ) en Algérie.[réf. nécessaire]

Il a occupé successivement les fonctions de sous directeur de la protection des nationaux à l'étranger au Ministère des Affaires étrangères, de conseiller pour les Affaires politiques et économiques à l’Ambassade d’Algérie en Allemagne, de directeur presse et information et porte parole du Ministère des Affaires étrangères.

En 1991 Rahabi est nommé par le président Chadli Bendjedid en qualité d'ambassadeur d’Algérie au Mexique et en Amérique centrale (Nicaragua, Costa Rica, Guatemala, Honduras, Belize, Salvador). Il est membre fondateur et premier président de la Chambre de commerce Mexique - Monde Arabe.

En 1994, il est nommé par le président Liamine Zéroual, Ambassadeur d’Algérie en Espagne, et représentant de l’Algérie auprès de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et du Conseil oléicole international à Madrid.

En 1998, il devient ministre de la Culture et de la Communication et porte-parole du gouvernement du gouvernement algérien de 1998 à 1999[1] sous Zéroual.

En , il présente sa démission qui est refusée. Il est mis fin à ses fonctions le , et nommé conseiller auprès du chef du gouvernement Smail Hamdani, poste qu'il n'a jamais occupé.

Depuis, il se consacre à l’enseignement en Algérie et à l’étranger. Il a donné des conférences dans plusieurs universités étrangères.

Il est membre du comité de rédaction de la revue algérienne des relations internationales (RARI) (1987-1991) et membre de la Société algérienne des relations internationales (2001-2014).

Il a publié plusieurs études sur le Processus Euro-méditerranéen, l’Union du Maghreb arabe, la question du Sahara occidental et la Sécurité régionale.

Il contribue régulièrement au débat sur l'actualité nationale et les questions de politique étrangère de l’Algérie.

Rahabi est membre fondateur de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) en 2014[2].

En 2016, il préside la conférence de l'Instance de concertation et de suivi de l'opposition (ICSO) dite Mazafran 2[3].

En , il préside les Assises de l'opposition pour un Dialogue National (Ain Benian, 06 juillet 2019).

Dans le contexte du mouvement populaire de 2019, il s'exprime informant que pour lui, « le Président (Bouteflika) se moque du peuple »[4].

En , il est chargé de la coordination de la conférence de l’opposition du [5]. Lors de cette conférence, il annonce qu'il exige le départ du gouvernement de Noureddine Bedoui, car il estime que le gouvernement représente « une résistance au changement »[6].

En , il annonce ne pas être candidat à l'élection présidentielle algérienne de 2019[7].

Le , Rahabi et plusieurs autres personnalités, dont l'ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour, l'ancien ministre des Affaires étrangères Ahmed Taleb Ibrahimi et l'ancien ministre de l'Éducation Ali Benmohamed, de même que les avocats Ali Yahia Abdennour et Abdelghani Badi, et les universitaires Nacer Djabi et Louisa Ait Hamadouche, appellent à « une nouvelle lecture de la réalité », avec des mesures d'apaisement, d'ouverture démocratique, au départ des dignitaires du régime, ainsi qu'à la tenue de la présidentielle après un dialogue[8].

Le , il qualifia la résolution d'urgence sur la situation en Algérie adopté par le parlement européen « d'ingérence dans l'agenda politique nationale »[9].

Le , Rahabi et 18 autres personnalités, dont Ahmed Taleb Ibrahimi, l'opposant Mostefa Bouchachi, Ali Benmohamed, Ali Yahia Abdennour, Ahmed Benbitour, Abdelghani Badi, ainsi que Nacer Djabi et Louisa Ait Hamadouche, appellent à ne pas empêcher ceux qui veulent voter de le faire[10].

Le , il est reçu par le président Abdelmadjid Tebboune « pour échanger et écouter son appréciation de la situation actuelle et sa vision de l’avenir ». À l'issue de cette entrevue il affirme avoir « ressenti chez le président l’intention et la volonté » et il « espère qu’elles trouveront une concrétisation sur le terrain, pour le bien du pays et du peuple »[11]. Cette rencontre entre dans le cadre des consultations sur la révision de la constitution[12].

Réalisations dans le secteur de la communication

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Entre 1998-1999, quand Rahabi occupait le poste de ministre de la culture et de la communication, il a fait des réalisations importantes dans les secteurs de la communication et la culture :

Secteur de la Communication - Lois et proposition de lois
  • A présenté en et fait voter en une loi sur la publicité qui sera bloquée, à ce jour, par le Conseil de la Nation ;
  • Dépôt à l’Assemblée populaire nationale d’un projet de loi sur le sondage bloqué à ce jour.
Secteur de la Culture
  • Oppositions à un processus avancé de privatisation de l'ENAG (entreprise nationale des arts graphiques Reghaia)
  • Opposition à la cession à des particuliers de biens culturels (villas du patrimoine) et à l’extension de la Cité Chaabani au détriment de l'aqueduc (XVIe siècle)
  • Engagement d’une procédure de protection et de classement du patrimoine.
Secteur de la Presse
  • Ouverture des médias publics à l’opposition et aux sensibilités politiques et sociales
  • Levée de l’interdiction d’importations de la presse écrite internationale
  • Levée de l’interdiction d’accréditation de correspondants algériens des médias internationaux
  • Levée de l’interdiction de parution de 32 titres de la presse écrite
  • Levée du monopole de l’ANEP sur la publicité institutionnelle
  • Instauration du point de presse hebdomadaire du porte parole du gouvernement

Notes et références

  1. « Abdelaziz Rahabi, ancien ministre de la Culture et de la Communication », Djazairess, (lire en ligne, consulté le )
  2. liberte-algerie.com, « La CNLTD trace son programme d’actions: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com », sur http://www.liberte-algerie.com/, (consulté le )
  3. La rédaction, « Selon Abdelaziz Rahabi, l’ICSO proposera des « moyens de sortie de crise » », sur Live News Algérie, (consulté le )
  4. « Algérie : Un ancien ministre affirme que Bouteflika se moque du peuple », sur Observ'Algérie, (consulté le )
  5. « Conférence de l’opposition du 6 juillet : Abdelaziz Rahabi désigné coordinateur », sur TSA, (consulté le )
  6. « Rahabi exige le départ du gouvernement Bedoui », sur Al HuffPost Maghreb, (consulté le )
  7. « Présidentielle du 12 décembre: Abdelaziz Rahabi ne sera pas candidat · Interlignes Algérie », sur Interlignes Algérie (consulté le )
  8. « Des personnalités appellent le pouvoir à faire "une nouvelle lecture de la réalité" et le harak "à plus de retenue" », sur Al HuffPost Maghreb (consulté le )
  9. « Rahabi rejette la résolution du Parlement européen sur l’Algérie »
  10. « Présidentielle: 19 personnalités appellent à ne pas empêcher les Algériens de voter », sur doi.crossref.org (consulté le )
  11. « Dialogue : le président Tebboune reçoit Abdelaziz Rahabi »
  12. « Ce que Tebboune a dit à Rahabi »
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