Abbaye Sainte-Trinité de Lessay

L'abbaye de la Sainte-Trinité est une abbaye bénédictine romane du XIe siècle située à Lessay, dans la Manche, en France. Elle est un des fleurons de cette période conservés en Normandie. C'est une des rares abbayes normandes qui n'a pas subi de destruction au XIXe siècle, mais en revanche, l'église a été totalement détruite en 1944, avant de faire l'objet d'une restauration exemplaire.

Historique

La fondation

Le chœur de l'abbatiale.
Vue intérieure de la nef, vers l'ouest.
Vue intérieure de la nef vers l'Est.
Élévation de la nef à trois niveaux
Voûtes de la nef

L'abbaye bénédictine de Lessay, EXAQVIO ou SANCTA TRINITA EXAQVII, a été fondée sur la paroisse de Sainte-Opportune, diocèse de Coutances, vers 1056, par le baron de La Haye-du-Puits, Richard Turstin Haldup (ou Haloup) et sa femme Emma[1]. Cette fondation est confirmée par son fils Eudes au Capel[2], sénéchal de Guillaume le Conquérant[3]. En 1080, une charte signée sous le parrainage de Guillaume le Conquérant, Geoffroy de Montbray, évêque de Coutances et cinquante illustres personnages parmi lesquels les évêques de Cantorbéry, York, Bayeux, Winchester et saint Anselme, confirme la fondation. En 1098, Eudes au Capel y trouve sa sépulture, dans le chœur[3].

Dans la charte de fondation[note 1], Richard Turstin Haldup, baron de la Haye-du-Puits et sa femme Emma, avec le consentement de leur fils Eudes au Capel, donnent tout ce qu'ils possèdent à Sainte-Opportune et les mesnils en dépendant, plusieurs églises du pays, bois, forêts, moulins, pêcheries, salines, les bois de Castiaux, ce qu'ils ont à Urville, l'église de Saint-Georges-de-Tonneville avec la dîme, l'église de Coigny avec la dîme, leurs biens à Beuzeville, au Plein, à Appeville et Ozeville, l'église de Sainte-Suzanne avec les droits de coutume, la chapelle de Saint-Ermeland avec la dîme, la forêt de Beaupte, la dîme du moulin de la Feuillie, les églises de Saint-Georges-de-la-Roque, d'Arganchy, de Créances, de Saint-Philippe-de-Vaussieux et de Saint-Marie-de-Martragny[5].

Le développement

Les circonstances de la riche donation de l'abbaye sont la parenté assez proche des fondateurs avec le duc Guillaume, les grandes concessions obtenues en Angleterre, les alliances avec les premières familles du pays et le zèle d'Eudes au Capel cité parmi les plus magnifiques constructeurs de ce temps. Dans les chartes les plus anciennes, on voit les noms des plus illustres barons normands et Anglo-Normands : Saint-Jean, La Haye, Especk, Bohon, Brisqueville, Aubigny[6].

Richard, baron de la Haye, connétable et sénéchal de Normandie, donne un marché près de Lessay à la fête de Sainte-Croix, nundinas apud Exaquium in festo Sanctæ Crucis[7].

L'abbaye est richement dotée en terres, landes, forêts, pêcheries, moulins et salines ; la construction est engagée en 1064 sous la direction de Renouf, frère de Turstin. Les premiers moines viennent de l’abbaye du Bec ainsi que Roger, premier abbé. En 1178, l’église abbatiale est consacrée, bien après son achèvement, par Rotrou, archevêque de Rouen.

Le roi d’Angleterre, le roi de France ainsi que les papes Urbain III et Innocent IV prendront l’abbaye sous leur protection. Son apogée religieux et matériel se situe au XIIe et XIIIe siècles avec deux-cent-dix-huit vassaux, neuf prieurés dont celui de Boxgrove (Sussex) et des bénéfices provenant de plus de quarante-quatre localités.

En 1250, lors de la visite d'Eudes Rigault, archevêque de Rouen, le monastère a trente-six religieux, plusieurs prieurés avec un seul moine contrairement à la règle qui est mal observée, en particulier pour le jeûne et l’abstinence. Le revenu de l'abbaye est de 1 400 Livres et la dette de 450 Livres[8]. Lors de la visite de 1266, les moines sont cinquante-six, mais ne peuvent se vêtir d'étamine pour cause de guerre avec l'Angleterre[9].

En 1337, l'abbé Jean de Cource fait bâtir l'église paroissiale de Sainte-Opportune et délivre l'abbaye du fardeau de la paroisse[10].

Pendant la guerre de Cent Ans, le , l’abbaye, qui comptait quinze moines, est dévastée par les troupes de Philippe de Navarre[11] : voûtes, nef et tour-lanterne sont détruites ainsi que le dortoir et le réfectoire. En 1385, Dom Pierre Leroy, futur abbé du Mont-Saint-Michel, décide de la reconstruction à l’identique qui sera achevée en 1420 sous Guillaume de Guéhébert.

En 1423, l'abbaye avoue une foire à Anneville-en-Saires, des droits sur la foire de Bolleville, le roi Henri II confirme la dîme du marché d'Aubigny et la foire d'Orval qui figure sur les Échiquiers de 1198 à 1203[12].

Le déclin et la fin

À la fin du XVe siècle, Jean Vaslin, protonotaire apostolique, abbé de 1484 à 1504 sous le nom de Jean V voit l'abbaye mise en commende, les rois et les grands étant tentés par la richesse des monastères s'emparent de ces établissements et s'en déclarent abbés pour jouir de ses revenus. Cette mise en commende entraîne la perte de privilèges, le manque d'émulation, de zèle pour les études et le relâchement de la discipline.

Nicolas Jeroesme est le 31e abbé de 1514 à 1558. Il prescrit des limites aux aumônes contre les exigences toujours croissantes des pauvres. En 1560, quand le roi Charles IX monte sur le trône, il nomme Arthur de Cossé-Brissac abbé commendataire de Lessay, évêque de Coutances et abbé du Mont-Saint-Michel. Il est victime des guerres de religions. Les moines abandonnent le monastère à la fureur des protestants et aux pillages des hordes de Montgommery.

En 1587, le roi Henri III veut récompenser Jacques II de Goyon de Matignon pour son zèle en Guyenne et nomme son fils Lancelot de Matignon comme évêque de Coutances et abbé de Lessay (1587-1588). De 1588 à 1619, le siège de Lessay est vacant[13].

Le roi Henri IV confirme les foires de Sainte-Croix et Saint-Maur et les marchés du dimanche et mardi de temps immémoriaux, mais négligés et les titres perdus lors de la grande contagion et la guerre civile[14].

Après l'abbé Jean VI Rombault (1620-1622), la maison de Goyon détient ensuite la commende de l'abbaye de 1622 à 1757 avec Léonor Ier (1622-1676), Léonor II (1676-1714) et Léonor III (1714-1757). En 1700, l'abbaye a plus de 25 000 livres de rentes, elle possède dans la généralité de Caen: à Sainte-Opportune, tout ce qu'il y a de bon, la fabrique de sel blanc, la chapelle du bourg, les patronages des églises d'Orval, Pirou, Montchaton, Saint-Sauveur-Lendelin, Anneville, La Feuillie, Sainte-Suzanne-en-Baulpe, Nay, Gonfreville, Mobec, Beuzeville-en-Bauptois, Prétot, Varangueberc, La Haye-du-Puits, Bretteville-sur-Ay, Vely, Gerville, les dîmes d'Orval, Pirou, Saint-Sauveur-Lendelin, les fiefs d'Orval, Tourville, Montchaton, les vestiges du prieuré d'Orval, le prieuré d'Appeville avec une maison, une chapelle et 2 000 livres de rentes[15].

En 1706, l'abbé commendataire, également évêque de Lisieux, Léonor II Goyon de Matignon demande au roi qu'il introduise dans son abbaye où les anciens vivent licencieusement, les religieux réformés de Saint-Benoît et abandonne tous ses revenus aux Mauristes contre une pension[16]. Les moines bénédictins de la congrégation de Saint-Maur engagent en 1707 la réforme de l’abbaye et confient à l’architecte Jacques de Cussy la réfection du clocher qui devient un clocher à bulbe, forme qu’il gardera jusqu’à sa destruction en 1944, et la reconstruction des bâtiments conventuels en 1752.

Le nombre de pauvres aux aumônes devient considérable et, face aux menaces d'incendie et de pillages, il est nécessaire d'employer la force publique. Le parlement de Rouen organise les aumônes par paroisse[17].

Pendant la tourmente révolutionnaire, l'archevêque de Besançon, Raymond de Durfort-Léobard est abbé de Lessay et les six moines sous la conduite d'un prieur forment la population de l'abbaye où s'est introduit un grand relâchement et où l'on ne se livre plus à aucune étude. L'abbaye est mise à la disposition de la Nation[18].

En 1791, après la disparition de l'ancienne église Sainte-Opportune, l’église abbatiale devient église paroissiale, sur décision de l’Assemblée constituante ce qui la sauve de la démolition. Les bâtiments conventuels sont vendus comme biens nationaux. Pierre Thiers, spéculateur parisien et père du futur président de la République, Adolphe Thiers, en devint le premier acquéreur auprès du tribunal du district de Carentan pour la somme de 143 000 francs d'époque[19].

En 1840, l'abbatiale est classée au titre des monuments historiques[20].

Le , l’armée allemande en retraite mine l’église abbatiale, ce qui provoque l’écroulement des voûtes et des dégâts considérables notamment sur le bas-côté nord.

De 1945 à 1957 l’église abbatiale et les anciens bâtiments conventuels font l’objet d’une restauration remarquable réalisée sous la direction d'Yves-Marie Froidevaux, architecte en chef des Monuments historiques, grâce aux archives conservées à Paris. Les façades et toitures des bâtiments conventuels seront classés monuments historiques l'année suivante en 1946[20].

En 1958, l’église est rendue au culte.

Aujourd'hui, les bâtiments conventuels sont une propriété privée et ne se visitent pas. Chaque été, des concerts sont organisés dans l'abbatiale.

Description

L'église de l'abbaye de Lessay dont le plan est identique à celui de l'abbaye de Cerisy-la-Forêt est un excellent type de tracé ordinaire des églises romanes de Normandie, dans la tradition du chevet échelonné, avec la communication entre le chœur et les collatéraux, comme à l'abbaye de Bernay, l'église Saint-Nicolas de Caen ou de l'abbaye Saint-Georges de Boscherville. L'architecture atteste le XIe siècle et l'antique simplicité qui distingue en Normandie les constructions ecclésiastiques de Guillaume le Conquérant. C'est l'une des plus pures parmi les œuvres romanes de Normandie et on peut y trouver une phase de la connaissance de la voûte sur croisée d'ogive[21]. Elle serait le premier grand édifice qui à la fin du XIe siècle vit l'apparition et le perfectionnement de la croisée d'ogives[22]. De son école architecturale découle un groupe d'églises comme : Chef-du-Pont, Martinvast, Octeville, Portbail, Tollevast[23].

Le plan

La nef de sept travées a des bas-côtés voûtés d'arêtes séparés par des doubleaux en plein cintre qui sont éclairés par des fenêtres. En élévation, elle a trois niveaux avec un triforium peu élevé et un troisième niveau de fenêtres sur l'extérieur avec de petits contreforts. Le transept, encadré par quatre arcs en plein cintre est voûté d'ogives comme les croisillons et porte la tour de plan carré. Dans le croisillon ouest, une tourelle d'escalier permet l'accès à la galerie de circulation et aux combles. Le transept est prolongé d'un chevet avec une abside et un cul-de-four. On trouve un tracé régulateur : le transept et ses croisillons, la tour sont inscrits dans un carré.

On a retrouvé les fondations de l'absidiole orientée du croisillon sud, des absidioles des collatéraux du chœur et les piles centrales des tribunes des croisillons[24]. Au-delà du bras nord du transept, on a mis au jour les fondations de la salle capitulaire qui, comme à l'abbaye de Jumièges se termine en abside, est divisée en trois par des colonnes et à l'extrémité de la partie droite, par des colonnettes géminées[25].

La datation

La construction s'est déroulée d'est en ouest, au XIe siècle : l'abside, le transept, la souche de la tour centrale et trois travées de la nef dont les bases des colonnes sont différentes. Au XIIe siècle sont construites quatre travées de la nef et l'étage supérieur de la tour. Les croisées d'ogives sont en deux campagnes distinctes, la première : le chœur, le transept et la dernière travée de la nef et la seconde : les six travées de la nef[26]. À la fin du XIVe siècle et au début du XVe siècle, la nef en partie détruite pendant la guerre de Cent Ans est remontée en remployant le maximum d'éléments anciens et en respectant les dispositions romanes, sauf pour quelques détails comme les chapiteaux et les clefs de voûte. Cette restauration est visible par les différences de matériaux, la taille des pierres et le mortier utilisé[25].

Le chapiteau à godrons des piliers du premier niveau et de nombreuses colonnettes de l'étage ne semble pas avoir été employé en Normandie avant la construction de Lessay où il est systématiquement utilisé [27].

Avant la Révolution, les réparations de 1385 à 1440 étaient marquées par plusieurs écussons. Le tombeau d'Eudes au Capet mort en 1098, dont il ne reste plus que le chef le représentait avec la chape et le chaperon[28].

La voûte sur croisée d'ogive

L'examen de la pile sud-est restée intacte portant les sommiers des arcs de la voûte centrale et des voûtes adjacentes sur le chœur et le croisillon sud montre que les trois voûtes ont été construites en même temps, que les murs de la tour ont été montés après la voûte et que les ogives de la première campagne sont primitives.

Ces croisées d'ogives sont donc très anciennes, le fondateur de l'abbaye ayant été inhumé en 1098 dans un chœur au minimum couvert par une charpente sur des voûtes amorcées. Elles seraient donc contemporaines des plus anciennes du monde anglo-normand avec celles de la cathédrale de Durham[25].

Le transept
Croisillon sud du transept
Croisillon nord du transept avec l'orgue
Chapelle du croisillon sud avec la marque au sol de l'abside primitive

La reconstruction

Soufflés par des mines en 1944, les voûtes, trois piles du transept et la tour sont tombés, le bas-côté nord est détruit avec une partie de celui du sud, le cul-de-four et l'abside dérasée. L'église est restaurée pour son grand intérêt archéologique grâce à la solidité des attaches et la qualité des mortiers du XIe et XIIe siècles qui ont résisté, la volonté de la population et l'investissement d'Yves-Marie Froidevaux, architecte en chef des Monuments historiques. De 1945 à 1950, les six travées ouest de la nef sont restaurées et remises au culte. La première messe dans l'abbatiale reconstruite a lieu le .

La consolidation des éléments subsistants et le remontage des parties détruites sont facilités par la grande proportion d'éléments anciens conservés et la qualité du relevé de l'édifice fait en 1881. L'esprit de cette restauration est marqué par l'embauche d'ouvriers locaux particulièrement impliqués, encadrés par une entreprise spécialisée, qui apprirent un nouveau métier. Après les déblaiements et les protections d'urgence, la restauration commence par le remontage des parties détruites en remployant au maximum les matériaux récupérés, avant la réparation des éléments endommagés.

Les carrières ayant fourni les matériaux de l'édifice étant épuisées, la pierre de Montanier, dans l'Oise, est choisie pour sa similitude à l'œil tout en laissant lisibles les travaux de restauration. La couverture, qui était en ardoise et incohérente avec l'époque de construction du bâtiment, est remplacée par des pierres de schiste, matériau courant dans le Cotentin. Le clocher à bulbe des Mauristes est remplacé par une simple pyramide.

Dans le dallage, les dalles funéraires existantes restent à leur place et au centre du transept, une dalle marque la trace du tombeau retrouvé d'Eudes au Capel, sénéchal de Guillaume le Conquérant, fils du fondateur de l'abbaye, mort en 1098[29].

La sculpture
Chapiteau de la nef
Statue de sainte Opportune, XIIIe siècle.
Fragment de tombeau, XIVe siècle.

Héraldique et sigillographie

  • Blasonnement : De sable, à une essette d'or[30].
  • Sceaux :
    • 2810 : Silvestre, abbé de Lessay début XIIIe, l'abbé debout, tête nue, une crosse en biais, tenant un livre
    • 2811 : Jean, 1337, abbé de Lessay, dans une niche gothique, l'abbé debout, tête nue, crossé, tenant un livre, accosté de deux écus, celui de gauche portant deux fasces à la crosse brochant, celui de droite, une étoile
    • 2812 : Guillaume, abbé de Lessay, 1363, dans une niche gothique, l'abbé debout, tête nue, crossé, tenant un livre, accosté de deux écus portant une étoile[31].

Terriers, propriétés, revenus, dépendances

Possessions Commune actuelle Dpt Date début Date fin Commentaires
Ozeville en AppevilleAppeville50siège de la baronnie ecclésiale d'Ozeville en Appeville[32].
CavillyLa Feuillie50siège de la baronnie ecclésiale de Cavilly[32]
LessayLessay50siège de la baronnie ecclésiale de Lessay[32]
Église Notre-Dame de PortbailPortbail50XIIIeC'est un certain Roger de Lanquetot, chevalier, qui au XIIIe siècle donne à l'abbaye tout le droit qu'il avait en l'église Notre-Dame de Portbail[33].
Église Saint-LôSaint-Lô-d'Ourville50L'abbé de Lessay nomme à la cure. Elle possède de nombreux biens sur la paroisse et perçoit la dîme. Donnée à l'abbaye à une date inconnue, la donation est confirmée par Robert de la Haie, sénéchal du duc de Normandie Henri Ier en 1134, mais cette donation a du être contestée, car un siècle plus tard, en 1234, Robert d'Argences, chevalier, seigneur du Parc d'Ourville, renonce au patronage de la paroisse en faveur de l'abbaye[34].
Prieuré d'AvarvilleSaint-Lô-d'Ourville50siège de la baronnie ecclésiale d'Avarville[32].

Abbés de Lessay

Notes et références

Notes

  1. La charte datant de 1080 fut réduite en cendres lors du sinistre des Archives départementales survenu en [4].

Références

  1. D'après le Gallia Christiana
  2. Louis Couppey, Notes historiques sur le prieuré conventuel d'Héauville à La Hague, Imprimerie de l'Eure, Évreux, 1898, p. 18
  3. F. Desoulières, Au début de l'art roman : les églises de l'onzième siècle en France, Les Éditions d'Art et d'Histoire, Paris, 1943, p. 101-103.
  4. Girard et Lecœur 2005, p. 12.
  5. Renault, Essai historique sur l'abbaye de Lessay, page 587.
  6. M. de Gerville, Abbaye de Lessay, pages 63-64.
  7. Gallia christiana, tome 11, instrumenta, page 247 et Renault, Essai historique sur l'abbaye de Lessay, page 593.
  8. Visites pastorales d'Eudes Rigault, archevêque de Rouen, page 88
  9. Renault, Essai historique sur l'abbaye de Lessay, pages 604-605.
  10. M. de Gerville, Abbaye de Lessay, page 70.
  11. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 172.
  12. Renault, Essai historique sue l'abbaye de Lessay, page 598.
  13. Renault, Essai sur l'abbaye de Lessay, pages 609-612
  14. Formulaire à l'usage des notaires de la chancellerie royale, manuscrit, folio 33r
  15. Pierre Gouhier, L'intendance de Caen en 1700, pages 137, 234, 324, 325, 326,333, 334, 335, 336, 435, 438, 449, 451, 476, 477.
  16. P. Gouhier, L'intendance de Caen en 1700, page 234.
  17. Abbé Lecanu, « Les aumônes de l'abbaye de Lessay », dans Mémoires des antiquaires de Normandie, 1842, pages: 297-299.
  18. Renault, Essai historiques sur l'abbaye de Lessay, pages 612-614.
  19. « Ville de Lessay - Abbatiale Sainte-Trinité », sur Site de la Mairie de Lessay, (consulté le )
  20. « Ancienne abbaye », notice no PA00110438, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. Y. M. Froidevaux, « La reconstruction de l'abbaye de Lessay », dans Techniques de l'architecture ancienne, page 165.
  22. Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-9139-2038-5), p. 45.
  23. Girard et Lecœur 2005, p. 9.
  24. Yves-Marie Froidevaux, La restauration de l'abbaye de Lessay, dans: Technique de l'architecture ancienne, page: 165
  25. François Salet, « L'église abbatiale de Lessay », Bulletin monumental, vol. 1117, no 1, , p. 56-59
  26. E. Lefevre-Pontalis, « Lessay », dans Guide du congrès de Caen, 1908, pages 227-229
  27. Maylis Baylé, Lessay: Abbatiale de la Trinité dans L'architecture normande au Moyen-Âge, tome 2, Éditions Corlet, p. 97-100
  28. M. de Gerville, L'abbaye de Lessay, page 70
  29. Y. M. Froidevaux, « La restauration de l'abbaye de Lessay », dans Techniques de l'architecture ancienne, pages 163-184
  30. Alfred Canel, Armorial de la province des villes de Normandie, Rouen, A. Péron, 1849.
  31. G. Demay, Inventaire des sceaux de Normandie
  32. Georges Bernage, « Varreville », Vikland, la revue du Cotentin, no 1, avril-mai-juin 2012, p. 46 (ISSN 0224-7992).
  33. Georges Bernage, « Le manoir du Dick », Vikland, la revue du Cotentin, no 1, avril-mai-juin 2012, p. 37 (ISSN 0224-7992).
  34. Jeannine Bavay, « Saint-Lô-d'Ourville », Vikland, la revue du Cotentin, no 1, avril-mai-juin 2012, p. 39 (ISSN 0224-7992).
  35. Il meurt le 29 juin 1094.
  36. Louis Couppey, Notes historiques sur le prieuré conventuel d'Héauville à La Hague, Imprimerie de l'Eure, Évreux, 1898, p. 85
  37. Gallia christiana, tome 11, diocèse de Coutances, page 917

Voir aussi

Bibliographie

  • Gallia christiana, tome 11, page 917
  • Neustria pia, page 617
  • Archives Nationales: Plan de Lessay, non daté, non signé, cote: N III Manche 1
  • M. de Gerville: L'abbaye de Lessay , dans Mémoires de la société des antiquaires de Normandie, 1825, pages 63-71
  • Gravure de l'église de Lessay en 1825, dans Mémoires de la société des antiquaire de Normandie, 1825, Atlas, planche V
  • Plan de l'église de Lessay , dans Le Bulletin monumental, 1912, planche X
  • Richomme:  L'abbaye de Lessay, dans Annuaire de la Manche, 1841, page 255
  • V. Ruprich-Robert: Abbaye de Lessay , dans L'architecture normande aux XIe et XIIe siècles, tome: 2, Planches LXXXIX, XC (72)
  • Eugène Lefèvre-Pontalis, « Lessay  », dans Congrès archéologique de France. 75e session. À Caen. 1908, t. 1, Guide du congrès de Caen en 1908, Paris/Caen, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 242-246, plan de l'église
  • Renault: Essai historique sur l'abbaye de Lessay , dans Annuaire de la Manche, tome 23, page 585
  • Auguste-François Lecanu, Histoire des Évêques de Constances, depuis la fondation de l'évêché jusqu'à nos jours, Coutances, Imprimerie de J. V. Voisin et Cie, (lire en ligne)
  • Elie Lambert, « L'abbaye de Lessay », Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, t. 40, , p. 267-270 (lire en ligne)
  • Yves-Marie Froidevaux, « Église abbatiale de Lessay », dans Congrès archéologique de France. 124e session. Cotentin et Avranchin. 1966, Paris, Société française d'archéologie, , p. 70-82
  • Yves-Marie Froidevaux,  La restauration de l'abbaye de Lessay, dans Techniques de l'architecture ancienne, p. 163-184, édition Mardaga
  • François Salet, « L'église abbatiale de Lessay », Bulletin monumental, vol. 1117, no 1, , p. 56-59
  • Sébastien Gosselin: L’abbaye de Lessay du XIe au XXe siècle, Paris, École nationale des chartes, 2005.
  • Maylis Baylé,  Lessay: Abbatiale de la Trinité dans L'architecture normande au Moyen-Âge, tome 2, Éditions Corlet, p. 97-100
  • Lucien Musset, Normandie normande : Basse-Normandie, t. 1, La Pierre-qui-Vire, coll. « Zodiaque », p. 168-205

Articles connexes

Liens externes

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