Abbaye Notre-Dame de Lanvaux

L’abbaye Notre-Dame de Lanvaux était située sur la commune de Brandivy, aujourd’hui dans le département français du Morbihan, en région Bretagne.

Abbaye de Lanvaux

Vue générale de l'édifice

Diocèse Diocèse de Vannes
Patronage Notre-Dame
Saint-Pierre
Numéro d'ordre (selon Janauschek) CXXIX (129)[1]
Fondation 1138
Dissolution 1791
Abbaye-mère Abbaye de Bégard
Lignée de Abbaye de Cîteaux
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Ordre cistercien
Période ou style
Protection Recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[2]

Coordonnées 47° 48′ 02″ nord, 2° 56′ 02″ ouest [3]
Pays France
Province Duché de Bretagne
Département Morbihan
Commune Brandivy
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : Morbihan

Historique

Fondation

L’abbaye Notre-Dame de Lanvaux est fondée à Brandivy alors trève de Grand-Champ dans l’évêché de Vannes en juillet 1138 par Alain Ier de Lanvaux. Cette abbaye cistercienne est une des cinq filles de l’abbaye de Bégard (filia Begardi) elle-même fondée en 1130. L’abbaye passe cependant dès 1225, sous l’autorité directe de l’abbaye de Langonnet, fille de l’abbaye de l'Aumône.

En 1272 le duc de Bretagne saisit les terres de la famille du fondateur et en vend une partie au vicomte de Rohan. Cette spoliation était peut-être liée à la répression d’une rébellion ou plus simplement une mesure destinée à rembourser des dettes contractées par Alain II de Lanvaux.

La commende

La commende est définitivement instaurée en 1528. Elle ruinera l’abbaye. À la fin du XVIe siècle, le monastère traverse une grave crise. De 1572 à 1592, un abbé commendataire particulièrement avide, Nicolas Brissot, sieur de Soudeval, aliène un certain nombre de domaines et confie à ses agents le soin de piller l’abbaye. Son successeur, Louis le Clerc, patronné par Philippe-Emmanuel de Lorraine duc de Mercœur en conflit avec Henri IV de France, achève de ruiner l'abbaye.

La Révolution

Après l’expulsion des moines le , le domaine de l’abbaye est vendu à un négociant de Lorient. Une verrerie en 1824, puis une fonderie, s’installent à proximité, achevant de ruiner les bâtiments. En 1938 c’est le tour d’une exploitation industrielle de poulets. C’est aujourd’hui un gîte rural. Si les bâtiments et les terres voisines ont souvent changé de mains, la forêt de Lanvaux, de 207 hectares, est restée propriété de l’État.

Des bâtiments eux-mêmes il ne reste pratiquement rien, à l’exception du logis des abbés commendataires du XVIIe siècle. Le mur encore debout du chevet de l’église du XVe siècle est en cours de consolidation. De la nef et du transept reconstruits à la fin du XVIIe siècle on ne distingue plus que les traces sur le sol.

Liste des abbés

Notes et références

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, , 491 p. (lire en ligne), p. 145.
  2. « Abbaye de Cisterciens », notice no IA00009503, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. « Lanvaux », sur http://www.cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Abbé Le Mené Abbaye de Lanvaux Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, volume XLVIII (1902) p. 203.
  • les Abbayes Bretonnes Biennale des Abbayes Bretonnes. Le Sarment Fayard Rennes 1983 (ISBN 2213013136) « Abbaye Notre-Dame de Lanvaux » .Pierre Annic p. 373–380.

Liens externes

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