16e régiment d'infanterie coloniale

Le 16e régiment d'infanterie coloniale (16e RIC ou 16e RIMa) est une unité de l'armée française.

16e Régiment d'Infanterie Coloniale
Création 27 juin 1900
Dissolution mars 1945
Pays France
Branche Armée de Terre
Type Régiment d'Infanterie Coloniale
Rôle Infanterie
Garnison Tianjin
Inscriptions
sur l’emblème
Cochinchine 1860
Tonkin 1883
Petchili 1900-1901
Guerres Révolte des Boxers

Création et différentes dénominations

  • 28/06/1900 : Création du 16e régiment d'infanterie de marine, implanté en Chine et réorganisé en septembre à Tien-Tsin (Tianjin)[1]
    • Un bataillon formé avec les hommes valides des bataillons de Cochinchine et du Tonkin débarqués en juin.
    • Deux bataillons arrivant de France.
  • 01/01/1901 : Renommé 16e régiment d'infanterie coloniale
  • 27/12/1939 : Devient Bataillon d'Infanterie Coloniale de CHINE du Nord
  • 01/01/1940 : Devient 16e Régiment Mixte d’Infanterie Coloniale en Indochine
  • 09/03/1945 : Disparait au combat
  • 19/09/1945 : Création du Bataillon de Marche du 16e RIC en Indochine
  • 16/08/1946 : Dissolution
  • 01/07/1954 : Recréation du 16e régiment d'infanterie coloniale en Tunisie
  • 01/12/1958 : Devient 16e régiment d'infanterie de marine, passe à deux bataillons

Au cessez-le-feu du en Algérie, le 16°RIMA constitue comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. Le 16°RIMA forme deux unités de la Force locale de l'ordre algérienne, la 421°UFL-UFO et la 422°UFL-UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie (accords d'Evian du ).

  • 01/04/1963 : Devient 16e bataillon d'infanterie de marine
  • 01/07/1964 : Devient 1re compagnie du 16e régiment d'infanterie de marine à Angoulème
  • 31/08/1964 : Dissolution

Chefs de corps

  • du au (durant la Révolte des Boxers) : Colonel Charles de Pélacot
  • en 1942: Lieutenant-colonel Bachetta[2]
  • en 1956: Colonel Chaigneau
  • du au  : Lieutenant-colonel Christian Milhé de Saint Victor[3]
  • vers 1961: Colonel Romain-Desfossés

Insigne du 16e régiment d'infanterie coloniale

portée pendant les événements d’Algérie

Drapeau du régiment

Il porte les inscriptions[4]:

Traditions

La fête des troupes de marine
  • Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles. Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les et le .
Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
  • Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments.

Historique

Révolte des Boxers (1900)

Avec le 17e RIC (Colonel Lalubin), le 18e RIC (Colonel Comte) et 3 batteries d'artillerie coloniale de 80, le 16e fait partie de la 1re brigade du général Frey.

  • - À Tien-Tsin, remise du drapeau au 16e Régiment d'Infanterie de Marine.

La Première Guerre mondiale

L'entre-deux-guerres

Le 16e RIC fait partie du Corps d'occupation de Chine[6].

L'après Seconde Guerre mondiale

Le 16e R.I.C fut reconstitué en 1954 pour entrer dans la composition de la 14e Division d'Infanterie. Il compte un état-major, une compagnie de commandement régimentaire et trois bataillons. Il forme l'infanterie d'un des trois groupes mobiles de la division (le Groupe Mobile 214). Il s'installe dans le sud tunisien dès l'été 1954, au mois d'août.

Au cessez-le-feu du en Algérie, le 16°RIMA créé comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. Le 16°RIMA forme deux unités de la Force locale de l'ordre algérienne, la 421°UFL-UFO et la 422°UFL-UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie (accords d'Évian du ).

Lien externe

Références

  1. (en) René Chartrand, French Naval & Colonial Troops 1872–1914, Bloomsbury Publishing, , 48 p. (ISBN 978-1-4728-2617-6, lire en ligne), p. 10
  2. Indochina Order of Battle, http://france1940.free.fr/vichy/ob_indo.html
  3. http://www.anocr34.fr/acces-membres/nos-decedes/177-eloge-et-biographie-du-col-christian-milhe-de-saint-victor
  4. Service Historique de la Défense, Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
  5. Pascal Tran-Huu, « Le Bataillon colonial sibérien », sur www.revuemethode.org (consulté le )
  6. Jacques Guillermaz, Une vie pour la Chine, Robert Laffont, collection « Pluriel », 1989
  • Armée et histoire militaire françaises
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