1584 en santé et médecine

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Données clés
Années : 1581 1582 1583 1584 1585 1586 1587 Décennies : 1550 1560 1570 1580 1590 1600 1610 Siècles : XV^e siècle XVI^e siècle XVII^e siècle Millénaires : I^er millénaire II^e millénaire III^e millénaire

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Chronologie de la santé et de la médecine

Événements

10 juin : mort prématurée du duc d'Anjou, « due, comme celle de son frère Charles IX, à la tuberculose[1] ».
Pierre Richer de Belleval commence ses études médicales à Montpellier[2].
« Girolamo Fabrizi d'Acquapendente (1533-1619) inaugure le théâtre anatomique de Padoue[3] ».

Publications

Gabriel Fallope, Opera genuina omnia, tam practica quam theorica[4].
Thomas Muffet publie son De jure et praestantia chemicorum medicamentorum, apologie de la médecine alchimique de Paracelse[5] qui sera recueillie en 1602 dans le Théâtre chimique[6].

Naissance

1584 ou 1585 : Paul Zacchias (mort en 1659), médecin italien, archiatre du pape Innocent X[7]^,[8].

Décès

13 juin : Johannes Sambucus (né en 1531), médecin, philologue, humaniste, historien, poète, collectionneur et mécène hongrois[9]^,[10].

Références

Arlette Jouanna, « Réforme catholique et naissance de la Sainte Ligue (1584-1587) », dans La France du XVI^e siècle, 1483-1598, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », 2012, XVIII-688 p. (ISBN 978-2-13-073582-3, présentation en ligne), p. 573-586.
Michel Rossi, Le Jardin des plantes de Montpellier : De la médecine à la botanique, Éditions Quae, 2013 (lire en ligne), p. 18.
Rafael Mandressi, « Le Corps des savants : Sciences, histoire, performance », Communications, n^o 92 « Performance »,‎ janvier 2013, « L’Œil et l’Architecture » [§ 9 en ligne] (lire en ligne).
Premier volume de l'édition de 1606 : (la) Gabriel Fallope, Gabrielis Falloppii Mutinensis […], Opera genuina omnia, tam practica, quam theorica, iam pridem a cunctis medicinae tum studiosis, tum professoribus avide expetita expectata […], in tres tomos distributa, tomus primus, Venetiis [à Venise], apud Io[annem] Antonium & Iacobum de Franciscis [chez Gian Antonio et Jacopo de Franciscis], m.dc.vi [1606] (lire en ligne).
Didier Kahn, Alchimie et paracelsisme en France à la fin de la Renaissance (1567-1625), Genève, Droz, 2007 (ISBN 978-2-600-00688-0, lire en ligne), chap. 2.2 : « Les Premiers Recueils d'alchimie (1541-1622) », p. 118.
(la) Thomas Muffet, De jure et praestantia chemicorum medicamentorum, dialogus apologeticus : Philerastus [versus] Chimica, lire en ligne le texte tel que repris en 1659 dans la quatrième édition du même Theatrum chemicum.
« Zacchias, Paul », dans Jean-François Vincent (dir.), Base biographique, Bibliothèques d'Université de Paris, s. d. (lire en ligne).
(it) Silvia De Renzi et Luca Tonetti, « Zacchia, Paolo », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 100, 2020 (lire en ligne).
Gábor Almási et Farkas Gábor Kiss, Humanistes du bassin des Carpates, t. II : Johannes Sambucus, Turnhout, Brepols et IRHT du CNRS, coll. « Europa humanistica », 2014, 292 p. (ISBN 978-2-503-53162-5, lire en ligne).
Endre Bach, Un humaniste hongrois en France : Jean Sambucus et ses relations littéraires (1551-1584), Szeged, Institut français de l'université de Szeged, coll. « Études françaises » (n^o 5), 1932, 100 p. (lire en ligne).

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[1] Arlette Jouanna, « Réforme catholique et naissance de la Sainte Ligue (1584-1587) », dans La France du XVI^e siècle, 1483-1598, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », 2012, XVIII-688 p. (ISBN 978-2-13-073582-3, présentation en ligne), p. 573-586.

[2] Michel Rossi, Le Jardin des plantes de Montpellier : De la médecine à la botanique, Éditions Quae, 2013 (lire en ligne), p. 18.

[3] Rafael Mandressi, « Le Corps des savants : Sciences, histoire, performance », Communications, n^o 92 « Performance »,‎ janvier 2013, « L’Œil et l’Architecture » [§ 9 en ligne] (lire en ligne).

[4] Premier volume de l'édition de 1606 : (la) Gabriel Fallope, Gabrielis Falloppii Mutinensis […], Opera genuina omnia, tam practica, quam theorica, iam pridem a cunctis medicinae tum studiosis, tum professoribus avide expetita expectata […], in tres tomos distributa, tomus primus, Venetiis [à Venise], apud Io[annem] Antonium & Iacobum de Franciscis [chez Gian Antonio et Jacopo de Franciscis], m.dc.vi [1606] (lire en ligne).

[5] Didier Kahn, Alchimie et paracelsisme en France à la fin de la Renaissance (1567-1625), Genève, Droz, 2007 (ISBN 978-2-600-00688-0, lire en ligne), chap. 2.2 : « Les Premiers Recueils d'alchimie (1541-1622) », p. 118.

[6] (la) Thomas Muffet, De jure et praestantia chemicorum medicamentorum, dialogus apologeticus : Philerastus [versus] Chimica, lire en ligne le texte tel que repris en 1659 dans la quatrième édition du même Theatrum chemicum.

[7] « Zacchias, Paul », dans Jean-François Vincent (dir.), Base biographique, Bibliothèques d'Université de Paris, s. d. (lire en ligne).

[8] (it) Silvia De Renzi et Luca Tonetti, « Zacchia, Paolo », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 100, 2020 (lire en ligne).

[9] Gábor Almási et Farkas Gábor Kiss, Humanistes du bassin des Carpates, t. II : Johannes Sambucus, Turnhout, Brepols et IRHT du CNRS, coll. « Europa humanistica », 2014, 292 p. (ISBN 978-2-503-53162-5, lire en ligne).

[10] Endre Bach, Un humaniste hongrois en France : Jean Sambucus et ses relations littéraires (1551-1584), Szeged, Institut français de l'université de Szeged, coll. « Études françaises » (n^o 5), 1932, 100 p. (lire en ligne).