10e division d'infanterie coloniale

La 10e division d'infanterie coloniale est une unité de l'Armée française créée en 1915 qui combat lors de la Première Guerre mondiale sur le front occidental.

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10e division d'infanterie coloniale
Création 20 mai 1915
Dissolution 1919
Pays France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie coloniale
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1915 - Bataille de Champagne
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Chemin des Dames
1918 - Bataille de l'Aisne
1918 - Bataille de Champagne
1918 - 2e Bataille de la Marne

Les chefs de la 10e division d'infanterie coloniale

  • -  : Général Marchand[1]
  • -  : Général Gadel[1]
  •  : Général Marchand[1],[2]
  • .
  • -  : Général Billotte[Information douteuse]

Historique des garnisons, combats et batailles

Composition

1er régiment d'infanterie coloniale mixte de marche de mai à juin 1915 (unité éphémère rapidement dissoute)
5e régiment d'infanterie coloniale mixte de marche de mai à juin 1915 (unité éphémère rapidement dissoute)
2e régiment d'infanterie coloniale mixte de marche de à qui devient 52e RIC
3e régiment d'infanterie coloniale mixte de marche de à qui devient 53e RIC
33e régiment d'infanterie coloniale de à
42e régiment d'infanterie coloniale de à
52e régiment d'infanterie coloniale d' à
53e régiment d'infanterie coloniale d' à
1 bataillon de pionniers 18e régiment d'infanterie territoriale d' à
88e bataillon de tirailleurs sénégalais du au (dissolution)
2 escadrons du 2e régiment de spahis algériens de à
1 groupe de canons de 75 du 3e régiment d'artillerie coloniale de à
2 groupes de 75 du 29e régiment d'artillerie coloniale de à
3 groupes de 75 du 229e régiment d'artillerie coloniale de à
3 groupes de 75 du 41e régiment d'artillerie coloniale de à (changement de nom du précédent)
109e batterie de mortiers de 58 du 3e régiment d'artilleriartillerie coloniale de janvier à
5e groupe de 155 C du 142e régiment d'artillerie lourde de juillet à

1915

  • la division est constituée à Fréjus, le 20 mai 1915[4].
  • 1er : transport par V.F. au camp de Mailly ; instruction[4],[5].
  •  : transport par V.F. et mouvement par étapes vers la région de Vadenay ; travaux[4].
- 1er juillet et 17 -  : éléments en secteur vers Perthes-lès-Hurlus, avec le 16e C.A..
  •  : occupation d'un secteur vers Souain et le bois Sabot, réduit à droite, le , jusqu'à l'ouest du bois Sabot. Engagée à partir du 25 septembre dans la seconde bataille de Champagne, enlèvement de toute la 1re position allemande, à l'est de la ferme Navarin[4].
27 et  : occupation, en 2e ligne, du terrain conquis.
  •  : retrait du front, au sud de la Suippe[4].
 : transport par camions vers Épernay. À partir du 4, transport par V.F. vers Liancourt. Repos et instruction dans cette région. À partir du  : dans celle de Longueil-Sainte-Marie. À partir du , mouvement par étapes, par La Neuville-Roy, Maignelay, Grivesnes et Flers-sur-Noye, vers Poix-de-Picardie. À partir du  : transport par V.F. dans la région de Nouvion-en-Ponthieu ; instruction au camp de Saint-Riquier[4].

1916

 : réduction du front, à gauche, jusque vers Armancourt.
 : extension, à droite, jusqu'au bois des Loges.
 : réduction, à gauche, jusque vers Dancourt.
14,  : attaques françaises.

1917

3 -  : repos.
15 avril : Bataille du Chemin des Dames: Heurtebise, puis organisation du terrain conquis.
 : transport par V.F. dans la région de Bayon ; repos.
  •  : transport par camions vers le front, puis occupation d'un secteur vers la Chapelotte et la Vezouze[6].
  •  : retrait du front ; repos vers Bayon[6].
  • 17 –  : transport par V.F. de la région de Bayon dans celle de Ligny-en-Barrois ; repos vers Tannois[6].
  •  : mouvement vers le front ; occupation d'un secteur vers le bois des Fosses et l'ouest de Beaumont[6].
  •  : retrait du front et repos vers Wassy[6].
  •  : occupation d'un secteur entre l'étang de Vargévaux et Kœur-la-Grande, étendu à gauche, le jusque vers Maizey[6].

1918

  •  : retrait du front et mouvement vers Void-Vacon, puis transport par V.F. au sud de Château-Thierry. À partir du engagée dans la Troisième bataille de l'Aisne : après de très violents combats vers Château-Thierry, arrêt de l'offensive allemande, au début de juin. Organisation et occupation d'un secteur, à cheval sur la Marne, entre Mézy et Vaux (en liaison avec les Américains), réduit à droite, le , jusque vers Château-Thierry[8].
  •  : retrait du front ; transport par camions dans la région de Luzarches ; repos et instruction ; à partir du  : transport par camions à l'ouest d'Épernay ; éléments occupés à des travaux de 2e position, éléments en secteur au nord de la Marne[8].
  • 15 –  : engagée dans la Quatrième bataille de Champagne ; subit le choc de l'offensive allemande dans la région de Reuil-sur-Marne, Troissy : combats vers Troissy et Nesle-le-Repons. Engagée, à partir du  : dans la contre-offensive : 2e bataille de la Marne. En 2e ligne à partir du [8].
  •  : retrait du front et regroupement vers Épernay ; puis transport par camions vers Vadelaincourt. À partir du  : occupation d'un secteur vers Trésauvaux et Damloup, réduit à droite, le , jusque vers Watronville[8].
 : mouvement de rocade, et occupation d'un nouveau secteur vers Damloup et Bezonvaux :
 : extension du front, à gauche, jusque vers le bois de la Wavrille.
 : réduction, à droite, jusque vers Vaux-devant-Damloup.
  • 6 –  : préparatifs d'offensive, et, à partir du , poursuite vers la région nord d'Étain[8].

Rattachements

Affectation organique
Affectation par armée
5-[6]
[6]
[8]
[4]
[8]
27 – [8]
[8]
[4]
1er juin – [4]
28 – [8]
8 – [8]
[4]
[4]
[6]
[8]
[6]
[8]
6 – [8]
[4]
[4]
[8]
- [8]

L'Entre-deux-guerres

Soldats de divers régiments anciennement à la division le à Bad Kreuznach (Rhénanie occupée).

La division est dissoute le dans la région de Mayence[2].

Seconde Guerre mondiale

Lors de la reconstitution de l'Armée française de la Libération à partir de l'Armée d'Afrique à partir de la fin de l'année 1942, la 10e DIC devait être formée avec des unités armées par les Américains. Cependant, les Américains ne fournissent pas autant de matériel que prévu par les Français et la 10e DIC est dissoute[9].

Notes et références

  1. AFGG, tome 10-2, p. 965.
  2. Historique du 52e régiment d'infanterie coloniale : campagne 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, 47 p. (lire en ligne), p. 45
  3. AFGG, tome 10-2, p. 966-967.
  4. AFGG, tome 10-2, p. 968.
  5. http://sacarcheo.nuxit.net/regiment/10eDIC.PDF
  6. AFGG, tome 10-2, p. 969.
  7. http://crid1418.org/doc/bdd_cdd/unites/DIC10.html
  8. AFGG, tome 10-2, p. 970.
  9. (en) Ian Summer et François Vauvillier, The French Army, 1939-45, Osprey Military, (ISBN 1-85532-666-3, 978-1-85532-666-8 et 1-85532-707-4, OCLC 49674512), p. 18

Voir aussi

Bibliographie

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

  • Armée et histoire militaire françaises
  • Portail de la Première Guerre mondiale
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