109e régiment d'artillerie lourde

Le 109e régiment d'artillerie lourde est une unité française créé le à Poitiers et dissoute en 1940.

109e régiment d'artillerie lourde

L'étendard du 109e régiment d'artillerie lourde et ses inscriptions.

Création
Dissolution
Pays France
Branche Armée de terre
Type Régiment
Rôle Artillerie lourde
Devise Exctincta Revivisco[réf. souhaitée]
Inscriptions
sur l’emblème
Verdun 1916
La Somme 1916
Reims 1918
La Piave 1918
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Décorations La fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 au 1er groupe le 17 février 1919 et au 3e groupe le .

Différentes dénominations

  • 1915 - 1923 : 109e régiment d'artillerie lourde (RAL), parfois 109e régiment d'artillerie lourde hippomobile (RALH)
  • 1924 : ?
  • 1929 - 1936 : 109e régiment d'artillerie lourde hippomobile
  • 1936 - 1940 : 109e régiment d'artillerie lourde hippomobile

Historique

Première Guerre mondiale

Observatoire d'une des batteries du 109e RAL détachées à l'armée d'Orient, près de Doirani (en) en août 1916.

Le 1er groupe régiment est créé en 1915 à partir du 4e groupe du 2e régiment d'artillerie lourde. Le régiment participe à la Première Guerre mondiale. Il est réorganisé le et certains de ses groupes donnent naissance au 145e[réf. souhaitée] et 338e[réf. nécessaire] régiments d'artillerie lourde hippomobiles (RALH).

Son 5e groupe forme l'artillerie divisionnaire de la 18e division d'infanterie avec le 33e régiment d'artillerie de campagne (RAC)[1]. De même, son 6e groupe combat au sein de la 17e division d'infanterie avec le 20e et le 220e RAC[2].

Entre-deux-guerres

À partir de janvier 1919, la 66e batterie du régiment est stationnée dans l'Yonne pour l'instruction de conscrits malgaches, qui partiront ensuite combattre au Levant[3].

Après la guerre il est de nouveau réorganisé le , avec les 1er et 3e groupes, il donne naissance aux 1/409e et 9/409e ; le 5e groupe étant devenu V/33e et le 6e groupe le VI/33e[réf. nécessaire], respectivement basés à Poitiers et Thouars. Le régiment est ensuite dissout le ses éléments complétant le 20e RAC[réf. souhaitée].

Il est reconstitué le par transformation du 33e RAD et du 106e RAL à Angers[4] puis à nouveau dissout[Quand ?][réf. souhaitée].

Il est reconstitué le par transformation du 20e RAD (ex 20e RAC) à Poitiers. Puis transformé à nouveau en 20e régiment d'artillerie nord-africaine (RANA) le [5] (sauf la 10e batterie passée au nouveau 109e)[réf. souhaitée].

Le 109e régiment d’artillerie lourde hippomobile est reconstitué à Châteaudun le avec la 10e batterie de l’ancien 109e, une batterie du 19e et une du 106e[réf. souhaitée]. Il est basé à la caserne Kellermann[6].

Seconde Guerre mondiale

Régiment d'active, le 109e est mobilisé en au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et affecté ensuite au 21e corps d’armée (non endivisionné)[7]. Il disposait de deux groupes de 105L modèle 1913S et de deux groupes de Canon de 155 C modèle 1917 Schneider[8]. Il est capturé le au nord de Vaudémont[réf. souhaitée].

Constitution

Campagne 1914-1918

  • 1er groupe (1er, 2e, 3e batteries)[réf. souhaitée]
  • 2e groupe (a) (21e et 22e batteries)[réf. souhaitée]
  • 3e groupe (a) (4e, 5e et 6e batteries, 105L)[réf. souhaitée]
  • 3e groupe (b) (7e, 8e et 9e batteries, 155L)[réf. souhaitée]
  • 4e groupe (a) (24e et 25e batteries, 120L)[réf. souhaitée]
  • 5e groupe (a) (7e, 8e et 9e batteries, 155L)[9]
  • 6e groupe (a) (27e, 28e et 29e batteries, 155L)[réf. souhaitée]
  • 6e groupe (b) (18e, 17e et 19e batteries et 6e colonne légère[2], 155CS)[réf. souhaitée]
  • 7e groupe (a) (10e, 11e et 12e batteries, 155 CIR 1904 puis 155CS en 1918)[réf. souhaitée]
  • 7e groupe (b) (19e, 20e et 21e batteries, 155CS)[réf. souhaitée]
  • 8e groupe (b) (22e, 23e, 24e et 25e batteries, 155CS)[réf. souhaitée]
  • 9e groupe (13e, 14e et 15e batteries, 155CS)[10]
  • 10e groupe (33e, 34e et 35e batteries, 155CS)[réf. souhaitée]
  • 12e groupe (36e, 37e et 38e batteries, 155CS)[réf. souhaitée]
  • 13e groupe (51e, 52e, 53e, 54e batteries) : Groupe d’instruction.[réf. souhaitée]

Étendard

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[11]:

Décorations

Personnalités ayant servi au régiment

Sources et bibliographie

  • Historique des 109e, 309e et 409e régiments d'artillerie lourde : 9e corps d'armée, Poitiers, Société française d'imprimerie et de librairie, , 86 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Historique de l'artillerie de la 18e division : 33e régiment d'artillerie de campagne, 5e groupe du 109e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918, Angers, Sainte-Croix, , 120 p., lire en ligne sur Gallica.
  • « Historique du 6e groupe du 109e RAL », dans Historique du 20e régiment d'artillerie, Paris, Librairie Chapelot, 43 p., p. 23-28 & 43, lire en ligne sur Gallica.

Notes et références

  1. Historique du 5e groupe.
  2. Historique du 6e groupe, p. 23.
  3. « Les artilleurs malgaches à Avallon (Yonne) », sur tiraera.histegeo.org (consulté le )
  4. « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie, , p. 95-101 (lire en ligne)
  5. « Historique du 20ème Régiment d'artillerie », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
  6. Claire Béguin, « La caserne Kellermann en passe d'être achetée par la ville de Châteaudun », sur L'Écho républicain, (consulté le )
  7. « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le )
  8. Jean-Yves Mary, L'inexorable défaite : mai-juin 1940, Éditions Heimdal, (lire en ligne)
  9. Historique des 109e, 309e et 409e, p. 41.
  10. Historique des 109e, 309e et 409e, p. 50.
  11. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  12. Historique des 109e, 309e et 409e, p. 36.
  13. « Notices biographiques - Eugène Dabit », sur www.thyssens.com (consulté le )
  14. Alain Dalançon, « CHICHÉRY Marcel, Louis, René [pseudonyme « Rémy »] », dans Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social (Maitron), maitron.fr, (lire en ligne)
  15. Daniel Grason, « BOUDREAULT Gaston », dans Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social (Maitron), Les Fusillés (1940-1944), maitron.fr (lire en ligne)
  16. Astrig Atamian, « TCHAKARIAN Arsène », dans Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social (Maitron), maitron.fr, (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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