Étienne Montgolfier (1712-1791)

Étienne Montgolfier, né le à Vidalon-lès-Annonay (France) et mort le à Montréal (Québec), est un prêtre sulpicien français. Il est évêque de Québec de 1763 à 1764. Il est l'oncle des frères Joseph-Michel et Jacques-Étienne Montgolfier.

Pour les articles homonymes, voir Étienne Montgolfier et Montgolfier.
Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Montgolfier.

Étienne Montgolfier

Portrait d'Étienne Montgolfier.
Biographie
Naissance
Vidalon-lès-Annonay (France)
Ordination sacerdotale
Décès
Montréal (Nouvelle-France)
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale par
Mgr Louis-François de Vivet de Montclus
Évêque de Québec

Biographie

Né le à Vidalon-lès-Annonay dans le Vivarais, il étudie les humanités ainsi que la philosophie et la théologie au séminaire de Viviers entre 1732 et 1741. Ordonné prêtre le , il décide d’entrer chez les sulpiciens et enseigne la théologie dans les établissements de la Compagnie en France.

Affecté au Canada, il arrive à Montréal en octobre 1751; très rapidement, il obtient la reconnaissance de ses pairs et est nommé supérieur en 1759. Ce poste lui octroie automatiquement les titres d'administrateur des seigneuries appartenant aux Sulpiciens, de curé en titre de la paroisse de Montréal et de vicaire général de Québec pour le district de Montréal. Il est aussi supérieur ecclésiastique et aumônier des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. Après la Conquête, en 1763, il se rend en France et en Angleterre pour défendre les intérêts de la Compagnie et négocier la nomination d’un nouvel évêque de Québec, Mgr de Pontbriand étant décédé en 1760. C’est alors que, élu unanimement et en secret par le chapitre de Québec le , il est choisi par le Saint-Siège pour succéder à ce dernier, malgré le fait que la propagande ait estimé l’élection entachée de nullité, sans cependant s’opposer à sa personne. Mais après avoir été informé que le gouverneur James Murray favorise la candidature de Jean-Olivier Briand, il préfère remettre sa démission le , et est de nouveau nommé vicaire général en 1766. Entre-temps, le , il obtient alors du séminaire de Saint-Sulpice de Paris un acte de donation complète des possessions canadiennes en faveur du séminaire de Montréal, assurant l’avenir des Sulpiciens qui consentent à devenir sujets britanniques au Canada.

On propose une nouvelle fois l’épiscopat à Montgolfier en 1784, à titre de coadjuteur de Québec, mais il refuse en 1785 à cause de son âge trop avancé, préférant alors consacrer son énergie au gouvernement et au recrutement des sulpiciens. Il meurt à Montréal le [1],[2].

Voir aussi

Œuvre

  • Catalogue des livres de la bibliothèque du Séminaire de Saint-Sulpice à Montréal au XVIIIe siècle, 150p.
  • La vie de la vénérable sœur Marguerite Bourgeois, Ville-Marie, 1818.

Références

  1. Jean LeBlanc, Dictionnaire biographique des évêques catholiques du Canada : repères chronologiques et biographiques 1658-2002, éd. Wilson & Lafleur, Montréal, 2002 - http://www.sulpc.org/evsulpc_montgolfier.php
  2. http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=15186&type=pge#.Ul_TgifxpVI
  • Portail du catholicisme
  • Portail du royaume de France
  • Portail de la Nouvelle-France
  • Portail du Québec 1763-91
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.