Épeugney

Épeugney est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.

Épeugney

La fontaine semi-circulaire de Maximien Painchaux en 1826.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes Loue-Lison
Maire
Mandat
Guillaume Aymonin
2020-2026
Code postal 25290
Code commune 25220
Démographie
Population
municipale
577 hab. (2018 )
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 06″ nord, 6° 01′ 31″ est
Altitude Min. 387 m
Max. 525 m
Superficie 13,95 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Vit
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Épeugney
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Épeugney
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Épeugney
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Épeugney

    Géographie

    Le climat est de type continental.

    Épeugney se situe à vingt et un kilomètres de Besançon et à quatorze kilomètres d'Ornans.

    Elle fait partie du canton de Saint-Vit.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Épeugney est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,5 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), prairies (10,9 %), zones urbanisées (2,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Espuigney au XIIe siècle ; Espingno en 1275 ; Espuigny en 1317 ; Espuignie en 1338 ; Espeugney en 1417[8].

    Toponyme sans rapport avec ceux du type SPINETU > Épinay, Épinoy.

    Il doit remonter à un type *SPONIACU, c'est-à-dire à un nom de domaine gallo-romain en i-acum, suffixe marquant la propriété. Il est précédé d'un anthroponyme. Albert Dauzat et Charles Rostaing[9] évoquent un hypothétique nom de personne germanique basé sur un radical *Spon-.

    Histoire

    On a retrouvé des traces humaines remontant à l'âge du fer sur le site.

    Au Moyen Âge, elle est rattachée à la Seigneurie de Scey-en-Varais[10]. C'est en 1154 que le village se divise entre Pierre de Scey, le troisième du nom, (les biens qu'il hérite resteront annexés à Scey), et son frère, Richard de Scey, créateur de la Seigneurie de Montrond à laquelle est rattachée sa part.

    En 1750 l'héritage de Richard est scindé en quatre parts. C'est donc à de nombreux propriétaires que la commune est liée sous l'Ancien Régime.

    Quant à la religion, jusqu'à la construction de l'église en 1721, c'est à la paroisse de Rurey qu'Epeugney se rallie.

    Le village reste opposé à l'ardeur anticléricale de la République et abat l'Arbre de la Liberté en 1797 pour le remplacer par une croix.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Claude Fouquet    
    mars 2008 2014 Joëlle Bonnet[11]    
    avril 2014 2020 Gérard Mougin DVD Retraité
    juillet 2020 En cours Guillaume Aymonin [12]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

    En 2018, la commune comptait 577 habitants[Note 3], en augmentation de 1,58 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400407422404365376366373350
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    364324350340301295304281248
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    230239267240249252233236241
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    231228289346403456487492496
    2013 2018 - - - - - - -
    568577-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'église de l'Invention-des-Reliques-de-Saint-Étienne remonte à 1721. Après diverses réparations et aménagements aux dix-huitième et dix-neuvième siècles, c'est entre 1877 et 1881 que l'architecte Pierre Ducat lui donne son allure actuelle ;
    • La fontaine semi-circulaire en pierre est réalisée par l'architecte Maximien Painchaux en 1826. Son architecture en demi-cercle aux extrémités à pilastre et fronton, le tout flanqué d'un crucifix comme centre, subit nettement l'influence d'un modèle de Jean-Nicolas-Louis Durand, lauréat d'un concours à l'initiative du Comité de salut public les années 1794 et 1795.
    • La fontaine Jeanne d'Arc est ainsi nommée pour la statue qui la surmonte (et dont on ignore l'origine et la raison).
    • La bascule désaffectée avec son bâtiment en parfait état.
    • L'ancien bâtiment de la gare du tacot Besançon-Amathay devenu lieu d'habitation.
    • La croix des Échaulles dominant le village.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Marie Doney. Centre de résistance pendant la période révolutionnaire, les prêtres rebelles baptisent et marient chez l'agent national. C'est ainsi que Jean-Marie est baptisé le 25 novembre 1794. Intelligent, il fréquente l'école dès cinq ans, presque toujours dans les premiers rangs. Le curé lui donne des leçons de latin. Après cinq ans d'études au collège de Dole, il en sort avec le premier prix[8].
    • André Oudet (Myon le 8 janvier 1942 - Besançon le 6 juillet 1999), peintre, organisa sa dernière exposition de tableaux en 1998 à l'église du village.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre, .
    9. Ibidem
    10. « La Famille de Scey-en-Varais - Liste des Seigneurs ou Sires de Scey en Varais - Liste des Comtes de Montbéliard », sur gilles.maillet.free.fr (consulté le ).
    11. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    12. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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