Église Saint-Martin de Luché

L'église Saint-Martin est une église située à Luché-Pringé, en France[1].

Localisation

L'église est située dans le département français de la Sarthe, sur la commune de Luché-Pringé.

Historique

De l'origine au XIIIe siècle

Dans les Actes des évêques du Mans, l'église de Luché est citée parmi les dix-sept paroisses fondées par saint Liboire, évêque du Mans, au IVe siècle[2],[3], ce qui en fait l'une des plus anciennes paroisses du Maine[4]. L'implantation du site est certainement liée à la présence d'un gué pour traverser le Loir à cet endroit[4]. Il ne reste aucune trace de ce premier sanctuaire, probablement dédié à sainte Apolline, hormis le nom de la place qui jouxte l'église, au sud, et de son puits alimenté par une source qui prend naissance sous le chœur de l'édifice[3].

L'église de Luché est de nouveau mentionnée près de sept siècles plus tard dans le cartulaire de Saint-Aubin d'Angers : en 1057, Raoul V, vicomte du Maine, et son épouse Emmeline de Montreveau, dame du Lude, transmettent l'édifice par donation-vente aux moines de Saint-Aubin, pour la somme symbolique de cinq sols et dans l'obligation d'y fonder un prieuré sous le vocable de saint Martin[5]. Les travaux d'édification d'une nouvelle église commencent aussitôt[3],[2]. Les deux bâtiments sont érigés côte à côté, si bien que l'église ne possède alors pas de façade occidentale, cette entrée étant réservée aux chanoines[4]. Très vite, le prieuré prospère par une série d'acquisitions et de donations, notamment de la part d'Adélaïde, sœur de Geoffroy de Sablé, et de Girard d'Athée[6]. À plusieurs reprises au cours du XIIe siècle, la possession du prieuré de Luché est confirmée aux moines de Saint-Aubin par les papes Pascal II et Eugène III, ainsi que par plusieurs évêques du Mans[6].

La construction du chœur et des bases du clocher sont achevées en 1225[6].

Époque moderne et Révolution

Le nouveau transept est mis en chantier au XIVe siècle, mais les travaux sont retardés par la guerre de Cent Ans[7],[6]. Le prieuré attenant à l'église est d'ailleurs démoli en 1474, avant d'être reconstruit[8]. Le projet n'est achevé qu'à l'aube du XVIe siècle[9], sous l'impulsion de généreux donateurs, parmi lesquels Geoffroy II de Chemens et sa femme Marthe de Baïf, la sœur de Jean-Antoine de Baïf, poète de la Pléiade[7]. Les clés de voûte des bras du transept sont réalisés entre 1506 et 1538[9].

Au cours de ce même XVIe siècle, d'importants travaux de restauration sont menés sur la nef et la partie haute de la tour du clocher, grâce aux ressources importantes des prieurs commendataires qui se succèdent, parmi lesquels François Disque, conseiller du roi au Parlement de Paris, chancelier de la reine douairière Éléonore de Habsbourg et archidiacre de Laval[10]. En 1538, l'église reçoit une nouvelle cloche portant trois fleurs de lys, les figures de la vierge Marie et de saint Michel, et les noms de ses donateurs, seigneurs de Venevelles[11],[12].

En 1557, le prieuré est tenu par un commendataire converti au protestantisme, Titus Disque, qui pille et fait détruire une partie de ses éléments mobiliers[11]. Les Réformés sont alors soutenus par les seigneurs de Venevelles, convertis à leur tour[4]. En 1604, l'église et le prieuré de Luché sont compris dans la dotation faite par le roi Henri IV aux Jésuites chargés d'établir le Collège royal de La Flèche[13]. Ces derniers installent une école à Luché.

Le , l'église est vendue comme bien national à trois habitants du village qui souhaitent la sauver de la destruction : Pierre-François Lépine, fermier de la métairie de la Brosse, sa femme Marie-Gervaise Robineau, et René Martin, maréchal-ferrant[13]. En 1809 puis en 1810, les propriétaires consentent deux promesses de donation de l'église à la commune pour la rendre au culte, sous réserve de la concession de deux bancs. Ces promesses sont approuvées par deux décrets impériaux, le premier signé le au palais des Tuileries, le second le à Moscou, tandis que l'acte définitif est signé par un notaire luchois, maître Frémond, le [13].

En 1876, des travaux de restauration du chœur sont entrepris[14]. L'édifice est classé au titre des monuments historiques le [1].

Incendie de l'église et reconstruction

Le sarcophage mérovingien découvert lors des travaux de reconstruction.

Le , à 23 h, la foudre s'abat sur le clocher qui s'embrase immédiatement. Le père Fouque, aidé de plusieurs habitants et du maire de la commune, Henri Bourdin, met à l'abri plusieurs statues, ainsi que les vêtements sacerdotaux et la plupart des objets liturgiques. L'incendie se propage rapidement au reste de l'édifice, en premier lieu la charpente de la nef. Les premiers secours s'organisent autour des pompiers de Luché, qui ne disposent qu'une pompe à main alimentée par une chaine humaine transportant des seaux d'eaux, en attendant le renfort des compagnies de La Flèche et du Lude, ainsi que d'un peloton du Prytanée national militaire, au cours de la nuit[15]. L'incendie, qui n'est maitrisé qu'à 5 h du matin, provoque de nombreux dégâts : la nef et le clocher sont entièrement détruits, les cloches, en partie fondues, se brisent dans leur chute, et de nombreux éléments mobiliers sont endommagés, de même qu'une maison voisine. Seule la voûte du chœur est préservée. Le jour-même à 13 h, un nouveau feu se déclare dans les décombres, mais il est rapidement maitrisé[15].

Dans les premières semaines qui suivent la catastrophe, les messes sont célébrées dans une chapelle temporaire, installée sous le porche du presbytère, en face de l'église[15].

Les travaux de reconstruction de l'édifice durent plus de huit ans, en raison, d'une part, des difficultés de financement, et d'autre part de la pénurie de main d'œuvre et de matériaux au sortir de la Première Guerre mondiale. Malgré les différentes subventions accordées et la générosité des paroissiens, la commune de Luché-Pringé doit contracter un emprunt de 44 000 francs auprès du Crédit foncier de France[16].

En premier lieu, la mise hors d'eau de l'église est assurée par l'installation de bâches fournies par les Mutuelles du Mans. Les travaux de charpente et de couverture sont ensuite confiés à un entrepreneur luchois, Constant Gouglet, puis, quand ce dernier meurt en , à l'un de ses ouvriers, Constant Houdayer. Au printemps 1923, les travaux de restauration de la tour du clocher débutent, sous la direction d'un maçon venu du Mans, Émile Demas, spécialiste de la sculpture et de la taille de pierre[16]. Lors des travaux de terrassement de la nef, des ossements, ainsi qu'un sarcophage entier, sont découverts. Devant l'ampleur de la tâche, il est décidé que la dernière travée de la nef ne sera pas reconstruite, laissant la place à un parvis fermé par un muret[16].

Le , l'église restaurée est consacrée par monseigneur Norbert Rousseau, évêque du Puy-en-Velay et natif de Luché[16].

De la fin de la Seconde Guerre mondiale au XXIe siècle

L'église subit de nouvelles transformations après guerre. Son mobilier s'enrichit par l'achat de nouvelles statues, comme en 1950 : une Vierge de l'Annonciation taillée dans un tronc de cèdre du parc du château de Gallerande par le sculpteur sarthois Raymond Dubois grâce aux fonds collectés auprès des paroissiens[17]. De même, dans la seconde moitié du XXe siècle, plusieurs statues de l'église voisine de Notre-Dame de Pringé sont transportées à l'église Saint-Martin de Luché pour les protéger du vol[18].

En 1966, deux cloches venues de paroisses algériennes sont installées dans le clocher, portant à trois le nombre de cloches de l'église[12]. En 1996, Dom Le Méhauté, moine de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes, exécute un nouveau maître-autel en réutilisant des pierres du précédent, de style néogothique et offert par l'abbé Délis en 1877[19]. En 2001, les vitraux de la nef sont remplacés par des verrières de style abstrait, réalisé par l'atelier sarthois Vitrail France[20].

L'édifice est utilisé par l'ensemble paroissial de La Flèche-Bazouges-sur-le-Loir-Luché-Pringé-Malicorne-St-Germain-du-Val, dépendant du diocèse du Mans[21].

Description

L'église de Luché avant l'incendie

Le plan d'origine de l'église Saint-Martin est atypique dans la mesure où il ne suit pas le plan classique en forme de croix latine : il présente la forme d'un grand rectangle d'environ 40 mètres de longueur et 19 mètres de largeur[14]. La façade ouest étant accolée au jardin du prieuré, le portail est alors percé dans le mur sud de la nef[9].

Le chœur, témoin du style gothique angevin

Le chœur à chevet plat.

Le chœur et la nef forment deux parties bien distinctes. Les dimensions du chœur à chevet plat, achevé en 1225[7], sont exceptionnelles au regard du reste de l'édifice : il présente la forme d'un rectangle d'environ 11 mètres de longueur par 14 mètres de largeur[14]. Ces dimensions s'expliquent du fait qu'il s'agit à l'origine de l'église d'un prieuré : le chœur étant alors exclusivement réservés aux moines, il doit permettre de tous les accueillir. Pour la même raison, le maître-autel devait alors être placé sous la tour du clocher, au centre de l'édifice, et non adossé au chevet[14].

Le chœur de Saint-Martin se compose de six voûtes bombées de type « Plantagenêt », caractéristiques du style gothique angevin, et qui reposent au centre sur deux fines colonnes[7] en pierre dure de Chauvigny[22]. Les clés de voûtes sont ornées de rosaces, d'une Vierge à l'Enfant, d'un agneau pascal ou encore de différentes armoiries, tandis que la retombée des liernes est masquée le long des murs par une série de masques grimaçants[7]. Par son allure, le chœur de Saint-Martin de Luché se rapproche de ceux des abbayes d'Asnière et de Saint-Serge d'Angers[23].

À l'extérieur, il est soutenu par un ensemble de contreforts plats[7]. Cinq contreforts soutiennent le mur du chevet et encadrent quatre lancettes en arc brisé[24].

Transept et tour du clocher

Le clocher carré.

La construction du transept s'étale du XIVe au XVIe siècle. Elle est achevée grâce au soutien financier de Geoffroy II de Chemens et de son épouse Marthe de Baïf, dont les armoiries ornent la clé de voûte du bras gauche du transept[7]. Le clocher qui le surmonte est reconstruit en pierre de tuffeau au XVIe siècle, sur des bases des XIIe et XIIIe siècles. Il se démarque des autres édifices religieux de la région par sa forme carrée. Une longue corniche moulurée assure la transition entre le mur en pierre et le toit d'ardoise en encorbellement. Elle est décorée sur trois niveaux : la partie basse comporte une série d'oves et de dards, au milieu se trouvent des feuilles d'acanthe et sur la partie haute une fausse balustrade[7],[9].

Nef et portail

Le portail.

La nef, rebâtie elle aussi au milieu du XVIe siècle, se composait alors de quatre travées irrégulières. Presque entièrement détruite, elle n'est reconstruite qu'en partie après l'incendie de 1921, faute de moyens. Les deux premières travées cèdent alors la place à un parvis fermé par un muret permettant l'accès par la façade occidentale. Le portail et son décor, initialement situé sur la façade méridionale et épargnés par la catastrophe, est remonté pierre par pierre sur la nouvelle façade[7]. Ce dernier témoigne de la transition entre le style gothique et celui de la Renaissance et représente l'épisode de La Charité de saint Martin. Les trois éléments qui le composent, saint Martin, son cheval et le mendiant, sont en partie mutilés[7]. À l'extérieur, les murs et les angles de la nef sont ornés de gargouilles et de bouffons[9].

Statues

L'église Saint-Martin renferme une importante collection de sculptures en bois, en pierre ou en terre cuite, dont certaines sont classées aux monuments historiques[17].

C'est le cas d'un groupe sculpté en bois de noyer représentant la Déploration du Christ[17], probablement exécuté par un artiste tourangeau dans les années 1500[25], ou bien par un artiste nordique ou bourguignon[26]. Installé dans une niche de la façade méridionale de la nef, à l'entrée de l'église, il se distingue par l'équilibre de sa composition et son réalisme dans l'expression de la souffrance des personnages. Au centre du groupe, la Vierge porte le Christ mort sur ses genoux. Elle est encadrée à gauche par saint Jean l'évangéliste, et à droite par Marie-Madeleine, tandis qu'une sainte femme se tient à l'arrière. L'œuvre témoigne également d'une époque de transition : le style gothique est encore bien visible dans les visages aux traits allongés, tout comme les bouches incurvées et les paupières tombantes des personnages, mais le costume de Marie-Madeleine se rapprochent de ceux de la Renaissance[17]. La couche de vernis appliqué sur la sculpture lors d'une restauration à la fin du XIXe siècle a probablement permis de sauver l'œuvre lors de l'incendie de l'été 1921[25]. Elle est classée aux monuments historiques au titre d'objet en 1938[27].

L'église renferme également deux statues en bois de noyer représentant la Crucifixion. La première est installée sur une colonne face à l'entrée : datée du XVe ou du XVIe siècle, elle provient de l'église Notre-Dame de Pringé et a subi les effets de l'incendie en 1921, avec la disparition de la croix et d'une partie du corps du Christ. Ses bras ont été sculptés et ajoutés vers 1990 par l'abbé Georges Guillaume, curé de Luché-Pringé[28]. La deuxième est installée à gauche de l'entrée, au-dessus des fonts baptismaux. Elle aussi endommagée lors de l'incendie, elle est restaurée par le sculpteur tourangeau Christian Sallé en 2003[29]. Parmi les œuvres plus récentes, une Vierge de l'Annonciation, installée sous la voûte du clocher et taillée dans un tronc de cèdre du parc du château de Gallerande, est l'œuvre du sculpteur sarthois Raymond Dubois en 1950[17].

Plusieurs statues en pierre ornent l'édifice, notamment une Vierge à l'Enfant couronnée et à l'allure déhanchée, placée dans le bras sud du transept. Datée de la fin du XIVe siècle, ce qui en fait la plus ancienne statue de l'église, elle provient de Notre-Dame de Pringé[30], tout comme le saint Jean-Baptiste en calcaire polychrome du XVIe siècle qui décore la fenêtre sud du chœur[17]. Dans les années 1960, des travaux réalisés dans le centre du village mettent à jour trois éléments de statues en pierre calcaire datant du début du XVIe siècle. Ils sont alors transportés à l'église Saint-Martin : Sainte Anne assise avec un livre ouvert sur ses genoux, vestige d'un groupe plus important, est installée dans une niche du muret clôturant le parvis de l'église, tandis que le buste de l'archange Saint-Michel et un ange aux ailes légèrement déployées sont placés à l'entrée de l'édifice. La finesse et le détail de l'ornementation rapprochent ces œuvres de celles du sculpteur Michel Colombe[17].

Enfin, de nombreuses statues en terre cuite figurent dans le chœur de l'église. Un saint Martin en tenue d'évêque, haut de deux mètres et réalisé en 1668 par le sculpteur fléchois Nicolas Bouteiller, est visible derrière l'autel. Il domine une série de cinq petites statues, d'exécution assez sommaire, qui représentent le Christ et quatre de ses apôtres assis[17]. Dans l'angle sud-est du chœur, trône une statue de la Vierge à l'Enfant qui provient de l'église de Pringé. Datée de la première moitié du XVIe siècle, elle est une des plus anciennes statues en terre cuite de la région. D'autres statues sont vraisemblablement des éléments isolés de groupes plus important, comme le saint François d'Assise représenté à genoux et de profil contre le mur nord, ou le saint Joseph portant ses outils de charpentier[17].

Vitraux

Les vitraux du chœur et du transept sont exécutés par l'atelier du maître-verrier sarthois François Fialeix en 1876. Les quatre verrières du chevet représentent les épisodes de la vie de Jésus, depuis la Visitation de la Vierge Marie jusqu'à la Résurrection. Le grand vitrail du bras sud du transept met en lumière la vie de saint Martin. Il comprend six médaillons disposés dans un treillage bleu et rouge, dans un style qui rappelle celui du XIIIe siècle. À l'opposé, sur le bras nord du transept, les figures de Jésus et de la Vierge Marie sont représentés. Enfin, deux grandes baies se trouvent de chaque côté du chœur : du côté nord figurent saint Jean et la remise des clés à saint Pierre, tandis qu'au sud sont représentés saint Étienne et saint Joseph accompagnant Jésus[20].

Les vitraux de la nef, de style abstrait, sont plus récents. Ils sont l'œuvre d'Emmanuel Putanier, de l'atelier Vitrail France à Neuville-sur-Sarthe, en 2001. Le vitrail de la baie de la façade occidentale, au-dessus du portail, représente la Crucifixion. Du côté nord de la nef, la baie est construite sur trois chemins : les corps, le cycle des jours et les saisons. En face, du côté sud, la composition des deux vitraux fait le lien avec les vitraux du XIXe siècle du transept et du chœur donnant eux aussi sur la place Sainte-Apolline[20].

Divers mobilier

L'église Saint-Martin de Luché renferme d'autres éléments mobiliers remarquables, comme un sarcophage d'époque mérovingienne en pierre taillée, découvert lors des travaux de restauration qui suivent l'incendie de l'édifice[16]. Il est classé monument historique au titre d'objet en 1988[31]. La clôture de chœur en fer forgé du XVIIIe siècle est quant à elle classée l'année précédente[32].

La chaire et les fonts baptismaux sont offerts en 1929 par les familles Rousseau et Gouin pour remplacer ceux détruits par l'incendie. Les armes et la devise de monseigneur Rousseau, évêque du Puy-en-Velay né à Luché, sont sculptées sur la chaire. Celle-ci reprend partiellement le décor de la précédente, construite en pierre au XVIe siècle, notamment des symboles christiques dont le monogramme IHS, ainsi que des citations des évangiles de Luc et Jean. Elle est posée sur une colonne à base octogonale, tandis que la cuve est de plan hexagonal. Les fonts baptismaux en calcaire sont quant à eux posés sur deux colonnes à base octogonale. Leur cuve ovale est pourvue de quatre cuvettes circulaires et rehaussée d'un décor en haut relief dans la masse[33].

Par ailleurs, le clocher abrite trois cloches. La plus grosse d'entre elle, Anne-Marie-Martine, pèse 622 kg. Installée en 1925, lors des travaux de restauration de l'église, et bénie par monseigneur Norbert Rousseau, elle a été fondue au Mans par les établissements Bollée. Après la fin de la guerre d'Algérie, deux autres cloches sont transférées depuis deux paroisses de ce pays et installées à Luché. L'une d'elle, Jeanne, pèse 440 kg et provient de l'église de Bourkika. La plus petite, Alice, pèse 305 kg, et toutes deux ont été bénies par monseigneur Paul Chevalier, évêque du Mans, lors d'une messe donnée le [12].

Voir aussi

Bibliographie

  • Robert Triger, « L'église de Luché », Revue historique et archéologique du Maine, vol. 77, , p. 214-228 (lire en ligne, consulté le ). .
  • Collectif (préf. Abbé Georges Guillaume), Autrefois chez nous : Les histoires, les coutumes, les curiosités de nos villages : Luché-Pringé, Mareil-sur-Loir, Saint-Jean-de-la-Motte, Thorée-les-Pins, Association Autrefois chez nous, , 318 p. (ISBN 2-9513033-0-0). .
  • Collectif, Le patrimoine des communes de la Sarthe, t. 1, Paris, Flohic Éditions, , 800 p. (ISBN 2-84234-106-6), p. 732.
  • Françoise Mousset-Pinard (dir.), Christine Toulier (textes), Jean-Baptiste Darrasse (photographies) et Virgine Desvigne (cartes), Le Lude en Vallée du Loir, Nantes, Éditions 303, coll. « Images du Patrimoine » (no 285), , 144 p. (ISBN 979-10-93572-11-6). .
  • Parcours, l'église Saint-Martin de Luché, PETR Pays vallée du Loir, , 12 p. (lire en ligne [PDF]). .

Articles connexes

Notes et références

  1. « Eglise », notice no PA00109782, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Triger 1921, p. 214.
  3. Adrien de Monchy, L'église de Luché et son clocher original, in Autrefois chez nous, p. 225-230.
  4. Une paroisse très ancienne, p. 2.
  5. Pierre Schilte, Châteaux et gentilhommières du Pays fléchois, Cholet, Farré, , 223 p., « La maison priorale de Luché », p. 113-116.
  6. Triger 1921, p. 215.
  7. Quatre siècles d'architecture gothique, p. 4.
  8. L'ancien prieuré, p. 9.
  9. Le Lude en vallée du Loir, p. 85.
  10. Triger 1921, p. 216.
  11. Triger 1921, p. 217.
  12. Adrien de Monchy et Pierre Delareux, Treize cloches pour cinq clochers, in Autrefois chez nous, p. 249-254.
  13. Triger 1921, p. 218.
  14. Triger 1921, p. 219.
  15. Jacqueline Bardet, « Celui-là n'est pas tombé loin », in Autrefois chez nous, p. 203-208.
  16. Jacqueline Bardet, L'église de Luché reconstruite, mais amputée, in Autrefois chez nous, p. 209-212.
  17. Un musée de la sculpture, p. 5-7.
  18. Le charme romantique de la petite église romane de Pringé, in Autrefois chez nous, p. 231-236.
  19. Anetta Palonka-Cohin, « Maître-autel », sur patrimoine.paysdelaloire.fr, Service du patrimoine de la région Pays de la Loire, (consulté le ).
  20. Les maîtres-verriers sarthois, du XIXe au XXe siècles, p. 8-9.
  21. « Présentation de l'ensemble paroissial sur le site du diocèse du Mans », sur sarthecatholique.fr (consulté le ).
  22. Triger 1921, p. 222.
  23. Triger 1921, p. 224.
  24. Triger 1921, p. 221.
  25. Georges Guillaume, Statues à admirer, inscriptions et épitaphes à déchiffrer, in Autrefois chez nous, p. 255-260.
  26. Le Lude en vallée du Loir, p. 86.
  27. « Groupe sculpté : Vierge de Pitié », notice no PM72000426, base Palissy, ministère français de la Culture.
  28. Anetta Palonka-Cohin, « Statue : Christ en croix n° 2 », sur patrimoine.paysdelaloire.fr, Service du patrimoine de la région Pays de la Loire, (consulté le ).
  29. Anetta Palonka-Cohin, « Statue : Christ en croix n° 1 », sur patrimoine.paysdelaloire.fr, Service du patrimoine de la région Pays de la Loire, (consulté le ).
  30. Anetta Palonka-Cohin, « Statue 1 : Vierge à l'Enfant », sur patrimoine.paysdelaloire.fr, Service du patrimoine de la région Pays de la Loire, (consulté le ).
  31. « Sarcophage du Haut Moyen Age », notice no PM72000432, base Palissy, ministère français de la Culture.
  32. « Clôture de chœur », notice no PM72001259, base Palissy, ministère français de la Culture.
  33. Anetta Palonka-Cohin, « Chaire à prêcher et fonts baptismaux », sur patrimoine.paysdelaloire.fr, Service du patrimoine de la région Pays de la Loire, (consulté le ).
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