Édouard Loubet

Truffe d'Été «Aestivum» en Croûte

Édouard Loubet est né le 25 septembre 1970 à Val Thorens en Savoie. Il découvre la cuisine auprès de ses grands-parents avec qui il jardine et prépare les repas. Il se dirige vers la pâtisserie, et fait ses premières armes dès 1983 à l’hôtel quatre étoiles Fitz Roy (Relais et Château) dirigé par sa mère Claude Loubet[2]. Élu meilleur apprenti de France, il part au Ritz Carlton de Chicago auprès de Fernand Guterez, puis se rend au Château Frontenac à Québec. De retour en France, il envoie un courrier aux vingt des plus grands chefs français ce qui lui permet d’intégrer les équipes d’Alain Chapel à Mionnay [2] qui lui apprendra « la délicatesse et le respect du produit, puis celles de Pierre Orsi, de Philippe Chavent (La Tour Rose) et de Marc Veyrat à Annecy. C'est auprès de ce dernier qu'il rencontrera son épouse Isabelle Guelpa Veyrat qui dirige en famille les Chalets-Hôtel de la Croix-Fry à Manigod.

En 1992, Édouard Loubet reprend le Moulin de Lourmarin, ancien moulin à huile de Lourmarin. L’hôtel de charme de 19 chambres abrite également le restaurant où Edouard Loubet a reçu sa première étoile en 1995, devenant le plus jeune chef étoilé de France à 25 ans. Pour se fournir en matières premières, il cultive un potager de 5 hectares (fruits, légumes oubliés et plantes aromatiques) avec Adrien Lombard, ancien maraîcher. En 1999, le chef reçoit sa deuxième étoile[3] et publie à cette occasion son premier livre Un printemps en Luberon.

Édouard et Claude gèrent également Le Galinier de Lourmarin, ancienne bastide provençale des XVIIIe et XIXe siècles en plein cœur du village qui propose des chambres et appartements d’hôtes luxueux à la location.

En 2004, le chef transfère son restaurant gastronomique et ses deux étoiles au Domaine de Capelongue de Bonnieux où se trouve son restaurant gastronomique (et son espace privilégié, La Table du Chef, qui permet de découvrir l’art gastronomique du Chef tout en observant le travail de ses brigades[4]). , des chambres et suites, l'espace Tulsi comprenant spa et bar à jus et le restaurant bistronomique d’Édouard Loubet : La Bergerie [5] où le chef fait découvrir à ses hôtes la « cuisine provençale de nos mères » : la véritable cuisine provençale au feu de bois. En août 2020, il annonce la vente du Domaine de Capelongue à Bonnieux, de Bergerie à Bonnieux, et du Moulin de Lourmarin[6]

Betterave soufflée en sucre, un des mets emblématique d'Édouard Loubet

Édouard Loubet est un chef créatif, qui aime cuisiner ce que la nature offre : herbes aromatiques, bourgeons, racines, fleurs et salades sauvages. "Le goût vient de l'intérieur." Il allège les plats en utilisant les légumes et légumineuses du terroir. Pour ce faire, il écume les marchés pour découvrir et rencontrer les producteurs locaux qu’il met à l’honneur[7].

La truffe est un ingrédient cher à Édouard Loubet. Il a donc rejoint la Confrérie de Richerenches, territoire enclavé dans la Drôme mais appartenant au Vaucluse dont une des particularités est la messe aux truffes où les truffes servent d’offrande avant d’être vendues aux enchères sur la place du village[8].

Sensibles à l’art et au travail d’artistes contemporains, Édouard et Isabelle Loubet ouvrent les portes de leur établissement lors de l'événement annuel le Printemps des Arts[9] pour exposer les œuvres tels que De Manca, Arezki, Hans Silvester, Pierre Margara[10].

Domaine de Capelongue - Bonnieux - Luberon, Provence

• Édouard Loubet, Un printemps en Luberon, Hachette Pratique, 2002
• Jean-Marc Favre, Jacques Guillard et Ève-Marie Zizza-Lalu, Six saisons en Luberon, Éditions Glénat, 2009
• Edouard Loubet, Le cuisinier provençal : Les 100 recettes incontournables, Paris, éditions Skira, mai 2015, 176 p. (ISBN 9782370740182)

Jardin potager en permaculture du Domaine de Capelongue