Écr.l'inf.

« Écr.l'inf. », abréviation de « Écrasons l'infâme » et parfois contracté en Ecrelinf, était une formule que le philosophe des Lumières Voltaire utilisait en conclusion de ses lettres. Cette formule invitait ainsi son correspondant à le joindre dans son combat contre l'obscurantisme, notamment religieux.

Elle fut reprise par Friedrich Nietzsche contre le rousseauisme et les révolutionnaires, accusant les rousseauistes et les révolutionnaires par des demi-vérités et des folies passionnées, de refouler pour longtemps l'esprit de la philosophie des Lumières et la théorie du développement progressif, et donc, par analogie, d'être des obscurantistes prédicateurs[1].

Lien externe

Notes et références

  1. Ce n'est pas la nature pondérée de Voltaire, amateur d'ordre, d'améliorations et de réformes, ce sont les folies passionnées et les demi-vérités de Rousseau qui ont éveillé cet esprit optimiste de la révolution, contre lequel je crie aujourd'hui : « Écrasez l'infâme ! » C'est lui qui a refoulé pour longtemps l'esprit de la philosophie des Lumières et la théorie du développement progressif.
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