siller

Français

Étymologie

(1484)[1] Emploi métaphorique de l’ancien français seiller, silier (« labourer avec la charrue ») qui donne proprement sillon, en ancien français seil (« sillon »).

Verbe 1

siller \si.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Marine) (Rare) Produire un sillage, fendre les flots en avançant.
    • Ce vaisseau sille bien.
    • Ce bâtiment sillait à l’ouest, au nord.
    • Ce vague sentiment de honte qu’il avait éprouvé, en entrant tout à l’heure sous la futaie, et en songeant aux événements de la nuit, se décidait ; alors qu’il respirait à pleins poumons, au soleil, il n’admettait plus comme sous les arceaux glacés du lierre, ces involontaires frissons qui lui avaient, dans le château, sillé l’échine.  (Joris-Karl Huysmans, En rade, La Revue indépendante, Paris, 1886)

Dérivés

Verbe 2

siller \si.je\ transitif ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Fauconnerie) Variante de ciller.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

Verbe 3

siller \si.je\ transitif ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Québec) Variante de siler.
    • Mes freins sillent lorsque je les utilise ; il est temps de les faire tourner.
    • C’est sûr que les oreilles doivent lui siller avec tout ce qu’on dit de lui, il doit penser à nous puisqu’on parle de lui.

Homophones

Paronymes

Prononciation

Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (siller)
  1. « siller », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
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