ramageux

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ramageux \ʁa.ma.ʒø\

1. (Rare) (XIX^e siècle) (Ornithologie) Oiseau chanteur au ramage mélodieux.
   • Les grives , les merles, les verdières , les traîne-buissons , peuple ramageux, sont les hôtes ordinaires de ces retraites — (Les Deux Bourgognes, 1835)
   • Par toy vient la chaleur aux verdissautes prées, Vient la vie aux troupeaux, à l'oiseau ramageux — ( Gérard de Nerval, Choix des Poésies de Ronsard)
   1. (Par extension) (Courant) (XX^e siècle) Grive musicienne (Turdus philomelos), « Grive mauvis (siffleuse) ramageuse ».
      • la grive ramageuse à la gorge d'or tachée de brun, et les bernaches qui dorment
2. (Par extension) (Rare) Bavard, bavarde.
   • Cette ramageuse bavarde trompa, leurra l'espoir des Rénovateurs qui croyaient ressusciter l'ancienne et libre poésie du cœur, symbolisée par la Laura de Pétrarque — (La Jeune Belgique, 1887)
3. (Courant) (Bois) Qui présente des veines tortueuses ressemblant aux ramages.
   • J’étais planté au Faubourg, accroché par les étalages de meubles […] La rue du bois uni, ronceux ou ramageux […] — (Alexandre Arnoux, Paris, 1939, p. 190)
   1. (Par extension) veineux.
      • Toute la pacotille de l'Orient en jaillissait, et aussi des objets précieux, des bibelots de valeur fourrures, soies brodées, kimonos ramageux, sceptres de jade, manches de mandarin, colliers aux grains d'ivoire, bijoux d'argent et d'or indiens, diadèmes de pierres fines, brûle-parfums de bronze, vanneries délicates, oiseaux empaillés aux couleurs diaprées [...] — (Le Temps, Paris, 1861))

• ramage, ramageur.
• raime et dérivés au sens de bois.

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Tiré de ramage, ou bien de rains, raim, au sens de formalité d’héritage d’un fief (cf. « par raims et bâton »)

1. adjectif. « fief ramageux ».  (information à préciser ou à vérifier) Sens exact non déterminé
   • Hamon de Kergadiou et Marye Ploeuc, par lequel luy fut donné par ledit Hamon de Kergadiou, seigneur de Kergadiou, certains héritages et chefrentes y raportees, à charge de lui payer par chacun an vne paire de gands, en nature et connoissance de ramage, et de le tenir de son fief ramageux, en datte du pénultième Octobre 1550. — (Comte de Rosmorduc, La noblesse de Bretagne devant la chambre de la réformation, 1668-1671 : arrêts de maintenue de noblesse. Tome 4)

• Centre national de ressources textuelles et lexicales, 2009,  → consulter cet ouvrage