péronnelle

Voir aussi : Peronnelle, Péronnelle

Français

Étymologie

Du nom de Péronnelle, personnage d’une chanson populaire française du XVe siècle[1].

Nom commun

SingulierPluriel
péronnelle péronnelles
\pe.ʁɔ.nɛl\

péronnelle \pe.ʁɔ.nɛl\ féminin

  1. (Familier) (Péjoratif) Jeune femme sotte et bavarde.
    • N’y faites pas attention, mon bon monsieur, répondit l’hôtesse en grognant, ce sont deux péronnelles qui font le malheur de mes vieux jours ! C’est étourdi ! c’est paresseux ! c’est bavard !  (Arthur de Gobineau, Nicolas Belavoir, 1847, Nouvelle Revue française, 1927, t. 1, p. 179)
    • Ce qu’on appelle des jeunes filles dans les nouvelles comédies, ce sont des péronnelles qui ont la science d’une veuve, l’aplomb d’une grand’mère et la langue d’un avocat.  (Hippolyte Rigault, Conversations littéraires et morales, Charpentier, 1859, p. 136)
    • D’ici là, Mesdemoiselles, je désire qu’on garde le silence, et je renverrai la première péronnelle dont la mauvaise langue tournera de travers !  (André Theuriet, Le Secret de Gertrude, G. Boudet, 1890, p. 125)
    • […] c’est très bien !
      – Très bien, que cet individu m’ait appelé « Vieille péronnelle » ?… Dites donc, vous en avez de belles !
       (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éd. Casterman Poche, page 133.)
    • Oh, la péronnelle a du mordant !  (LeChuck, The Curse of Monkey Island, 1998)

Traductions

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (péronnelle), mais l’article a pu être modifié depuis.
  1. Article « p%C3%A9ronnelle », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage sur le site du CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales)
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