pénéplaine

De l’anglais peneplain, mot forgé en 1889 par W. M. Davis à partir du latin paene (« presque ») et de l’anglais plain (« plaine ») pour désigner une région géographique presque plane.

pénéplaine \pe.ne.plɛn\ féminin

1. (Géologie) (Géographie) Région ondulée, avec de faibles dénivellations, dont l’origine est l’érosion de reliefs plus accidentés.
   • Entre les vallées de l’Ognon et du Breuchin, s’étend, comme on l’a vu, un vaste plateau d’aspect sévère et monotone se poursuivant, vers le N.-E., en une sorte de pénéplaine jusqu’au chaînon qui borde la haute vallée de la Moselle […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 113)
   • En montagne, je fuyais les vallées encaissées pour les cols et les plateaux ; j’étais l’homme des pénéplaines au moins. — (Albert Camus, La Chute, in Œuvres complètes. III, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2008, p. 701)
2. (Figuré) Division en groupes ayant de faibles différences.
   • […] notre société aurait connu une « révolution pacifique » qui aurait ramené les différences sociales à si peu de choses que nous vivrions désormais dans un espace social quasi-homogène, sorte de pénéplaine constituée par la petite et la moyenne bourgeoisies. — (Richard Hoggart, La Culture du pauvre, Les Éditions de Minuit, 1970, page 37)

• \pe.ne.plɛn\

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