mimique

Français

Étymologie

Du latin mimicus  digne d’un mime » ; « simulé », « feint », « faux », « hypocrite »), du grec ancien μιμικός, mimikós.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
mimique mimiques
\mi.mik\

mimique \mi.mik\ masculin et féminin identiques

  1. Qui concerne les mimes.
    • PHILISTION, de Magnésie, poëte mimique, ou composeur de farces, vivoit à Rome peu après Horace.  (Louis Moréri, Le Grand Dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l’Histoire sacrée & profane, vol. 8, Les Libraires associés, Paris, 1759, édition revue et refondue par ‎Étienne François Drouet &‎ Claude Pierre Goujet, p. 291)
  2. (Par extension) Qui imite, qui exprime par le geste.
    • Signes mimiques. – Langage mimique.
    • On trouve peu d’exemples de séquences dont le comique soit exclusivement visuel et mimique.  (Thierry Groensteen, 2006, Le Rire de Tintin, p. 85)
  3. (Poésie) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
    • LES VARIÉTÉS DE L’HEXAMÈTRE
      Partagé en deux hémistiches ce vers devient le priapéen; Le buccolique, quand il l’est en deux, et une dipodie, séparées par une pause. Les deux premières dipodies forment le vers alcmanien; Les deux dernières le phalisque; La dernière l’adonique; Le dernier hémistiche forme le phérécratien; Une fraction d’un spondée et de deux dactyles forme un glyconique; Et une fraction impaire forme le dactylique tétramètre catalectique. C’est un composé de trois pieds et demi ou une epthémimérie. Le miurus ou téliambe, mentionné dans le même tableau, n’est que le résultat d’un accident prosodique. Mais chacune de ces variétés a sa valeur mimique.
       (Émile-Jacques Pérès, Noologie : ou, Philosophie de l’intelligence humaine, troisième volume, A. Durand, Éditeur, Paris, 1865)

Apparentés étymologiques

Traductions

Nom commun

SingulierPluriel
mimique mimiques
\mi.mik\

mimique \mi.mik\ féminin

  1. Action de mimer.
    • Il attendait, près du portant de gauche, le moment de se diriger du pas d’un homme qui rêve dans la direction de Jimmy, son partenaire, dont la mimique exprimait aussitôt une singulière jubilation.  (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • La surexcitation de Bert s’aggravait. Il se leva, faisant avec ses doigts une mimique simiesque.  (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 396 de l’éd. de 1921)
  2. Gestes expressifs.
    • Il ne montrait à aucun degré les facultés transcendantes que son père déployait dans la mimique et la déclamation.  (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, p. 66.)
    • Et il se mit à singer le papotage d’une Parisienne, et jusqu’à la mimique, avec tant de gaieté que Zaheira ne put s’empêcher de rire.  (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)

Dérivés

Traductions

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (mimique), mais l’article a pu être modifié depuis.
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