mièvrerie

Français

Étymologie

(1480) mivrerie. (1718) Forme actuelle. Dérivé de mièvre avec le suffixe -erie.

Nom commun

SingulierPluriel
mièvrerie mièvreries
\mjɛ.vʁǝ.ʁi\

mièvrerie \mjɛ.vʁǝ.ʁi\ féminin

  1. Affectation accompagnée de puérilité dans la manière de parler, d’écrire, de peindre.
    • Il a de la mièvrerie dans son langage, dans son style.
    • Quand on est un véritable homme, on se tient à égale distance de la fanfaronnade et de la mièvrerie.  (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
    • Emma, néanmoins, l’en consolait avec des mièvreries de langage, comme on eût fait à un marmot abandonné.  (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
    • Mièvrerie et sensiblerie sont toujours annonciatrices de malheurs et de désastres.  (Fruttero et Lucentini, La prédominance du crétin, 1988)

Variantes

Traductions

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (mièvrerie), mais l’article a pu être modifié depuis.
  • « mièvrerie », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
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