métisseur

(Date à préciser) De métisser avec le suffixe -eur.

métisseur \me.ti.sœʁ\

1. Qui métisse.
   • La tendance métisseuse de l’assimilation des cultures et des peuples pousse les racistes et les xénophobes à devenir extrémistes.
   • Fuyante, labile elle demande à être contenue par les images stéréotypées, cadre rigide qui permettrait de la saisir de façon permanente. Or les romancières dénoncent ce statisme stérile et travaillent sur l’image d'un corps métissé chaotique. S’installe ainsi l’idée d’un « corps métissé et métisseur ». Les corps sont saisis dans leur dynamique, dynamique s’établissant dans la relation à l’autre ou dans l’action en cours de réalisation. L’image fixe se met en mouvement. — (Société française de littérature générale et comparée , Métissages littéraires : Actes du XXXII^e Congrès de la SFLGC Saint-Étienne, 8–10 septembre 2004, 2005, page 53)

• métis
• métissage
• métisser

métisseur \me.ti.sœʁ\ masculin (pour une femme on dit : métisseuse)

1. Celui/celle qui fait un, ou plusieurs, métissages.
   • Ce métisseur est doué pour créer des espèces hybrides.
   • Traduire, comme je l’ai fait, les paroles de Bob Dylan en 1963 et interpréter un chanteur totalement inconnu, a participé de cela. J’ai été le premier au monde à le faire et des gens comme Renaud reconnaissent avoir découvert Dylan à travers mes chansons sans savoir, au début, que c’était un Américain. Le monde, pour arriver un jour à la paix, doit se mélanger. Je n’ai jamais considéré être un auteur compositeur. Je revendique d’être à la fois auteur, compositeur, interprète, métisseur et colporteur. — (Hugues Aufray, entrevue sur www.humanite.fr, publiée le 11 février 2005)

• métis
• métissage
• métisser

• estimeurs → voir estimeur
• surémîtes, sur-émîtes → voir surémettre et sur-émettre
• surestime, surestimé → voir surestimer