mégaphorbiaie

Du grec ancien μέγας, megas (« grand ») et φόρβια, φόρβων, phórbia, phórbon (« herbes », « herbages »).

→ voir méga-.

mégaphorbiaie \me.ɡa.fɔʁ.bjɛ\ féminin

1. (Géographie) (Écologie) Formation végétale vivace composée de hautes plantes, généralement des dicotylédones à larges feuilles.
   • D'autres communautés proches s'individualisent, sur lesquelles nous n'insisterons pas, tant leur étude est peu avancée : mégaphorbiaie de l'étage sylvatique à doronic à feuilles de violon ou, plus banales, mégaphorbiaies héliophiles des bords de ruisseau à renoncule à feuille d'aconit et cerfeuil hirsute (Chaerophyllo-Renunculetum). — (G. Thebaud, « La végétation du Haut-Forez », dans le recueil Les Monts du Forez: le milieu et les hommes, Saint-Étienne : Centre d'études foréziennes & Université Jean Monnet, 1990, p. 50)
   • Entre les arbres se développe une mégaphorbiaie à populage Caltha palustris, cardamine des bois Cardamine nemorosa, chérophylle Chaerophyllum cicutaria, lysimaque des bois Lysimachia nemorum, sanicle Sanicula europaea, etc., qui colonise des RÉDOXISOLS. Vu le grain de la mosaïque, la pessière et la mégaphorbiaie sont ici intégrées dans une même phytocénose. — (Jean-Michel Gobat, ‎Michel Aragno & ‎Willy Matthey, Le sol vivant: bases de pédologie, biologie des sols, Presses Polytechniques Universitaires Romandes, 2010, p. 269)
   • Les mégaphorbiaies, végétations vivaces luxuriantes, denses et hautes de 1-1,5 m, s’étendent de manière spatiale ou linéaire le long des rivières et au sein des marais, parfois en lisière ou dans les chemins des forêts hygrophiles. — (Lisières humides à grandes herbes, ARCH Nord-Pas-de-Calais, page 96)

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