lodier

Du latin lodix (« couverture »).

lodier \lɔ.dje\ masculin

1. Sorte de grosse couverture faite de bourre piquée entre deux toiles, couette.
   • …1 charlit de bois de chêne avec un plafond pareil, avec son tour d'étoffe de beslinge couleur de suye, garni de 2 couettes ensouillées de couetty, et 2 traversiers pareils, avec 1 lodier de toile teinté de rou, rempli de filasse, et une petite mante de meslinge de peu de valeur, et 1 paillasse….(Inventaire 1735)
   • Sur ce matelas de famine, nous mîmes un lodier de même espèce, duquel oncques ne pus deviner la couleur. — (La Vie de Lazarillo de Tormes, in Romans picaresques espagnols, traduction de Maurice Molho, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1968, p. 30)
2. (Par extension)(Habillement) Garniture rembourrée, portée au XVI et XVII^ème siècle, au niveau des hanches.
   • Au milieu du XVe siècle, le haut des chausses fut recouvert par une sorte de bourrelet en étoffe matelassée dite lodier. — (Le costume masculin de 1300 à 1450, lecostumeatraverslessiecles.chez-alice.fr/)
   • ...des chausses où, tant grise qu'écarlate, il entre huit aunes d'étoffe pour le moins, et un bourrelet ou lodier au tour des reins ? — (Henri Baudrillart, Histoire du luxe privé et public, depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, tome4, Éd Ligaran, 2016)

Du latin lodix.

lodier \Prononciation ?\ masculin

1. Surcot ample porté par les petites gens.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
2. Chemisette rembourrée.
3. Couvre-pied, courtepointe de lit.

• loudier

• Français : lodier

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage