hivernage

Français

Étymologie

Dérivé de hiverner avec le suffixe -age.

Nom commun

SingulierPluriel
hivernage hivernages
\i.vɛʁ.naʒ\

hivernage \i.vɛʁ.naʒ\ masculin

  1. (Marine) Temps que les navires passent en relâche pendant la mauvaise saison.
    • Passer son hivernage dans tel port.
    1. (Par extension) Havre bien abrité où les bâtiments peuvent relâcher pendant la mauvaise saison.
  2. Arrêt des activités durant la mauvaise saison.
    • Le soleil ne restait au-dessus de l'horizon que pendant quelques heures. Un long crépuscule lui succédait. Le véritable hivernage, c'est-à-dire la séquestration, allait commencer.  (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • La vie, après de longs mois d'hivernage, avait été arrêtée brusquement par l'arrivée de navire de la délivrance.  (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
  3. (Agriculture) Séjour du bétail dans les étables durant la mauvaise saison.
  4. Labour qu’on donne avant l’hiver.
  5. Saison des pluies dans les pays tropicaux.
    • L’endoréisme en fait des zones de refuge pour les pasteurs pendant l’hivernage. Les pasteurs y séjournent avec leurs troupeaux, fuyant les régions paludéennes des grandes plaines fluviales où ils ne reviennent qu'en saison sèche.  (Oumar Kane, La première hégémonie peule : Le Fuuta Tooro de Koli Tenelle à Almaami Abdul, Karthala & Presses universitaires de Dakar, 2004, page 31)

Antonymes

Traductions

Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (hivernage)
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