grand’mère

grand’mère \ɡʁɑ̃.mɛʁ\ féminin

1. (Désuet) Variante orthographique de grand-mère.
   • Et quand je m’approchai du fauteuil de grand’mère pour lui baiser ma main, elle se détourna et cacha sa main sous son mantelet. — (Léon Tolstoï, Souvenirs, 1851-1857, traduction de Ardève Barine, éd.1922)
   • Le vieux Jean-Claude avait eu son enfance bercée au récit des légendes de la Vouivre, […]. Sa grand’mère lui avait affirmé […] l’avoir vue de ses propre yeux, […]. — (Louis Pergaud, L'assassinat de la Vouivre, dans Les Rustiques, éd.1930)
   • À leur âge, dans notre pays, les grand’mères se préparent à mourir pieusement et les jeunes filles ne pensent qu’au flirt. — (Xavier de Hauteclocque, La tragédie brune, Nouvelle Revue Critique, 1934, p.59)
   • Ma grand’mère, qui avait une coupe remarquable et beaucoup de goût, faisait à elle seule, pour chaque soirée, le tiers des toilettes, et ce n'était pas une mince affaire. — (Pierre Froger, Autrefois... chez nous : Livre de raison d'une Famille de l'Ouest, Angers : chez H. Siraudeau & C^ie, 1950, p. 93)
   • Parvenir à hasarder une main émue tout en haut de la cuisse à peine fanée d’une mère de famille — voire d’une grand’mère — est tout aussi bouleversant que s’il s’agit de la fraîche intimité d’une pucelle — ce passage est-il taxable du crime de pédophilie ? — (François Cavanna, Gigolo, Charlie Hebdo, n^o 946, 4 août 2010, p.10)

• France (Muntzenheim) : écouter « grand’mère [Prononciation ?] »