gouailler

Français

Étymologie

(Date à préciser) De même radical (avec le suffixe -ailler) que en-gou-er.

Verbe

gouailler \ɡwɑ.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Railler, plaisanter sans délicatesse.
    • Les jeunes gens, à toutes les époques, ont accoutumé de gouailler les opinions de leurs parents surtout quand ils relèvent un pessimisme maussade qui leur est intolérable.  (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
    • (Absolument)Oh ! gouailla-t-il, pour ce qui est d’écouter, je ne discute pas.  (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
    • Eh quoi, eh quoi, gouaille le bonhomme, ces demoiselles auraient peut-être voulu, par-dessus le marché, une salle à manger en chêne massif ?  (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éd. Casterman Poche, page 170.)

Dérivés

Traductions

Références

  • « gouailler », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (gouailler), mais l’article a pu être modifié depuis.

Anagrammes

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