gagne-pain

Français

Étymologie

Du verbe gagner et du nom pain. (XIVe siècle)  [1] De l’ancien français gaignepain  épée, l’épée du chevalier »), (XIIIe siècle) de l’ancien français gaaigne pain  ouvrier très peu payé »)  [2], de l’ancien français gaaigner  paître, récolter, profiter »), du latin gagnagium  gain, profit »)  [3].

Nom commun

(orthographe traditionnelle)
Invariable
gagne-pain
\gaɲ.pɛ̃\
(orthographe rectifiée de 1990)
SingulierPluriel
gagne-pain gagne-pains
\gaɲ.pɛ̃\

gagne-pain \ɡaɲ.pɛ̃\ masculin

  1. Ce qui fait subsister quelqu’un, l’outil ou le métier qui lui sert à gagner sa vie, son pain.
    • Je crus d’abord l’amputation inévitable ; mais mutiler la main droite à un ouvrier, c’est lui ôter son gagne-pain. Tout devait être tenté pour conserver l’intégrité de ce membre.  (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, La Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
    • […] les docteurs du Talmud ne donnaient-ils pas eux-mêmes l’exemple en exerçant, pour assurer leur gagne-pain, les métiers les plus humbles, tels que forgerons, ou savetier, ou fabricant d’épingles, etc. …?  (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
  2. Personne qui fait subsister une ou plusieurs personnes par son métier.
    • Elle est le gagne-pain de sa famille.
    • Toujours est-il que ma mère est le gagne-pain de la famille [...]. (Nancy Huston, Lignes de failles, Babel, page 142)

Traductions

Prononciation

Références

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