estage

(Nom 1) De ester (« demeurer ») avec le suffixe -age ; « sans qu'il semble nécessaire de supposer un intermédiaire bas latin *staticum ^[1] ».

(Nom 2) Du latin stadium (« stade »).

estage \Prononciation ?\ masculin

1. Demeure, habitation, bâtiment.
   • En ceus a Dieu son siege et son estage.
   • La ville feit acquisition de l’estauge qui est tout joignant la porte des forges.
2. Domination.
   • tenir en son estage.
3. Séjour.
   • N’i voust puis faire lonc estage — (Le Roman de Troie, édition de Constans, tome I, p. 99, c. 1165)

4. Durée, certain temps.
   • …remandra un estage.
5. Stature, dimension, taille.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
6. État, situation, position.
   • en estage, debout.
7. Opposition, résistance, lutte.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
8. Redevance, probablement loyer payé pour demeurer quelque part.
   • …et deux sols en deniers de estage chacun an.

• estaje, estaige, estege, esteige, estauge, astage, istage

• estagier (établir, préparer), estagier (habitant)
• estagiere
• estagierement

• Anglais : stage
• Français : étage, stage

estage \Prononciation ?\ masculin

1. Stade, mesure de longueur.
   • .vi. vins estages qui bien montent sept lieues et demi. — (St. Graal, II)

• estat

estage \Prononciation ?\ féminin

1. Variante de estache.

• ^[1] « estage », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage

estage masculin

1. Variante de estatge.

• François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844