déchéance

Français

Étymologie

Dérivé de déchoir avec le suffixe -ance.

Nom commun

SingulierPluriel
déchéance déchéances
\de.ʃe.ɑ̃s\

déchéance \de.ʃe.ɑ̃s\ féminin

  1. Action de faire déchoir ou état de celui qui est déchu.
    • J’ai appelé l’attention sur le danger que présentent pour l’avenir d'une civilisa­tion les révolutions qui se produisent dans une ère de déchéance économique; […].  (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, p.183)
    • Les bancs, malgré le froid, avaient leurs dormeurs recroquevillés, leurs miséreux, leurs ivrognes de chaque nuit. Cette déchéance m’emplit de pitié, de tristesse, […].  (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • Plus de deux siècles plus tard, Constant Coquelin, ému par la déchéance de quelque ancienne gloire des tréteaux, crée une maison de retraite pour comédiens.  (Christophe Barbier, Dictionnaire amoureux du théâtre, Plon, 2015)
    • Dès le 2 avril, le Sénat leur communique son intention de proclamer la déchéance de Napoléon. Un acte en bonne et due forme est rédigé le lendemain : il multiplie les attendus, presque tous inspirés du rapport Lainé de décembre 1813.  (Jean-Claude Berchet, Chateaubriand, Éditions Gallimard, 2014)
  2. (Droit) (Administration) Perte d’un droit.
    • À peine de déchéance. – Déchéance de privilège. – Prononcer une déchéance.

Traductions

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (déchéance), mais l’article a pu être modifié depuis.
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