ciselage

Français

Étymologie

(1800) Dérivé de ciseler avec le suffixe -age.

Nom commun

SingulierPluriel
ciselage ciselages
\si.zə.laʒ\

ciselage \si.zə.laʒ\ masculin

  1. Action de ciseler.
    • La patience de la raison et du goût doit revoir ce qui a échappé à l’impatience de la verve. La patience est le ciselage de la fonte. Voltaire que j’admire, Voltaire a trop souvent à se reprocher d’avoir négligé ce ciselage. Mais qui peut se flatter de racheter cette imperfection par ses autres mérites ?  (Denis-Joseph-Claude Le Fèvre, Pélerinages d'un Childe-Harold parisien aux environs de la capitale, en Lorraine, en Alsace, à Lyon et en Suisse, A. Dupont et Cie, 1825, page 177)
    • Certains objets étaient richement décorés, soit dès le moulage, soit après refroidissement par ciselage au burin, quelquefois même par incrustation de pastilles d’or.  (Jean-Laurent Monnier et Pierre Joubert, Les hommes de la préhistoire, Éditions Ouest-France, 1992, page 37)
  2. (Spécialement) Fait de ciseler les grappes de raisin de table, en ôter les grains abîmés ou trop petits.
    • Après la vendange, le chasselas est transporté à la ferme où les personnes les moins valides aident les femmes aux doigts agiles pour effectuer un tri méticuleux afin d'éliminer les grains éclatés ou douteux, c'est le ciselage.  (Gilbert Antressangle, Guilherand-Granges : histoire et anecdotes, Dolmazon, 1998, page 66)

Traductions

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