capituler

Français

Étymologie

(XIVe siècle) Du latin capitulum  chapitre, capitule »), soit le sens propre est « négocier chacun des chapitres d'une convention », puis, par spécialisation de sens, « négocier les chapitres d'une reddition » et enfin est devenu le synonyme de « se rendre, abandonner la partie ».

Verbe

capituler \ka.pi.ty.le\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Faire une capitulation.
    • Ville qui capitule est à demi rendue, quand on écoute des propositions, on est près de les accepter.
    • Les défenseurs, après avoir perdu les faubourgs, manquant d’eau, furent obligés de capituler. Le siège entrepris par l’armée des croisés ne dura que du 1er au 15 août, jour de la reddition de la place.  (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
    • Il est possible que, dans bien des cas, cet audacieux déploiement d’étendards, par une ville qui avait déjà capitulé, ne fût que le résultat du sans-gêne national.  (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 233 de l’éd. de 1921)
    • On ne put les forcer dans le poste où ils s’étaient retranchés et ils obtinrent de capituler honorablement.
    • Capituler avec sa conscience, prendre une résolution peu délicate, en s’efforçant de se persuader qu’on est dans un cas d’exception ou que des circonstances impérieuses ne permettent pas d’agir autrement.
  2. (Par extension) Se rendre aux conditions imposées par l’ennemi.
    • (Figuré) Il commence à se défier de son droit, il demande à capituler.

Dérivés

Traductions

Prononciation

Anagrammes

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (capituler), mais l’article a pu être modifié depuis.
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