calotter

Français

Étymologie

De calotte avec la désinence -er.

Verbe

calotter \ka.lɔ.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Familier) Frapper sur la tête ou au visage, donner à quelqu’un une ou plusieurs calottes.
    • […] un temps à dormir sur les deux oreilles, à reprendre du goût pour sa femme, à cesser de calotter les mioches…  (Gabriel Chevallier, Clochemerle)
    • J’aurais dû le calotter, oui, n’est-ce pas, l’arrêter là-bas, et ce serait fini. […]. C’est ainsi, fit le policier. On ne saute pas toujours qui on veut, où l’on veut.  (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • De mon temps, une fille qui aurait parlé à son père sur cet air-là, elle était partie pour se faire calotter.  (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 150.)
  2. Chiper, voler. (Voir aussi carotter.)
    • Lorsqu’ils rencontraient un homme du pays, le père racontait ce qui se passait à Épinal, dans la caserne et dans la chambrée, comme s’il y était allé, lui qui n’y était jamais allé, comme si c’était lui qui en revenait ; et le soldat parlait du blé, du souci qu’on avait eu dans l’année avec le blé, à cause de l’hiver qui ne s’était pas fait. Ils se calottaient leur blé et leur caserne, avec l’air de jouer, de s’amuser à se les voler.  (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 169.)

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (calotter), mais l’article a pu être modifié depuis.
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