cage centrale

Composé de cage et de centrale en apposition.

cage centrale \kaʒ te.ɑtʁ\ féminin

1. (Cirque) Voiture-cage servant à l'exhibition de fauves présentés par un dompteur, dans un cirque ou une ménagerie.
   • Avant lui, les dompteurs avaient déjà imaginé de former une grande cage centrale en deçà de laquelle les cages d'animaux s'étendaient à droite et à gauche ; au lieu de passer de cage en cage pour faire leurs exploits comme autrefois, ils entraient dans la cage centrale et se faisaient amener successivement les animaux. — (Gustave Loisel, Histoire des Ménageries de l'Antiquité à nos jours, Tome III : Époque contemporaine (XIX^e et XX^e siècles), p. 306, Octave Doin et fils & Henri Laurens, Paris, 1912)
2. (Cirque) Cage circulaire démontable, de grande taille, épousant le pourtour de la piste d'un cirque, pour la présentation d'un groupe de fauves par un dompteur.
   • Lorsque le bruyant morceau de musique, prélude à la deuxième partie du programme, fut terminé, ouvrant la porte de la cage centrale, j'entrai sur la piste. — (Alfred Court, La Cage aux fauves, Éditions de Paris, Paris, 1953)
   • Wilhelm Hagenbeck, son frère, invente avant la fin du siècle, en 1889 précisément, la cage centrale démontable constituée de vingt-quatre sections de quatorze barreaux d'acier et inaugure la présentation en masse des fauves. — (Pascal Jacob, Le Cirque : Du théâtre équestre aux arts de la piste, p. 83, Larousse, Paris, 2002)

• cage-centrale

• cage-arène
• cage aux fauves
• cage d'engagement
• cage de férocité
• cage-théâtre

• cage

• « cage centrale », dans Dominique Denis, Encyclopédie du Cirque : de A à Z, Arts des 2 mondes, Aulnay-sous-Bois, 2013.
• « cage centrale », dans Pascal Jacob, Le Cirque : Du théâtre équestre aux arts de la piste, p. 221, Larousse, Paris, 2002.
• « cage centrale », dans Agnès Pierron, Dictionnaire de la langue du cirque : Des mots dans la sciure, Stock, Paris, 2003.