berlurer

Français

Étymologie

Dénominal de berlue[1].

Verbe

berlurer \bɛʁ.ly.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Argot) Tromper (quelqu’un) volontairement.
    • Lorsque tu n'as rien à te foutre sous les chailles, tu mâches du chewing-gum pour tromper ta faim. Seulement ça ne remplit pas la panse ! L'estom' réclame toujours. Faut pas trop le berlurer, qu'autrement il se fâche.  (San Antonio, Trempe ton pain dans la soupe , S-A 173 , Fleuve noir, 1999)
  2. Avoir la berlue.
    • Pour me prouver que je berlurais pas, le condé qui marchait en flèche avec lui, sans doute déconcerté par ma sortie plus rapide qu’il ne le prévoyait, s’est à l'instant même piqué sur place, face au panneau vitré où le Franco-Belge affichait ses menus, et qui, faisant office de miroir, lui permettait de m’observer.  (Albert Simonin, Grisbi or not grisbi, Série noire, 1954, page 99)

Picard

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Étymologie

De lurer.

Verbe

berlurer \Prononciation ?\ transitif

  1. Tromper, refaire, attraper.

Références

  • Jean-Baptiste Jouancoux, Études pour servir à un glossaire étymologique du patois picard, 1880, vol. I
  1. « berlue », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
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