arrêtage

Français

Étymologie

(1805)[1] Dérivé de arrêter avec le suffixe -age.

Nom commun

SingulierPluriel
arrêtage arrêtages
\a.ʁɛ.taʒ\
Blocage du barillet par l’arrêtage dit « à croix de Malte » (voir citation 2)

arrêtage \a.ʁɛ.taʒ\ masculin

  1. Mécanisme assurant l’arrêt de la course du barillet d’un système d’horlogerie avant que son ressort ait atteint sa tension maximale ou minimale, de manière à éviter une trop forte traction sur celui-ci.
    • Dans le mécanisme d’une montre, l’arrêtage est un dispositif qui a deux fonctions : limiter le nombre de tours d’armage du ressort, lors du remontage de la montre, puis empêcher au contraire le ressort de se désarmer complètement, ce qui serait tout aussi préjudiciable au réglage de la montre.  (Dictionnaire de l’horlogerie, Arrêtage, Le Point Montres - consulté le 19/07/2018)
    • L’arrètage le plus simple et aujourd’hui le plus courant est l’arrêtage à « Croix de Malte ». […] Pour remonter la montre, on fait tourner l’arbre de barillet ; le doigt entraîné dans ce mouvement fait passer à chaque tour une dent de la croix, jusq’au moment où l’épaule du doigt vient rencontrer la cinquième dent non creusée et convexe (fig. 81) ; le remontage est achevé, le barillet a fait quatre tours.  (Jules Andrade, Chronométrie, O. Doin, 1908, pages 130-131)

Traductions

Références

  1. Urban Jürgensen, Principes généraux de l’exacte mesure du temps par les horloges, N. Möller et fils, 1805
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