aphrodisie

(Siècle à préciser) Singulier du plus ancien Aphrodisies (« fêtes d’Aphrodite, fête de l’amour »).

aphrodisie \a.fʁɔ.di.zi\ féminin

1. Culte de l’amour physique.
   • Et ce ne sera pas dans leurs [des modernes] aphrodisies
     Que nous irons veiller un misérable feu.
     Et ce ne sera pas dans leurs dionysies
     Que nous demanderons ce que c'est que d'un Dieu. — (Péguy, Ève, 1913, p. 899)
2. Priapisme féminin, exagération morbide des désirs sexuels chez la femme.
   • Sans dégoût aux rites infernaux de Sagane, commettant ses mains patriciennes aux étranges cuisines de Canidie elle eût même égorgé le chevreau pour posséder ce moine, qu’elle ne pouvait ni étonner, ni indigner, ni troubler, et qui, sans colère et du pied, l’avait poussée comme un caillou, hors de son chemin. Le phosphore de l’aphrodisie illuminait sa pensée, et brûlait ses reins. Impuissante, l’italienne trouva ce qui meurtrirait cette invulnérabilité : à cet apôtre, l’interdit. — (Péladan, Le Vice suprême, 1884, p. 316)
3. (Sens inusité donné dans Besch. 1845) Puberté, âge où l’on devient sexuellement mûr.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• aphrodisées

• « aphrodisie », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage