Der des Ders

Voir aussi : der des ders

Français

Étymologie

(1950)[1] Variante graphique de l’expression « der des ders » apparue en 1920[1]. La Première Guerre mondiale avait laissé un tel traumatisme que plus personne ne voulait plus entendre parler de guerre. La Der des Ders était donc censée être la « dernière des dernières » guerres que l’on ferait.

Nom propre

Nom propre
Der des Ders
\dɛʁ de dɛʁ\
La '''Der des Ders''' a laissé des traces.

Der des Ders \dɛʁ de dɛʁ\ féminin, invariable

  1. Première Guerre mondiale.
    • Il raconte à Verdun-la-Nouvelle les histoires héritées de Verdun-l’Ancien. Dès que sa petite sœur ouvre l’œil, il reprend où il l’avait laissée l’interminable litanie des métrages de tissu engloutis par la Der des Ders.  (Daniel Pennac, La saga Malaussène, vol.2 : La Fée carabine, éditions Gallimard, 1987, 2012, chapitre 23)
    • Dans sa folie meurtrière, Staline alla même jusqu’à obtenir la tête du Maréchal Toukhatchevski, compagnon de captivité du « colonel motor » en Allemagne pendant la « Der des Ders » et meilleur chef de guerre de toute l’armée soviétique, mais aussi ancien officie stariste, et trop populaire aux yeux du « petit père des peuples ».  (Rudolph de Patureaux, Un Français dans la tourmente, Lulu.com, 2014, volume 1, page 103)
    • Avec la disparition du dernier témoin vivant de la Der des Ders, c’est une page d’histoire qui se ferme. Né à la fin du XIXème siècle à Turin, Lazare Ponticelli est arrivé sans papiers en France à l'âge de 9 ans.  (Aurélie Bray, ‎Soraya Thabet, Les Phénomènes migratoires: un défi pour la France ?, Presses des Mines-ParisTech, 2009, page 1)

Variantes orthographiques

Traductions

Voir aussi

Références

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