éleveur

Français

Étymologie

(1611) Dérivé de élever avec le suffixe -eur. Au XIIe siècle, signifie « celui qui élève moralement ».

Nom commun

Singulier Pluriel
Masculin éleveur
\e.lə.vœʁ\
ou \el.vœʁ\

éleveurs
\e.lə.vœʁ\
ou \el.vœʁ\
Féminin éleveuse
\e.lə.vøz\
ou \el.vøz\
éleveuses
\e.lə.vøz\
ou \el.vøz\

éleveur \e.lə.vœʁ\ ou \el.vœʁ\ masculin (équivalent féminin : éleveuse)

  1. (Élevage) Celui qui élève des animaux.
    • Suivez donc la marche que vous avez adoptée, éleveurs de l’Artois, de la Picardie, du Perche, des Ardennes et de la Franche-Comté, votre intelligence est au-dessus de celle de l’administration des haras.  (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
    • L’éleveur ne peut vendre aucun des chevaux d’élevage de son taboune avant qu'il ait atteint l'âge de trois ans et demi et qu'il ait été présenté à la commission; […].  (Revue militaire des armées étrangères, tome 1, éd. R. Chapelot & Cie, 1904, p. 129)
    • De même le chasseur, quand il intervint pour guider les migrations naturelles des troupeaux, qu'il se contentait au début de suivre, devint un pasteur ; puis éleveur, quand il fit venir artificiellement, « agriculturalement », une partie du fourrage.  (René Dumont, Voyages en France d'un agronome, Librairie de Médicis, 1951, note n°1 p. 13)
  2. (Viticulture) Celui qui surveille le vieillissement des vins, après la récolte.

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

  • France (Toulouse) : écouter « éleveur »

Voir aussi

  • éleveur sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (éleveur), mais l’article a pu être modifié depuis.
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