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"(…) Il n'y a là qu'apparence, feu-follet, danse des elfes et rien de plus : (…) Au milieu de tant de rêveurs moi aussi, qui "connais", je danse le même pas que les autres; (…) le "connaisseur" est un moyen (…) pour prolonger la danse terrestre, (…) il fait partie, du même coup, des chorèges de l'existence, et (…) le sublime esprit de suite, la sublime coordination de toutes les connaissances est peut-être le moyen suprême qui permettra le moyen de maintenir la généralité de la rêverie, l'entente de tous ces rêveurs, et, par là, la durée du rêve."[1]

"Aux réalistes. O êtres froids qui vous sentez si cuirassés contre la passion et la chimère et qui aimeriez tant faire de votre doctrine une parure et un objet d'orgueil, vous vous baptisez réalistes et donnez à entendre que le monde est vraiment fait tel qu'il vous apparaît; que vous êtes seuls à voir la vérité sans voiles et que c'est peut-être vous la meilleure part de cette vérité ... Mais n'êtes vous pas encore vous-mêmes, jusque dans votre état le plus nu, des êtres suprêmement obscurs et passionnés si l'on vous compare aux poissons ? N'êtes vous pas encore trop semblables à des artistes amoureux ?"[2]


  1. Nietzsche, Le gai savoir, 1882
  2. Nietzsche, Ibid.
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