< Logiciel libre
fin de la boite de navigation du chapitre

Introduction

Un logiciel est libre parce qu’il a une licence (libre) qui garantit quatre libertés :

  • liberté d’exécuter le logiciel
  • liberté d’étudier le fonctionnement, de l’améliorer (nécessite la disponibilité du code)
  • liberté de redistribuer des copies,
  • liberté de publier les améliorations.

Trois profils possibles : utilisateurs, développeurs, ou les deux à la fois.

Par exemple Linux, Ubuntu, Video Lan Client[1] , Chrome, Firefox, Libre Office, … sont les appellations des logiciels qui deviennent un sujet ordinaire dans tous les médias. Ils nous proviennent d'une grande famille : celle des logiciels libres de droits (CopyLeft) et/ou à code source ouvert (OpenSource).

CopyRight, CopyLeft, Droit d'auteur, Gauche d'auteur, Licence Free Software, OpenSource, ... Les noms de ces appellations envahissent le vocabulaire informatique et donc le vocabulaire courant. Cette leçon propose d’en éclaircir les définitions, règles, concepts et utilisations.

Concepts

Le droit d'auteur interdit de disposer pleinement de toute création sur laquelle est établie ce droit et nous condamne à rester de simples consommateurs passifs de cette création. Ceci revient à empêcher toute interaction créatrice que la création soit une œuvre d'art ou un logiciel.

Le gauche d'auteur prend le total contrepied du droit d'auteur et donc autorise de disposer pleinement de toute création sur laquelle est établie ce droit et nous permet de devenir actifs de cette création. Ceci revient à permettre toute interaction créatrice avec une œuvre d'art ou un logiciel.

Le logiciel privateur, dont les licences sont basées sur le droit d'auteur, interdit donc la pleine jouissance du logiciel à son acquéreur, limitée principalement à son utilisation.

Le logiciel libre, revendiquant l'appellation de gauche d'auteur (mais basé sur le droit d'auteur), autorise donc la pleine jouissance du logiciel à son acquéreur, celui-ci pouvant utiliser, étudier, modifier et diffuser le logiciel.

Carte conceptuelle du logiciel libre

Comment un bourrage de papier change l'histoire du logiciel

  • Richard M. STALLMAN[2] est employé du anglais Massachusetts Institute of Technology[3]
  • RMS équipe son bureau d'une nouvelle imprimante XEROX
  • RMS souhaite modifier le logiciel de l'imprimante (pilote) afin d'y intégrer une routine d'avertissement de bourrage de papier
  • Refus du fournisseur XEROX et de l'employeur MIT d’accès aux sources des programmes et à leur modification
  • 1984 RMS quitte le MIT pour fonder son projet GNU's Not Unix[4]
  • 1985 RMS fonde la Free Software Foundation
  • 1990 RMS finalise le système d'exploitation GNU
  • 1991 Version 2 de la licence General public license[5]
  • 1991 Linus TORVALDS finalise le noyau d'exploitation LINUX
  • 1992 Fusion des projets LINUX et GNU
  • 1996 Version 2 de la licence Berkley Software Distribution[6]
  • 2007 Version 3 de la licence GPL
  • 2012 Version 2 de la licence Mozilla Public License[7]

Références

  1. alias VLC
  2. alias RMS
  3. alias MIT
  4. alias GNU
  5. alias GPL
  6. alias BSD
  7. alias MPL

Cet article est issu de Wikiversity. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.