< Approfondissement sur les suites numériques
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Suite récurrente homographique réelle

On considère une suite définie par une relation de récurrence :

où a, b, c et d sont des nombres réels.

On notera

Changement de variable pour rendre la suite géométrique

Passage en coordonnées projectives

On appelle droite projective l’ensemble quotient du plan muni d'un repère par la relation d'équivalence :

ssi

L'application linéaire F du plan dans lui-même définie par

induit alors une application de la droite projective dans elle-même

dont la restriction à n'est autre que la fonction f car en posant :

on a :

De plus on constate que les vecteurs propres de F correspondent aux points fixes de f car :

ssi

Cas où F est diagonalisable

Dans le repère de départ, F a pour matrice :

si F est diagonalisable de valeurs propres et , on a :

  • P est la matrice de passage de l'ancienne base à celle des vecteurs propres (ses colonnes sont les coordonnées des vecteurs propres dans l'ancienne base).

U est le vecteur colonne des coordonnées dans l'ancienne base. V est le vecteur colonne des coordonnées dans la base des vecteurs propres.

Notons :

alors

et par passage au quotient projectif :

.

Retour à la suite récurrente

En adoptant les mêmes notations,

la suite est donc géométrique de raison

On peut donc en conclure que si :

en posant :

on obtient une suite géométrique .

Avec les points fixes

De plus en choisissant le premier vecteur propre de seconde coordonnée 1, et le second vecteur propre de seconde coordonnée -1, on aura :

et sont les points fixes de f.

et donc :

donc en particulier si l’on pose :

on obtient une suite géométrique .

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