Pupille
Dans l'œil, la pupille est le trou situé au milieu de l'iris.
Description
On peut comparer la pupille au diaphragme d'un appareil photographique[1]. Elle nous apparaît noire étant donné que la majorité de la lumière entrant à l'intérieur de l'œil est absorbée par les tissus, en particulier la rétine.
Chez les humains et chez d'autres espèces animales, la taille de la pupille est contrôlée par des mouvements involontaires de contraction (myosis) et de détente (mydriase) du muscle de l'iris. Ces mouvements constituent le réflexe pupillaire qui permet de réguler l'intensité de lumière entrant dans l'œil. Les modifications normales (par exemple, lors d'une émotion forte) ou pathologiques (par exemple, en cas de prise de drogues) de l'état physiologique de l'organisme modifient aussi le diamètre pupillaire.
La forme de la pupille varie suivant les espèces, elles sont rondes chez les primates dont l'homme, elles sont dites « fendues » et orientées verticalement chez les félidés ou les crocodiliens, elles sont orientées horizontalement chez les chèvres, et certains poissons-chats ont des pupilles de type annulaires. En optique, une pupille annulaire est un filtre passe-bande. Les raisons de la variation des formes de la pupille sont complexes. La forme se rapproche des caractéristiques optiques, c'est-à-dire de la lentille, de la forme et de la sensibilité de la rétine, donc des adaptations visuelles de l'espèce.
Quand un œil est photographié avec un flash, l'iris ne peut pas fermer la pupille assez rapidement et la rétine, riche en sang, est illuminée, occasionnant un effet d'yeux rouges.
Utilisation
- La pupillométrie, mesure du diamètre pupillaire, trouve des utilisations en recherche médicale, notamment comme moyen d'évaluation de la douleur, ainsi que dans le domaine de la publicité.
- Des études[2],[3] ont montré que la taille des pupilles — notamment, mais pas toujours, des pupilles plus dilatées que la normale — joue un rôle dans l'attirance sexuelle entre humains.
Chez l'homme
Pathologie
- Syndrome des yeux de chat
- Effet de Stiles–Crawford
- Syndrome Holmes-Adie
- Mydriase ou Myosis
- Syndrome de Horner
Notes et références
- Valéry Prévost et Bernard Richoux, Physique-Chimie 1re S, Nathan, .
- Hugues Delmas, « La taille de la pupille », sur La communication non verbale, (consulté le 9 janvier 2017).
- (en) Peter G. Caryl, Jocelyn E. Bean1, Eleanor B. Smallwood1, Jennifer C. Barron, Laura Tully et Michael Allerhand, « Women’s preference for male pupil-size: Effects of conception risk, sociosexuality and relationship status », Personality and Individual Differences, vol. 46, no 4, , p. 503–508 (DOI 10.1016/j.paid.2008.11.024).
Articles connexes
- Iris
- Évolution de l'œil
- Réflexe pupillaire
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