Contraction utérine

Une contraction utérine affecte les muscles qui composent l'utérus et qui, associée à d'autres, doit aboutir à l'accouchement.

Caractéristiques biochimiques

Leur mécanisme de déclenchement, probablement hormonal, est encore mal connu[1]. Il met en jeu des protéines, comme l'actine et la myosine, ainsi que des hormones, comme l’ocytocine, qui stimule la contraction, ainsi que les œstrogènes et la progestérone[2].

Caractéristiques cliniques

Lors d'un accouchement, la première phase du travail se reconnaît à la fréquence plus élevée des contractions, qui d'abord éloignées de 10 à 30 minutes, vont s’accélérer jusqu'au rythme d'une toutes les deux minutes. Leur durée augmente également, passant de 40 secondes à 70-90 secondes. Chaque contraction dilate davantage le col de l'utérus, jusqu'à ce qu'il atteigne environ 10 cm de diamètre.

Les contractions de Braxton Hicks, ou fausses contractions, sont des contractions sporadiques et non efficaces[3].

L'utérus se contracte également lors des menstruations, mais les contractions sont moins intenses que lors d'un accouchement.

Références

  1. Encyclédie Larousse en ligne, « Contraction utérine », sur www.larousse.fr (consulté le 4 octobre 2018)
  2. Comité éditorial pédagogique UVMaF, « La première partie du travail : étude de la contraction utérine, effacement et dilatation du col », sur campus.cerimes.fr (consulté le 4 octobre 2018)
  3. « Contractions de Braxton-Hicks : comment les reconnaître ? - Gyn&co », Gyn&co, (lire en ligne)

Voir aussi

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